samedi 4 décembre 2010
vendredi 19 novembre 2010
Les pots
Pourquoi je ne suis pas faite pour vivre seule ?
Je suis incapable d'ouvrir un pot... Ça va faire 15 minutes que j'essaie d'ouvrir celui de salsa.
J'en ai besoin pour une fête ce soir.
J'ai hâte que ma maman revienne...
Je suis incapable d'ouvrir un pot... Ça va faire 15 minutes que j'essaie d'ouvrir celui de salsa.
J'en ai besoin pour une fête ce soir.
J'ai hâte que ma maman revienne...
mardi 16 novembre 2010
Moment anti-pédagogue
Dans mon cours de théâtre, j'ai une jeune arabe qui joue sa diva de l'attitude. Je précise arabe parce que j'en ai 2 ou trois à chaque sessions et, par coïncidence, ce sont toujours ces dernières qui sont des divas de l'attitude... Mais sinon, ce n'est pas important.
Bref, ma diva full hormone me joue à la petite bitch depuis le début de la session, mais samedi dernier, elle s'y mettait à fond, y compris avec les autres élèves, ce qu'elle ne fait jamais, normalement. Je suis douce, mais ferme. "C'est moi le professeur, c'est moi qui interviens." par ci, "change de ton pour nous parler" par là... Je respire.
Et là, alors qu'un duo répète sa scène, elle a dépassé ma limite.
Elle a fait sortir la mini bicth en moi.
La jeune du duo dit sa réplique, et ma petite arabe se lève, me fait un mouvement de main fendant/ghetto, et me dit : "Euh... C'est parce qu'il faut dire Instine"
J'ai répondu sur le même ton.
"Non. Einstein comme dans Albert Einstein, tu devrais le savoir, quand tu veux faire de l'attitude, ait raison."
Ce n'était pas du tout pédagogique.
Mais qu'est ce que cela a fait du bien !
Bref, ma diva full hormone me joue à la petite bitch depuis le début de la session, mais samedi dernier, elle s'y mettait à fond, y compris avec les autres élèves, ce qu'elle ne fait jamais, normalement. Je suis douce, mais ferme. "C'est moi le professeur, c'est moi qui interviens." par ci, "change de ton pour nous parler" par là... Je respire.
Et là, alors qu'un duo répète sa scène, elle a dépassé ma limite.
Elle a fait sortir la mini bicth en moi.
La jeune du duo dit sa réplique, et ma petite arabe se lève, me fait un mouvement de main fendant/ghetto, et me dit : "Euh... C'est parce qu'il faut dire Instine"
J'ai répondu sur le même ton.
"Non. Einstein comme dans Albert Einstein, tu devrais le savoir, quand tu veux faire de l'attitude, ait raison."
Ce n'était pas du tout pédagogique.
Mais qu'est ce que cela a fait du bien !
mardi 9 novembre 2010
Montée de lait
Montée de lait sur plusieurs sujets par rapport à l'éducation.
J'en ai marre. Marre qu'on croit que l'école est responsable de l'"élevage des enfants. J'ai lu, sur la blogosphère, plusieurs billets, soit sur le retour des cours d'éducation sexuelle à l'école, soit sur le fait que l'école devrait sensibiliser les jeunes à l'environnement (sur la mère blogue)...
Non, mais on peut-tu se dire qu'à un moment donné, les parents ont une job à faire, eux aussi ? Ça me désole que des professeurs soient obligés de donner des cours d'éducation sexuelle parce qu'il y a des parents trop morons pour le faire.
Quoi ? Vous n'êtes pas à l'aise de parler de ça avec votre enfants ? C'est le vôtre, ostie de tabarnak !!! Le VÔTRE !!! En quoi et pourquoi son enseignant serait mieux placé ? Parce qu'il est formé ? Soyons honnête, pas plus que vous, chers parents, pas plus que vous. Qu'est ce qu'il fait ? Il cherche dans des livres et sur internet les informations appropriées afin de faire passer le message.
Et je ne vois pas pourquoi il serait plus à l'aise. C'est vrai que de parler sexualité avec 25 jeunes pré-ados "full hormones", c'est pas mal moins gênant que d'en parler avec son enfant qu'on connait.
Arrêtez de penser que c'est la job de l'école dès que ça fait votre affaire.
Pis je ne vois pas non plus pourquoi ce serait le travail exclusif de l'école de sensibiliser les jeunes à l'environnement et la nature. En fait, je ne vois pas du tout en quoi c'est le travail de l'école. Si l'enseignant a le goût, le temps, d'excellentes idées pour l'intégrer dans sa matière, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas à l'école de les faire sortir marcher dehors. Ce n'est pas non plus à l'école de parler que c'est important d'aller jouer dehors, de bien manger, de faire du sport, de se brosser les dents et de prendre une douche.
C'est le travail du parent !
Le travail du parent, ce n'est pas d'aller reconduire son enfant au service de garde, d'espérer que celui-ci s'élève tout seul et de se plaindre à l'école lorsque ce dernier est mal-élevé ou qu'il échoue des cours.
L'école est là pour éduquer, pour ouvrir l'esprit, pour sensibiliser à la politique, la géographie, l'histoire, pour montrer à écrire, lire, compter, développer sa pensée critique. Et savez-vous quoi ? Tout ça, c'ets un travail d'équipe entre l'école ET le parent.
Et arrêtez de dire que c'est parce que l'enseignant de votre enfant ne veut rien savoir de vous. C'est 95% du temps faux. Si vous l'appelez en l'insultant et disant qu'il ne comprend pas votre petit Einstein, il se peut qu'il soit réticent à écouter vos judicieux conseils.
Pis une autre chose en passant, des Einsteins incompris, il n'y en a pas 25 par classes, il n'y en a rarement un. Et l'enseignement personnalisé, avec 25 enfants, dont 15 avec des difficultés d'apprentissage, c'est pas mal "tought". Donc, c'est triste, mais oui, c'est les plus forts qui écopent. Ne vous plaignez pas au prof, il fait ce qu'il peut. Plaignez vous en haut.
Aussi, je n'ai été qu'une fois stagiaire, mais entendre "oui, mais, ce n'est pas que mon enfant ne comprend pas, c'est juste qu'il n'y a pas assez d'exemples illustrés/ que le problème n'est pas adapté à sa réalité profonde/ que les textes vus en classe ne l'intéressent pas/que la façon d'enseigner n'est pas adapter au pauvre petit..." ça met en beau calvaire. Désolée, mais c'est qui le professionnel ? Pas vous.
C'est pas parce qu'on a réussit le primaire qu'on peut l'enseigner. Est ce que c'est parce que vous avez survécu à un quadruple pontage que vous dites quoi faire au chirurgien ? Non ? Ben même ostifie d'affaire à l'école !
Bon, désolée pour la vulgarité, et aussi, sachez que je sais que ce n'est pas tous les parents qui sont comme je l'ai décrit. Ce n'est qu'une minorité, mais ça minorité avec laquelle les enseignants doivent le plus intéragir...
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
Anecdote de basket :
Un père est rentré dans le gymnase donner des conseils à son petit et lui dire de faire passer le message qu'il (le petit) est capable de lancer au panier. Rentré ! De même ! Sans même me prêter attention !!
Il a fallu que j'intervienne, que je lui dise qu'il ne pouvait pas rentrer comme ça, que s'il voulait parler à son jeune, c'était à la pause ou à la fin du cours ou qu'il devait passer (à la limite) par moi, que ça pouvait intimider les autres enfants. (Et il pompait parce qu'il me parlait en anglais et que je lui répondais en français).
Lui, ne voyait pas ce que cela avait d'intimidant. Il ne faisait que gueuler des instructions à son fiston, après tout !
