Voici mes 5 cours d'étudiante libre :
Analyse d'oeuvre d'art (Histoire de l'art)
La renaissance en Europe (Histoire)
Question de méthode en étude littéraire (Littérature, tronc commun)
L'imaginaire du Nord et de l'hiver (Littérature)
Écrivains fictifs dans le roman québécois (Littérature)
J'ai un super bel horaire et j'ai super hâte de commencer. Je suis très motivée, et je suis encore plus motivée par avoir d'excellente note pour aller en maîtrise.
En ce moment, je suis pas tout à fait étudiante libre. Pour éviter de payer plus de frais, j'ai du rester dans mon programme, mais prendre des cours hors programme qui me seront crédités. La session prochaine, je rentrerai au BAC en littérature.
L'UQAM, la maison des fou (comme dans Astésix et Obélix : Les 12 travaux). C'est compliqué parler à quelqu'un, avoir la même information de tous et surtout, c'est hyper compliqué savoir à qui parler. Ça m'a pris presque tout l'avant-midi. Mais sinon, je suis fière de moi.
Mon père n'est pas trop d'accord avec mon changement. Mes grands-parents sont sceptiques face à mon avenir (auteure, ça mange beaucoup de "beurre de peanut", mais je les rassure en focusant sur la partie "prof au cégep") mais ma mère et mes amis m'ont encouragé à foncer.
Merci.
Il y a des profs en enseignement qui vont être content de me voir partir... On m'avait souvent conseillé de changer de programme pour un programme plus stimulant intellectuellement. Je trouve ça triste. Le message qu'on reçoit est : "Les gens brillants ne devraient pas enseigner au primaire". Je trouve ça dommage pour le BAC en enseignement primaire et préscolaire décourage comme ça les étudiants ayant du potentiel à changer de programme. Ils perdent des gens intéressants qui amènraient des moments stimulants dans les écoles. Pas que les enseignants au primaire ne soit pas intelligents, ni motivés, mais pour être honnête, n'importe qui peut aller en enseignement primaire et préscolaire. Il faut une cote R de 20. Une connaissance ayant coulé tout ses cours a eu une cote R de 19.
Je crois qu'il serait temps d'accorder plus d'importance à l'enseignement primaire et surtout à la qualité de ce qu'on enseigne.
Faire des casses-tête ou colorier des boîtes pendant 3 heures n'est pas très constructif et encore moins motivant pour des étudiants universitaires.
Bref, je quitte mon bac actuel en me disant qu'il serait grand temps que celui-ci se remette en question et s'ajuste à sa clientèle.
À moi la littérature !
lundi 16 août 2010
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4 commentaires:
Wow, tout un changement... mais je suis certaine que ça va être pour le mieux.
Il faut continuer de rêver dans la vie, c'est important. Par contre, il ne faut pas rester les bras croisés à attendre que ça se réalise, il faut travailler pour y arriver. Et présentement, c'est ça que tu es entrain de faire. J'admire ton courage et ta volonté.
Chantal
www.niny1.blogspot.com
Apprendre à apprendre ou apprendre à croire, là est la question. Dans un système qui nous dit quoi penser et surtout comment penser, les remarques sont disqualifiantes.
Cordialement
Les profs du primaire et du préscolaire ne sont pas des cons. La preuve: qui voudrait supporter une telle marmaille plusieurs heures par jour et dix mois par année? Seuls les parents le font mais c'est parce qu'ils n'ont pas le choix ;)
Je comprends parfaitement tes motivations. J'ai survécu au bac en enseignement du français parce que j'ai pris une sabbatique au milieu d'un parcours que j'ai complété en me demandant ce que faisais là... En Finlande, on retient des candidatures d'étudiants bien plus forts et ils doivent se rendre jusqu'à la maitrise pour être prof. Ici, le curriculum universitaire est souvent désolant. Il est regrettable que tu te sentes l'envie d'aller voir ailleurs, parce qu'on a besoin de bons profs avec de l'envergure intellectuelle et une solide culture générale au primaire, mais je comprends ton choix.
Tu devrais rédiger une lettre aux médias à partir de tout cela.
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