L'argument massu :
- À l'école, entrez vous dans la classe pour dire à votre gars comment faire ?
- No.
- Ici, c'est pareil. Je vous prierais d'attendre la pause ou la fin du cours, les parents ne sont pas autorisés à entrer dans le gymnase durant le cours.
Il sortit du gymnase en maudit, et moi, j'avais une montée d'adrénaline... Mais bon, ça va faire, de se faire marcher sur les pieds !
J'en ai marre. Marre qu'on croit que l'école est responsable de l'"élevage des enfants. J'ai lu, sur la blogosphère, plusieurs billets, soit sur le retour des cours d'éducation sexuelle à l'école, soit sur le fait que l'école devrait sensibiliser les jeunes à l'environnement (sur la mère blogue)...
Non, mais on peut-tu se dire qu'à un moment donné, les parents ont une job à faire, eux aussi ? Ça me désole que des professeurs soient obligés de donner des cours d'éducation sexuelle parce qu'il y a des parents trop morons pour le faire.
Quoi ? Vous n'êtes pas à l'aise de parler de ça avec votre enfants ? C'est le vôtre, ostie de tabarnak !!! Le VÔTRE !!! En quoi et pourquoi son enseignant serait mieux placé ? Parce qu'il est formé ? Soyons honnête, pas plus que vous, chers parents, pas plus que vous. Qu'est ce qu'il fait ? Il cherche dans des livres et sur internet les informations appropriées afin de faire passer le message.
Et je ne vois pas pourquoi il serait plus à l'aise. C'est vrai que de parler sexualité avec 25 jeunes pré-ados "full hormones", c'est pas mal moins gênant que d'en parler avec son enfant qu'on connait.
Arrêtez de penser que c'est la job de l'école dès que ça fait votre affaire.
Pis je ne vois pas non plus pourquoi ce serait le travail exclusif de l'école de sensibiliser les jeunes à l'environnement et la nature. En fait, je ne vois pas du tout en quoi c'est le travail de l'école. Si l'enseignant a le goût, le temps, d'excellentes idées pour l'intégrer dans sa matière, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas à l'école de les faire sortir marcher dehors. Ce n'est pas non plus à l'école de parler que c'est important d'aller jouer dehors, de bien manger, de faire du sport, de se brosser les dents et de prendre une douche.
C'est le travail du parent !
Le travail du parent, ce n'est pas d'aller reconduire son enfant au service de garde, d'espérer que celui-ci s'élève tout seul et de se plaindre à l'école lorsque ce dernier est mal-élevé ou qu'il échoue des cours.
L'école est là pour éduquer, pour ouvrir l'esprit, pour sensibiliser à la politique, la géographie, l'histoire, pour montrer à écrire, lire, compter, développer sa pensée critique. Et savez-vous quoi ? Tout ça, c'ets un travail d'équipe entre l'école ET le parent.
Et arrêtez de dire que c'est parce que l'enseignant de votre enfant ne veut rien savoir de vous. C'est 95% du temps faux. Si vous l'appelez en l'insultant et disant qu'il ne comprend pas votre petit Einstein, il se peut qu'il soit réticent à écouter vos judicieux conseils.
Pis une autre chose en passant, des Einsteins incompris, il n'y en a pas 25 par classes, il n'y en a rarement un. Et l'enseignement personnalisé, avec 25 enfants, dont 15 avec des difficultés d'apprentissage, c'est pas mal "tought". Donc, c'est triste, mais oui, c'est les plus forts qui écopent. Ne vous plaignez pas au prof, il fait ce qu'il peut. Plaignez vous en haut.
Aussi, je n'ai été qu'une fois stagiaire, mais entendre "oui, mais, ce n'est pas que mon enfant ne comprend pas, c'est juste qu'il n'y a pas assez d'exemples illustrés/ que le problème n'est pas adapté à sa réalité profonde/ que les textes vus en classe ne l'intéressent pas/que la façon d'enseigner n'est pas adapter au pauvre petit..." ça met en beau calvaire. Désolée, mais c'est qui le professionnel ? Pas vous.
C'est pas parce qu'on a réussit le primaire qu'on peut l'enseigner. Est ce que c'est parce que vous avez survécu à un quadruple pontage que vous dites quoi faire au chirurgien ? Non ? Ben même ostifie d'affaire à l'école !
Bon, désolée pour la vulgarité, et aussi, sachez que je sais que ce n'est pas tous les parents qui sont comme je l'ai décrit. Ce n'est qu'une minorité, mais ça minorité avec laquelle les enseignants doivent le plus intéragir...
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Anecdote de basket :
Un père est rentré dans le gymnase donner des conseils à son petit et lui dire de faire passer le message qu'il (le petit) est capable de lancer au panier. Rentré ! De même ! Sans même me prêter attention !!
Il a fallu que j'intervienne, que je lui dise qu'il ne pouvait pas rentrer comme ça, que s'il voulait parler à son jeune, c'était à la pause ou à la fin du cours ou qu'il devait passer (à la limite) par moi, que ça pouvait intimider les autres enfants. (Et il pompait parce qu'il me parlait en anglais et que je lui répondais en français).
Lui, ne voyait pas ce que cela avait d'intimidant. Il ne faisait que gueuler des instructions à son fiston, après tout !
L'argument massu :
- À l'école, entrez vous dans la classe pour dire à votre gars comment faire ?
- No.
- Ici, c'est pareil. Je vous prierais d'attendre la pause ou la fin du cours, les parents ne sont pas autorisés à entrer dans le gymnase durant le cours.
Il sortit du gymnase en maudit, et moi, j'avais une montée d'adrénaline... Mais bon, ça va faire, de se faire marcher sur les pieds !
mardi 2 novembre 2010
Sportifs et théâtreux.
Hey ! Ça fait longtemps !! Je serai plus assidue, promis... C'est simplement que je suis dans un programme stimulant qui me demande un peu plus de temps que l'enseignement primaire. Et que l'Amoureux me demande beaucoup de temps (hooooonnnn).
Je voulais juste vous parler des mes petites monstres un peu. Cette année, j'ai deux groupes (un de basket, un de théâtre) et au début, j'étais convaincue que c'était les pire de ma courte carrière en animation. Mes sportifs étaient arrogants, insolents, énervés, incapable de se concentrer et un peu violent. Mes théâtreux (oui, oui, théâtreux) étaient plus que bavards, dissipés, gigoteux et, eux aussi, pas mal insolent. Je sais que normalement, les théâtreux sont bavards et dissipés, je ne fais que me rappeler mes années de théâtre et je sais que je n'étais pas un modèle, mais les années passées, j'avais un ou deux clowns que j'avais à calmer et dix timides à sortir de leur coquille, et non pas l'inverse.
Pour les sportifs, c'était ma première expérience auprès d'eux et je me suis souvent demandée pourquoi j'avais accepté. Je suis très "peace and love" et la mentalité des sportifs m'a beaucoup secouée. Les plaintes de parents, les parents qui entrent dans le gymnase pour s'occuper de leur "pôôôôôôvreeeeeee" petit de dix ans qui "fake" une douleur insoutenable au ventre parce qu'il a échappé le ballon (bon, ce n'est qu'un parent, et je vais vous raconter l'anecdote sous peu), le harcèlement pour que j'ai un sifflet... Bref, depuis que j'ai un sifflet, je fais exactement la même chose qu'avant, mais sans plainte de parents, parce que j'ai un sifflet... J'étais obligées de jouer au sergent avec mes sportifs et ce n'est pas du tout ma personnalité. Je suis plus du genre "rappel à l'ordre lorsque vraiment nécessaire, mais renforcement positif à la tonne sinon" et cela ne marchait pas du tout. Dès que je leurs faisais un compliment, ils se désorganisaient, ils s'énervaient et jouaient tout croche.
Je commence à pouvoir être fine avec eux depuis vendredi dernier. Parce que j'ai prouvé que je pouvais être chienne. Ça me dérange, parce que j'ai l'impression d'être méchante pour rien. Mais bon, au dernier cours, j'ai compris pourquoi j'ai dit oui. Parce que des enfants, sportifs ou pas, ça ne veut que bien faire. Même s'ils sont intenses, ils n'ont pas un mauvais fond. Ils sont souriants, ils espèrent se dépasser. Depuis que je suis "Sergent Future Prof", ils veulent mon approbation. Ils me disent que le cours est cool, qu'ils ont hâte de revenir, qu'ils espèrent que je suis fière d'eux. Ça fait fondre mon coeur. Bien sûr que je suis fière de vous, mes futurs ados, mais quand vous faites n'importe quoi, je suis obligée de sévir. Maintenant que vous avez compris cela, je peux être plus "Future Prof" que "Sergent Futur Prof". En plus, ils se sont vraiment améliorer. Vous devriez les voir se faire des passes, des déplacements, des interceptions... Les paniers ne sont pas aux points, mais ils ont entre 8 et 12 ans et ils jouent dans une école secondaire, alors les paniers sont un peu (beaucoup) trop haut.
Au début, tout le monde se chicanait tout le temps, surtout à propos des passes. Ce qui est drôle, parce que tout le monde avait le ballon de façon équitable, mais à cet âge, on se souvient plus de ce qu'on a pas de ce qu'on a, je suppose... Mais là, après un gros discours sur l'esprit sportif, le travail d'équipe et les bons comportements, il n'y a plus de problème. J'avais eu plusieurs fois cette discussion avec eux, mais je faisais des blagues, pour faire passer la pilule, mais il y a deux cours, je les ai engueulé vertement, et tadaaam, magie, le message est passé. Avant, ils s'insultaient entre eux !! J'ai du en mettre sur le banc pour comportement anti-sportif, cela a calmé les esprits de tous.
Mais maintenant, mes sportifs, je les adore. Ils sont attachants, malgré leur désir de montré qu'ils sont "hommes". Leur sourire de fièreté après un match où ils sont essouflés et que j'exige qu'ils continuent encore un peu "parce qu'ils ne sont pas des grands-pères après tout", ou que je leurs de sortir le banc pour les parents est absolument magnifique. "On est pas des vieux, nous, Future Prof, on est capable, nous". Mais oui les hommes, mais oui...
Mes théâtreux... Ah la la la la... Eux non plus, ils n'ont pas un mauvais fond. Il faut juste canaliser leur énergie. Ils sont tout aussi adorables qu'allumés. C'est la première fois que j'ai un groupe aussi nombreux, et aussi vieux, alors leurs hormones d'ado (j'enseigne au 8-12 ans, comme pour le basket, mais je n'en ai que 3 de 8 ans, et 9 de 10-12 ans) se font sentir. Des histoires de flirt, d'attitude de série pour ados et d'insolence à mon encontre, c'est la première fois que je dois "dealer" avec ça (au théâtre, je veux dire). Là aussi, j'ai dû sévir un peu, mais après que j'en ai envoyé un se calmer dans le couloir, le groupe entier s'est remis à sa place. J'ai dû aussi avoir une discussion avec deux de mes plus vieux (séparés, pour ne pas faire de malaise), disant qu'être amoureux, ou se plaire, c'est normal, surtout à leur âge, mais que dans le cours de théâtre, s'était déplacé. Que s'ils voulaient se voir en dehors du cours pour s'amuser (pas d'arrières pensées là... Coquins, ils ne sont pas si pire nos jeunes ados), qu'ils pouvaient s'échanger leur numéro, mais pas de minouchage dans mon cours. Ce n'était pas encore arrivé, mais vaut mieux prévenir que guérir.
J'ai mes deux petites soeurs arabes, dont la plus vieille me fait tellement d'attitude que j'ai du lui dire que si elle ne voulait pas venir, elle n'y était vraiment pas obligée. C'est toujours un choc de culture à chaque année... À chaque fois, mes petites arabes sont plus divas et drama queen que tout le monde et moi, les princesses qui boudent, ça me mets hors de moi. En plus, leur mère est presque toujours en retard, si ce n'est pas pour le début du cours, c'est pour aller les rechercher... Et la mère, un peu surprotectrice, mais très gentille malgré tout, qui vient me voir... "Vous savez, ma dernière, elle n'a que huit ans, vous êtes sûres que ça ira ? Est ce que vous adaptez vos exercices (ça, là, là, ça me fâche... C'est qui la professionnelle ???)..." Mais oui madame, j'adapte tout, elle n'est pas ma seule de huit ans... Elle se débrouille très bien. C'est sûr, elle est très active et impulsive, mais c'est plus parce qu'elle a huit ans et que normalement, sa soeur l'écrase, que parce qu'elle ne fonctionne pas.
J'ai encore mon petit T, qui est là depuis l'année dernière. Il a de gros problèmes moteurs, de langages et une timidité maladive. Je suis contente qu'il soit revenu, par lui même, m'a-t-il dit de sa grosse voix grave. C'est tellement drôle, un tout petit corps, tout maigre, tout chétif, avec une grosse voix de chanteur rock. On travaille fort avec lui, je lui donne de gros défi. Je le fais parler beaucoup. Il s'est fait un ami dans le cours. C'est le seul que je m'assure qu'il soit avec son ami, parce qu'il y en a tellement à travailler que cela l'encourage. Son ami, c'est un petit gars tellement allumé et bavard, ils font vraiment un bon duo. Il a beau avoir huit ans, il est très mature et très avancé. Normalement, mes jeunes de huit ans, surtout mes garçons, ont de la difficultés à construire une histoire qui se tient, à intéragir avec l'autre sexe, et à faire des personnages "complets" (à leur mesure). Pas lui, pas du tout. Il m'épatate comme dirait ma mère.
Bref, ma gang de théâtre est géniale, maintenant que j'ai augmenté la cadence du cours. Pour la première fois, je n'ai pas eu de plainte concernant la pièce que je leur écrit. Ça doit être une combinaison d'expérience de ma part et de la chimie de groupe. Encore une fois, cette année, ils ont fait qu'un seul groupe, au lieu de plusieurs cliques, et cela me rend fière d'eux. Je leurs dit. Durant la pause, on se met en rond pour manger notre collation et parle de la semaine de tout le monde, on met de la musique et on dance. Vraiment, jai un groupe magique.
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L'anecdote du parent dans le gymnase maintenant...
J'ai une maman "représentante de parents". Elle parle toujours au nom de tous, pour les besoins de son pauvre petit incompris à elle. Au premier cour, elle m'a engueulé devant tout le monde, parce que son jeune n'avait jamais le ballon. "Il est le plus petit de la gang, il faut que TU gère ça aussi...". Pardon ? On n'a pas gardé les moutons ensemble... Surtout que oui, le sien est dans les plus petits, mais pas le plus petits et c'est drôle, le plus petit de la gang a souvent le ballon, parce qu'il est à la bonne place au bon moment...
Et son petit incompris de venir se faire consoler dans les bras de sa mère...
C'est triste pour le jeune. Parce que si sa mère n'était pas comme ça (ou si je n'avais jamais rencontré sa mère), je n'aurais jamais eu un aussi gros problème avec son comportement. Juste un problème, parce qu'il est plaignard, il insulte les autres et discrimine les jeunes différents... Mais là, j'ai un GROS problème avec lui.
`
Le deuxième cours, je fais attendre les parents en dehors du gymnase, après tout, il y a une vitre pour qu'ils puissent regarder, s'ils le veulent.
Ensuite, je remarque que le petit incompris, il croit qu'on est dans mon cours de théâtre. Dès qu'il échappe le ballon ou qu'il n'a pas assez attention, il pleure parce que le ballon était lancé trop fort. J'utilise donc la merveilleuse tactique de l'ignorer et lorsque c'est trop intense, je le renvois au jeu. Cette fois là, je réglais déjà un problème sur le terrain des grands (je gère deux terrains à la fois) quand mon drama queen décide de se jeter à terre pour un ballon reçu dans le ventre, supposément trop fort. J'avais tout vu du coin de l'oeil et voyant qu'il jouait la comédie, j'ai d'abord réglé mon problème chez les grands... Et l'autre de se rouler en boule, de crier et pleurer de plus en plus fort.
Et là, sa mère entre dans le gymnase.
J'ai vu bleu, noir, rouge, bref, j'étais verte de colère. Ce n'était pas du tout la première fois que j'avais des problèmes et avec la mère, et avec le petit.
Je lui ai jeté un regard. Je suppose qu'il devait être convaincant, parce qu'elle est retournée de bord sans attendre. Et j'ai jeter le même regard au jeune, il s'est relevé et tout allait bien. Comme par magie.
Bref, moi, ce genre de parent là, je leurs ferais suivre un cour de parentalité...
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Ouain... Je devrais écrire plus souvent, ce serait de moins long post... Je promets d'être plus assidue, mais ça, je vous l'ai déjà dit.
Je voulais juste vous parler des mes petites monstres un peu. Cette année, j'ai deux groupes (un de basket, un de théâtre) et au début, j'étais convaincue que c'était les pire de ma courte carrière en animation. Mes sportifs étaient arrogants, insolents, énervés, incapable de se concentrer et un peu violent. Mes théâtreux (oui, oui, théâtreux) étaient plus que bavards, dissipés, gigoteux et, eux aussi, pas mal insolent. Je sais que normalement, les théâtreux sont bavards et dissipés, je ne fais que me rappeler mes années de théâtre et je sais que je n'étais pas un modèle, mais les années passées, j'avais un ou deux clowns que j'avais à calmer et dix timides à sortir de leur coquille, et non pas l'inverse.
Pour les sportifs, c'était ma première expérience auprès d'eux et je me suis souvent demandée pourquoi j'avais accepté. Je suis très "peace and love" et la mentalité des sportifs m'a beaucoup secouée. Les plaintes de parents, les parents qui entrent dans le gymnase pour s'occuper de leur "pôôôôôôvreeeeeee" petit de dix ans qui "fake" une douleur insoutenable au ventre parce qu'il a échappé le ballon (bon, ce n'est qu'un parent, et je vais vous raconter l'anecdote sous peu), le harcèlement pour que j'ai un sifflet... Bref, depuis que j'ai un sifflet, je fais exactement la même chose qu'avant, mais sans plainte de parents, parce que j'ai un sifflet... J'étais obligées de jouer au sergent avec mes sportifs et ce n'est pas du tout ma personnalité. Je suis plus du genre "rappel à l'ordre lorsque vraiment nécessaire, mais renforcement positif à la tonne sinon" et cela ne marchait pas du tout. Dès que je leurs faisais un compliment, ils se désorganisaient, ils s'énervaient et jouaient tout croche.
Je commence à pouvoir être fine avec eux depuis vendredi dernier. Parce que j'ai prouvé que je pouvais être chienne. Ça me dérange, parce que j'ai l'impression d'être méchante pour rien. Mais bon, au dernier cours, j'ai compris pourquoi j'ai dit oui. Parce que des enfants, sportifs ou pas, ça ne veut que bien faire. Même s'ils sont intenses, ils n'ont pas un mauvais fond. Ils sont souriants, ils espèrent se dépasser. Depuis que je suis "Sergent Future Prof", ils veulent mon approbation. Ils me disent que le cours est cool, qu'ils ont hâte de revenir, qu'ils espèrent que je suis fière d'eux. Ça fait fondre mon coeur. Bien sûr que je suis fière de vous, mes futurs ados, mais quand vous faites n'importe quoi, je suis obligée de sévir. Maintenant que vous avez compris cela, je peux être plus "Future Prof" que "Sergent Futur Prof". En plus, ils se sont vraiment améliorer. Vous devriez les voir se faire des passes, des déplacements, des interceptions... Les paniers ne sont pas aux points, mais ils ont entre 8 et 12 ans et ils jouent dans une école secondaire, alors les paniers sont un peu (beaucoup) trop haut.
Au début, tout le monde se chicanait tout le temps, surtout à propos des passes. Ce qui est drôle, parce que tout le monde avait le ballon de façon équitable, mais à cet âge, on se souvient plus de ce qu'on a pas de ce qu'on a, je suppose... Mais là, après un gros discours sur l'esprit sportif, le travail d'équipe et les bons comportements, il n'y a plus de problème. J'avais eu plusieurs fois cette discussion avec eux, mais je faisais des blagues, pour faire passer la pilule, mais il y a deux cours, je les ai engueulé vertement, et tadaaam, magie, le message est passé. Avant, ils s'insultaient entre eux !! J'ai du en mettre sur le banc pour comportement anti-sportif, cela a calmé les esprits de tous.
Mais maintenant, mes sportifs, je les adore. Ils sont attachants, malgré leur désir de montré qu'ils sont "hommes". Leur sourire de fièreté après un match où ils sont essouflés et que j'exige qu'ils continuent encore un peu "parce qu'ils ne sont pas des grands-pères après tout", ou que je leurs de sortir le banc pour les parents est absolument magnifique. "On est pas des vieux, nous, Future Prof, on est capable, nous". Mais oui les hommes, mais oui...
Mes théâtreux... Ah la la la la... Eux non plus, ils n'ont pas un mauvais fond. Il faut juste canaliser leur énergie. Ils sont tout aussi adorables qu'allumés. C'est la première fois que j'ai un groupe aussi nombreux, et aussi vieux, alors leurs hormones d'ado (j'enseigne au 8-12 ans, comme pour le basket, mais je n'en ai que 3 de 8 ans, et 9 de 10-12 ans) se font sentir. Des histoires de flirt, d'attitude de série pour ados et d'insolence à mon encontre, c'est la première fois que je dois "dealer" avec ça (au théâtre, je veux dire). Là aussi, j'ai dû sévir un peu, mais après que j'en ai envoyé un se calmer dans le couloir, le groupe entier s'est remis à sa place. J'ai dû aussi avoir une discussion avec deux de mes plus vieux (séparés, pour ne pas faire de malaise), disant qu'être amoureux, ou se plaire, c'est normal, surtout à leur âge, mais que dans le cours de théâtre, s'était déplacé. Que s'ils voulaient se voir en dehors du cours pour s'amuser (pas d'arrières pensées là... Coquins, ils ne sont pas si pire nos jeunes ados), qu'ils pouvaient s'échanger leur numéro, mais pas de minouchage dans mon cours. Ce n'était pas encore arrivé, mais vaut mieux prévenir que guérir.
J'ai mes deux petites soeurs arabes, dont la plus vieille me fait tellement d'attitude que j'ai du lui dire que si elle ne voulait pas venir, elle n'y était vraiment pas obligée. C'est toujours un choc de culture à chaque année... À chaque fois, mes petites arabes sont plus divas et drama queen que tout le monde et moi, les princesses qui boudent, ça me mets hors de moi. En plus, leur mère est presque toujours en retard, si ce n'est pas pour le début du cours, c'est pour aller les rechercher... Et la mère, un peu surprotectrice, mais très gentille malgré tout, qui vient me voir... "Vous savez, ma dernière, elle n'a que huit ans, vous êtes sûres que ça ira ? Est ce que vous adaptez vos exercices (ça, là, là, ça me fâche... C'est qui la professionnelle ???)..." Mais oui madame, j'adapte tout, elle n'est pas ma seule de huit ans... Elle se débrouille très bien. C'est sûr, elle est très active et impulsive, mais c'est plus parce qu'elle a huit ans et que normalement, sa soeur l'écrase, que parce qu'elle ne fonctionne pas.
J'ai encore mon petit T, qui est là depuis l'année dernière. Il a de gros problèmes moteurs, de langages et une timidité maladive. Je suis contente qu'il soit revenu, par lui même, m'a-t-il dit de sa grosse voix grave. C'est tellement drôle, un tout petit corps, tout maigre, tout chétif, avec une grosse voix de chanteur rock. On travaille fort avec lui, je lui donne de gros défi. Je le fais parler beaucoup. Il s'est fait un ami dans le cours. C'est le seul que je m'assure qu'il soit avec son ami, parce qu'il y en a tellement à travailler que cela l'encourage. Son ami, c'est un petit gars tellement allumé et bavard, ils font vraiment un bon duo. Il a beau avoir huit ans, il est très mature et très avancé. Normalement, mes jeunes de huit ans, surtout mes garçons, ont de la difficultés à construire une histoire qui se tient, à intéragir avec l'autre sexe, et à faire des personnages "complets" (à leur mesure). Pas lui, pas du tout. Il m'épatate comme dirait ma mère.
Bref, ma gang de théâtre est géniale, maintenant que j'ai augmenté la cadence du cours. Pour la première fois, je n'ai pas eu de plainte concernant la pièce que je leur écrit. Ça doit être une combinaison d'expérience de ma part et de la chimie de groupe. Encore une fois, cette année, ils ont fait qu'un seul groupe, au lieu de plusieurs cliques, et cela me rend fière d'eux. Je leurs dit. Durant la pause, on se met en rond pour manger notre collation et parle de la semaine de tout le monde, on met de la musique et on dance. Vraiment, jai un groupe magique.
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L'anecdote du parent dans le gymnase maintenant...
J'ai une maman "représentante de parents". Elle parle toujours au nom de tous, pour les besoins de son pauvre petit incompris à elle. Au premier cour, elle m'a engueulé devant tout le monde, parce que son jeune n'avait jamais le ballon. "Il est le plus petit de la gang, il faut que TU gère ça aussi...". Pardon ? On n'a pas gardé les moutons ensemble... Surtout que oui, le sien est dans les plus petits, mais pas le plus petits et c'est drôle, le plus petit de la gang a souvent le ballon, parce qu'il est à la bonne place au bon moment...
Et son petit incompris de venir se faire consoler dans les bras de sa mère...
C'est triste pour le jeune. Parce que si sa mère n'était pas comme ça (ou si je n'avais jamais rencontré sa mère), je n'aurais jamais eu un aussi gros problème avec son comportement. Juste un problème, parce qu'il est plaignard, il insulte les autres et discrimine les jeunes différents... Mais là, j'ai un GROS problème avec lui.
`
Le deuxième cours, je fais attendre les parents en dehors du gymnase, après tout, il y a une vitre pour qu'ils puissent regarder, s'ils le veulent.
Ensuite, je remarque que le petit incompris, il croit qu'on est dans mon cours de théâtre. Dès qu'il échappe le ballon ou qu'il n'a pas assez attention, il pleure parce que le ballon était lancé trop fort. J'utilise donc la merveilleuse tactique de l'ignorer et lorsque c'est trop intense, je le renvois au jeu. Cette fois là, je réglais déjà un problème sur le terrain des grands (je gère deux terrains à la fois) quand mon drama queen décide de se jeter à terre pour un ballon reçu dans le ventre, supposément trop fort. J'avais tout vu du coin de l'oeil et voyant qu'il jouait la comédie, j'ai d'abord réglé mon problème chez les grands... Et l'autre de se rouler en boule, de crier et pleurer de plus en plus fort.
Et là, sa mère entre dans le gymnase.
J'ai vu bleu, noir, rouge, bref, j'étais verte de colère. Ce n'était pas du tout la première fois que j'avais des problèmes et avec la mère, et avec le petit.
Je lui ai jeté un regard. Je suppose qu'il devait être convaincant, parce qu'elle est retournée de bord sans attendre. Et j'ai jeter le même regard au jeune, il s'est relevé et tout allait bien. Comme par magie.
Bref, moi, ce genre de parent là, je leurs ferais suivre un cour de parentalité...
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Ouain... Je devrais écrire plus souvent, ce serait de moins long post... Je promets d'être plus assidue, mais ça, je vous l'ai déjà dit.
jeudi 7 octobre 2010
La solution à tout, délire entre l'Amoureux et moi
L'Amoureux et moi-même avons régler les problèmes de toute une société, aujourd'hui. En ayant un délire msn digne de nos meilleures conversations, que je me plais à partager avec vous...
Future Prof: Je suis en train de me faire demander en mariage...
L'Amoureux dit : Comment ça?
Future Prof : Bien, je vieillis, alors il faut que je me maries rapidement, si je ne veux pas être vieilles filles. Bientôt, je serai passé date...
L'Amoureux dit : Je n'ai pas vu de date imprimée sur toi pourtant.
Future Prof dit : Pas encore, mais attends... Quand on est une fille, le tatou apparaît après... Il se marque "EXPIRÉE" sur le bas du dos.
L'Amoureux dit : Ah !Ah ! Ah ! Ce n'est pas drôle... Tu ne sais jamais quand ça peut apparaître. Au pire tu rajoute "PAS" devant.
Future Prof dit : Mais selon les bonnes vieilles traditions, je sais que ce sera bientôt, après tout, selon les mêmes traditions qui disent que passée 21-22 ans, une fille n'est plus très bonne à marier. Il doit avoir y quelque chose qui cloche avec cette fille, après tout !
L'Amoureux dit : Elles n'allaient pas aux études dans ce temps là ! Ça change un peu.
L'Amoureux dit : Ah, c'est sûr... Quoique je fais attention pour ne pas être trop intelligente, après tout, une femme va à l'université pour avoir un mari... Et elle y va simplement pour être capable de soutenir une conversation avec son seigneur et maître...
L'Amoureux dit : Clairement. Les cours de base sont cuisine 303 et ménage 101?
Future Prof dit : Oui, entretien ménager, ça comprend la couture des boutons et la confection des tartes. Après, un peu d'histoire, pour savoir de quoi son seigneur et maître nous parle, mais pas trop... Sinon, on pourrait développer un opinion différente de celle de son mari.
L'Amoureux dit : Même si c'était le cas, il faudrait juste ne pas la dire.
Future Prof dit : Ben voyons, Amoureux, tout le monde sait que les femmes sont des êtres irréfléchis, bavards, irrationnels et impulsifs, elles ne pourraient jamais avoir la logique nécessaire pour garder une opinion divergente de celle de son mari. C'est pour ça qu'on ne devrait pas avoir le droit de gérer un compte, de signer un achat ou de voter. Tu imagines, en votant avec une opinion, elle pourrait voter différemment que son mari et annuler son vote !
L'Amoureux dit : Tu as plein de bonnes idées. Je devrais écrire ça dans un livre, Il me semble que plus de femmes devraient le savoir.
Future Prof dit : Mouain, c'est ça que je me dis aussi, mais à chaque fois que j'en parle, le lendemain, il y a une poupée à mon effigie qui est pendue et brûlée, avec une lettre de haine signé les "féministes". Je ne vois pas trop de qui on parle mais bon...Ça gâche le paysage devant chez moi...
L'Amoureux dit : Fais-toi Z'en pas, c'est seulement des gens haineux. Ils vont changer d'idée à la longue. Comme pour les noirs.
Future Prof dit :D'ailleurs, en parlant d'eux, j'ai aussi une idée de livre, pour les aider à trouver leur place hors des ghetto de ce monde... Dans le temps de l'esclavagisme, il n'y avait pas de problème de gang de rue, ni de ghetto, je crois que la solution n'est pas loin...
L'Amoureux dit : Tu as bien raison, dans le fond ils ont juste besoin de direction (imposée).
Future Prof dit : Dans tout les cas... On va finir par avoir un monde meilleur ! La preuve : Tout les vieux le disent : Dans le bon vieux temps, c'était mieux !
Alors voilà ! On a réglé tous les problèmes !!!
Future Prof: Je suis en train de me faire demander en mariage...
L'Amoureux dit : Comment ça?
Future Prof : Bien, je vieillis, alors il faut que je me maries rapidement, si je ne veux pas être vieilles filles. Bientôt, je serai passé date...
L'Amoureux dit : Je n'ai pas vu de date imprimée sur toi pourtant.
Future Prof dit : Pas encore, mais attends... Quand on est une fille, le tatou apparaît après... Il se marque "EXPIRÉE" sur le bas du dos.
L'Amoureux dit : Ah !Ah ! Ah ! Ce n'est pas drôle... Tu ne sais jamais quand ça peut apparaître. Au pire tu rajoute "PAS" devant.
Future Prof dit : Mais selon les bonnes vieilles traditions, je sais que ce sera bientôt, après tout, selon les mêmes traditions qui disent que passée 21-22 ans, une fille n'est plus très bonne à marier. Il doit avoir y quelque chose qui cloche avec cette fille, après tout !
L'Amoureux dit : Elles n'allaient pas aux études dans ce temps là ! Ça change un peu.
L'Amoureux dit : Ah, c'est sûr... Quoique je fais attention pour ne pas être trop intelligente, après tout, une femme va à l'université pour avoir un mari... Et elle y va simplement pour être capable de soutenir une conversation avec son seigneur et maître...
L'Amoureux dit : Clairement. Les cours de base sont cuisine 303 et ménage 101?
Future Prof dit : Oui, entretien ménager, ça comprend la couture des boutons et la confection des tartes. Après, un peu d'histoire, pour savoir de quoi son seigneur et maître nous parle, mais pas trop... Sinon, on pourrait développer un opinion différente de celle de son mari.
L'Amoureux dit : Même si c'était le cas, il faudrait juste ne pas la dire.
Future Prof dit : Ben voyons, Amoureux, tout le monde sait que les femmes sont des êtres irréfléchis, bavards, irrationnels et impulsifs, elles ne pourraient jamais avoir la logique nécessaire pour garder une opinion divergente de celle de son mari. C'est pour ça qu'on ne devrait pas avoir le droit de gérer un compte, de signer un achat ou de voter. Tu imagines, en votant avec une opinion, elle pourrait voter différemment que son mari et annuler son vote !
L'Amoureux dit : Tu as plein de bonnes idées. Je devrais écrire ça dans un livre, Il me semble que plus de femmes devraient le savoir.
Future Prof dit : Mouain, c'est ça que je me dis aussi, mais à chaque fois que j'en parle, le lendemain, il y a une poupée à mon effigie qui est pendue et brûlée, avec une lettre de haine signé les "féministes". Je ne vois pas trop de qui on parle mais bon...Ça gâche le paysage devant chez moi...
L'Amoureux dit : Fais-toi Z'en pas, c'est seulement des gens haineux. Ils vont changer d'idée à la longue. Comme pour les noirs.
Future Prof dit :D'ailleurs, en parlant d'eux, j'ai aussi une idée de livre, pour les aider à trouver leur place hors des ghetto de ce monde... Dans le temps de l'esclavagisme, il n'y avait pas de problème de gang de rue, ni de ghetto, je crois que la solution n'est pas loin...
L'Amoureux dit : Tu as bien raison, dans le fond ils ont juste besoin de direction (imposée).
Future Prof dit : Dans tout les cas... On va finir par avoir un monde meilleur ! La preuve : Tout les vieux le disent : Dans le bon vieux temps, c'était mieux !
Alors voilà ! On a réglé tous les problèmes !!!
mercredi 29 septembre 2010
L'Amoureux et autre...
Bonjour !
Je suis désolée, ça fait longtemps qu'on s'est parlé... Je n'avais pas grand chose à dire et j'étais souvent avec mon nouvel amoureux. Bon, ça fait un mois et demi qu'on se fréquente et là, c'est officiel, alors je me suis dit que cétait le moment de vous en parler un peu. Comme il y a eu beaucoup de changement dans ma vie amoureuse ces derniers temps, j'ai décidé d'attendre un peu avant de vous parler. Mais là, là, là, quand même, ça fait un mois et demi !!! C'est un nouveau couple officiel !! Je crois que je l'aime pour vrai. Quand je pense à lui, je ressens quelque chose de tellement fort dans mes trippes. Je rêvasses, je souris... Bref, ça va bien !
Dans les autres sujets, j'ai fait ma demande de changement de Bac officiel, alors je serai sous peu réellement en littérature.
Avec la plus grande ironie du monde, je suis professeur de basket-ball pour ma ville... C'est ironique parce que je ne suis pas du tout, du tout, du-tout sportive. Genre, je ne savais même pas combien de personne il y a dans une équipe de basket-ball avant le premier cour. Ça se passe moyen bien. Les sportifs et moi, peu importe leur âge, on ne s'entend pas très bien. Et puis, je ne m'entends surtout pas très bien avec leurs parents. Donc, après un premier cour chaotique, j'ai rectifié mon fonctionnement. 4 équipes au lieu de deux, et donc, les petits contre les petits et les grands contre les grands. Les jeunes s'amusent beaucoup et sont redevenus respectueux envers moi... Sauf que leurs parents... Ahhh que je les utiliserais comme ballon !! Lorsque ce n'est pas le groupe de parents des petits qui montent aux barricades pour me crier dessus (j'ai utiliser tout le professionalisme et le self control que je suis capable pour les rembarrer) parce que leurs petites 8èmes merveilles du monde n'ont pas assez souvent le ballon, c'est le groupe de parents des grands qui vient (relativement poliement, comparé au premier groupe) me faire remarquer qu'en arbitant deux matchs à la fois, je ne remarque pas les erreurs de tous et donc, que leurs petits joueurs de la NBA n'apprennent pas suffisament.
Il faut que je précise que je ne suis pas réellement prof de basket mais plus animatrice de basket. Je ne devrais pas donner en cours, je ne devrais même pas parler du cours, selon la description et selon ce que mes boss demandent. Mais dûes aux nombreuses plaintes en trois cours, on a modifier le fonctionnement, tout en rappelant que ce n'est pas un cours, mais plus une série de matchs amicaux simplement pour les faire courir un peu...
J'ai aussi commencé les cours de théâtres. 12 petits diables que j'adore. C'était le premier cours samedi, et ils forment déjà un super groupe uni. Ils jasent, ils jasent, ils jasent... Normalement, je n'ai qu'un ou deux clowns et des grands timides. Mais là, c'est l'inverse, un timide (le même que l'année dernière, je dois faire de grands efforts pour ne pas le mettre dans mon sac à dos et le ramener chez moi) et 11 clowns pleins d'énergie. Ça va être du sport !! Ça me console du basket, les jeunes sont aussi adorables qu'au basket, mais les parents sont vraiment plus compréhensifs, gentils, polis et respectueux...
Bref, la routine...
Je suis désolée, ça fait longtemps qu'on s'est parlé... Je n'avais pas grand chose à dire et j'étais souvent avec mon nouvel amoureux. Bon, ça fait un mois et demi qu'on se fréquente et là, c'est officiel, alors je me suis dit que cétait le moment de vous en parler un peu. Comme il y a eu beaucoup de changement dans ma vie amoureuse ces derniers temps, j'ai décidé d'attendre un peu avant de vous parler. Mais là, là, là, quand même, ça fait un mois et demi !!! C'est un nouveau couple officiel !! Je crois que je l'aime pour vrai. Quand je pense à lui, je ressens quelque chose de tellement fort dans mes trippes. Je rêvasses, je souris... Bref, ça va bien !
Dans les autres sujets, j'ai fait ma demande de changement de Bac officiel, alors je serai sous peu réellement en littérature.
Avec la plus grande ironie du monde, je suis professeur de basket-ball pour ma ville... C'est ironique parce que je ne suis pas du tout, du tout, du-tout sportive. Genre, je ne savais même pas combien de personne il y a dans une équipe de basket-ball avant le premier cour. Ça se passe moyen bien. Les sportifs et moi, peu importe leur âge, on ne s'entend pas très bien. Et puis, je ne m'entends surtout pas très bien avec leurs parents. Donc, après un premier cour chaotique, j'ai rectifié mon fonctionnement. 4 équipes au lieu de deux, et donc, les petits contre les petits et les grands contre les grands. Les jeunes s'amusent beaucoup et sont redevenus respectueux envers moi... Sauf que leurs parents... Ahhh que je les utiliserais comme ballon !! Lorsque ce n'est pas le groupe de parents des petits qui montent aux barricades pour me crier dessus (j'ai utiliser tout le professionalisme et le self control que je suis capable pour les rembarrer) parce que leurs petites 8èmes merveilles du monde n'ont pas assez souvent le ballon, c'est le groupe de parents des grands qui vient (relativement poliement, comparé au premier groupe) me faire remarquer qu'en arbitant deux matchs à la fois, je ne remarque pas les erreurs de tous et donc, que leurs petits joueurs de la NBA n'apprennent pas suffisament.
Il faut que je précise que je ne suis pas réellement prof de basket mais plus animatrice de basket. Je ne devrais pas donner en cours, je ne devrais même pas parler du cours, selon la description et selon ce que mes boss demandent. Mais dûes aux nombreuses plaintes en trois cours, on a modifier le fonctionnement, tout en rappelant que ce n'est pas un cours, mais plus une série de matchs amicaux simplement pour les faire courir un peu...
J'ai aussi commencé les cours de théâtres. 12 petits diables que j'adore. C'était le premier cours samedi, et ils forment déjà un super groupe uni. Ils jasent, ils jasent, ils jasent... Normalement, je n'ai qu'un ou deux clowns et des grands timides. Mais là, c'est l'inverse, un timide (le même que l'année dernière, je dois faire de grands efforts pour ne pas le mettre dans mon sac à dos et le ramener chez moi) et 11 clowns pleins d'énergie. Ça va être du sport !! Ça me console du basket, les jeunes sont aussi adorables qu'au basket, mais les parents sont vraiment plus compréhensifs, gentils, polis et respectueux...
Bref, la routine...
mercredi 15 septembre 2010
Nouvelle sans titre
Voici une petite nouvelle que je viens de compléter... Qu'en pensez-vous ?
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Confiture, marmelade, crème, lait.
Confiture, marmelade, crème, lait.
Confiture, marmelade, crème, lait.
Chaque élément était méthodiquement posé, toujours dans le même ordre, comme si elle avait fait cela toute sa vie.
Confiture, marmelade, crème, lait.
Tout tenait dans un équilibre cosmique. Ordre qu’elle n’avait pas décidé. Ni elle, ni personne avant elle. L’Ordre déjà décidé dans un temps immémorial, équilibre innée dont il ne fallait surtout pas déroger.
Confiture : Base cosmique de la vie. Rouge, mouillé, sucré.
Était-ce la base ? Pourquoi ne serait ce pas la marmelade ? Malgré son désir de changement, elle était incapable de modifier l’Ordre. Quelque chose de plus haut l’en empêchait. Comme si, instinctivement, elle savait que cela chamboulerait sa vie. Ce n’était plus qu’une simple suite d’aliments, c’était la vie.
Confiture.
Pourquoi tenait-elle tant à cette pyramide ? Après tout, ce n’est pas grand-chose. Une simple pyramide de garnitures, de compléments, de frivolités. Elle y tenait, à ses frivolités. Sa vie ressemblait justement à cela. À rien d’important. Une vie sans rebonds, sans remous, sans efforts. Elle n’avait laissé aucune marque, même si elle l’avait longtemps espéré.
Confiture, marmelade.
De toute façon, elle n’avait jamais su se fondre dans la masse, encore moins de communiquer avec elle.
Marmelade : Tentative désespérée de faire partie, avec les autres grumeaux, de quelque chose de plus grand.
Confiture.
Marmelade.
Crème.
Lait.
La litanie s’insinuait en elle. Elle se sentait déjà honteuse. Elle devait avoir l’air maniaque. Une maniaque de l’ordre. Un trouble étrange. Elle savait qu’il n’en était rien. Déjà, la colère gonflait ses veines, lui faisait serrer les poings. Tant pis pour la masse. Ce n’était pas la masse qui la rejetait, mais bien elle qui rejetait le commun, le banal. Sa pyramide tombait. Elle, en fait. En morceau. Encore.
Lait, crème, marmelade, confiture.
En désordre, sur sa table. Elle se rejetait elle. Elle s’en voulait de ne pas faire partie de la masse, sans être capable de s’en démarquer pour autant. Elle s’éboulait, se chambardait, se désordonnait. Ne pouvait-elle rien faire comme les autres ? Ne pouvait-elle pas se contenter d’une histoire classique ? Étude, amoureux, maison, enfants, chien blond ?
Non.
Confiture, marmelade, crème.
C’était ça, son histoire classique. Cette pyramide trop de fois refaite sur le même coin de table. Cette répétition offerte aux clients, comme un monstre dans un freak-show. Elle sentait leurs regards, sans même lever la tête. Leurs regards dégouttant de dégoût, posés sur elle, alors qu’ils mangeaient leurs œufs-bacons, salopaient leurs tables, se vantant d’être tant mieux que la pauvre fille, là-bas, à la table du fond, coin fenêtre, toujours la même. Même place. Même pauvre fille. Même routine. Même balourds qui prenaient la même chose mollasse, sans odeur, plein de gras comme leurs yeux et qui jugeaient. Elle sentait le jaune qui coulait contre leurs mentons et elle s’essuyait alors son menton.
Geste inutile pour essayer de se sauver de leurs mires.
Crème.
Elle déposait les récipients doucement, en retenant son souffle, en éloignant leurs souffles chargés de café, de leurs odeurs pestilentielles qui mélangeaient maladroitement le mauvais café et les relents d’alcool de mauvaise qualité que trop avaient abusés la veille.
Et ils se permettaient de juger.
Crème.
Elle leur laissait bien leurs lubies, elle. Pas de haine les visant. Elle les laissait faire leur propre pyramide. Pourquoi se permettaient-ils de venir tout gâcher. Est-ce qu’elle allait leur dire, elle, que c’était futile de travailler dans une usine minable, pour un salaire minable, qu’ils passeraient en alcools minables, dans un appartement minable donnant sur une ruelle minable, où des enfants braillards et sales et malheureux et ayant des parents tout aussi minables s’égosilleraient sur un restant de ballon alors que ces même parents accompliraient le même rituel, se terminant au restaurant de déjeuner minable où ils essaieraient de se convaincre qu’ils n’étaient pas des adultes minables, ou une famille minable, puisqu’ils amenaient tout le monde au restaurant ? Se rattrapant par l’argent, bien plus facile que de l’attention à donner. Un monde minable, avec une logique minable dans un endroit minable. Minable. Minable. MINABLE. Mi. N. A. Ble. Non, elle ne leur dirait pas. Parce qu’elle avait du respect pour l’obsession des autres.
Crème, crème, CRÈME. Confiture, marmelade, crème.
Le dernier pot de crème posé, elle était déjà plus calme. Elle les laisserait à leur vie.
Crème : Abandon total du peu d’espoir qu’elle avait de faire partie de la vie de quelqu’un. De quelque chose.
Ils étaient, eux-aussi, retournés à leur semblant de bonheur familial. Comme si, durant un léger moment d’éternité, tous avaient signé l’accord de faire la paix. De laisser la paix en paix.
Lait.
Elle retenait son souffle. Sa vie finissait là. Elle était une des rares mortelles à savoir quand tout se terminerait.
Confiture, marmelade, crème, lait.
Comme à chaque lait, une amère déception l’envahissait. C’était tout ? Elle souhaitait à chaque une intervention divine qui lui donnerait une autre étape. Un acte à accomplir. Un destin. N’importe quoi, tant que la fin n’était pas déjà là. Stupide lait. Relation amour-haine avec le stupide copeau de lait 2% Québon. Tellement un mauvais jeu de mot. Si sa fin était de mèche avec un mauvais jeu de mot marketing, elle aurait mieux fait de finir plus tôt.
Lait : Amère déception face à la fin.
Confiture, marmelade, crème, lait.
Finalement érigée, sa pyramide se figeait dans le temps. C’était bien la première fois qu’un sentiment d’échec aussi fort habitait son montage. Comme si la confiture, la marmelade, la crème et le lait s’étaient alliés pour lui faire les reproches de sa vie. N’avait-elle pas eu toutes les chances, tout le potentiel ? Qu’en avait-elle fait ? Des pyramides sur les bords des tables ? Des navires de napkins ? Des phares de sucres, des bouées de sucraline ? Elle se défendait, paniquée. Elle avait fait ce qu’elle avait pu. C’était eux qui ne voulaient pas d’elle. Elle ne voulait plus s’imposée. Même la crème ne la défendait plus. Elle n’avait jamais vraiment essayé de s’imposer. Elle avait tout gâché. Il était trop tard.
Une serveuse trop pressée renversa le tout en cognant la table.
Con
Fi
Tu
Re
Mar
Me
La
De
Crè
Me
Lait
Tous dégringolés de leur podium. Les traîtres. Elle leva des yeux reconnaissants à la serveuse embarrassée. La serveuse s’empressa de refaire la pyramide, tout en bafouillant des excuses. Sans un mot, souriante, elle se leva. Elle en avait eu assez. Elle lui laissait cette pyramide, elle n’en avait plus besoin.
Plus de confiture.
Plus de marmelade.
Plus de crème.
Plus de lait.
Elle respirait.
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Confiture, marmelade, crème, lait.
Confiture, marmelade, crème, lait.
Confiture, marmelade, crème, lait.
Chaque élément était méthodiquement posé, toujours dans le même ordre, comme si elle avait fait cela toute sa vie.
Confiture, marmelade, crème, lait.
Tout tenait dans un équilibre cosmique. Ordre qu’elle n’avait pas décidé. Ni elle, ni personne avant elle. L’Ordre déjà décidé dans un temps immémorial, équilibre innée dont il ne fallait surtout pas déroger.
Confiture : Base cosmique de la vie. Rouge, mouillé, sucré.
Était-ce la base ? Pourquoi ne serait ce pas la marmelade ? Malgré son désir de changement, elle était incapable de modifier l’Ordre. Quelque chose de plus haut l’en empêchait. Comme si, instinctivement, elle savait que cela chamboulerait sa vie. Ce n’était plus qu’une simple suite d’aliments, c’était la vie.
Confiture.
Pourquoi tenait-elle tant à cette pyramide ? Après tout, ce n’est pas grand-chose. Une simple pyramide de garnitures, de compléments, de frivolités. Elle y tenait, à ses frivolités. Sa vie ressemblait justement à cela. À rien d’important. Une vie sans rebonds, sans remous, sans efforts. Elle n’avait laissé aucune marque, même si elle l’avait longtemps espéré.
Confiture, marmelade.
De toute façon, elle n’avait jamais su se fondre dans la masse, encore moins de communiquer avec elle.
Marmelade : Tentative désespérée de faire partie, avec les autres grumeaux, de quelque chose de plus grand.
Confiture.
Marmelade.
Crème.
Lait.
La litanie s’insinuait en elle. Elle se sentait déjà honteuse. Elle devait avoir l’air maniaque. Une maniaque de l’ordre. Un trouble étrange. Elle savait qu’il n’en était rien. Déjà, la colère gonflait ses veines, lui faisait serrer les poings. Tant pis pour la masse. Ce n’était pas la masse qui la rejetait, mais bien elle qui rejetait le commun, le banal. Sa pyramide tombait. Elle, en fait. En morceau. Encore.
Lait, crème, marmelade, confiture.
En désordre, sur sa table. Elle se rejetait elle. Elle s’en voulait de ne pas faire partie de la masse, sans être capable de s’en démarquer pour autant. Elle s’éboulait, se chambardait, se désordonnait. Ne pouvait-elle rien faire comme les autres ? Ne pouvait-elle pas se contenter d’une histoire classique ? Étude, amoureux, maison, enfants, chien blond ?
Non.
Confiture, marmelade, crème.
C’était ça, son histoire classique. Cette pyramide trop de fois refaite sur le même coin de table. Cette répétition offerte aux clients, comme un monstre dans un freak-show. Elle sentait leurs regards, sans même lever la tête. Leurs regards dégouttant de dégoût, posés sur elle, alors qu’ils mangeaient leurs œufs-bacons, salopaient leurs tables, se vantant d’être tant mieux que la pauvre fille, là-bas, à la table du fond, coin fenêtre, toujours la même. Même place. Même pauvre fille. Même routine. Même balourds qui prenaient la même chose mollasse, sans odeur, plein de gras comme leurs yeux et qui jugeaient. Elle sentait le jaune qui coulait contre leurs mentons et elle s’essuyait alors son menton.
Geste inutile pour essayer de se sauver de leurs mires.
Crème.
Elle déposait les récipients doucement, en retenant son souffle, en éloignant leurs souffles chargés de café, de leurs odeurs pestilentielles qui mélangeaient maladroitement le mauvais café et les relents d’alcool de mauvaise qualité que trop avaient abusés la veille.
Et ils se permettaient de juger.
Crème.
Elle leur laissait bien leurs lubies, elle. Pas de haine les visant. Elle les laissait faire leur propre pyramide. Pourquoi se permettaient-ils de venir tout gâcher. Est-ce qu’elle allait leur dire, elle, que c’était futile de travailler dans une usine minable, pour un salaire minable, qu’ils passeraient en alcools minables, dans un appartement minable donnant sur une ruelle minable, où des enfants braillards et sales et malheureux et ayant des parents tout aussi minables s’égosilleraient sur un restant de ballon alors que ces même parents accompliraient le même rituel, se terminant au restaurant de déjeuner minable où ils essaieraient de se convaincre qu’ils n’étaient pas des adultes minables, ou une famille minable, puisqu’ils amenaient tout le monde au restaurant ? Se rattrapant par l’argent, bien plus facile que de l’attention à donner. Un monde minable, avec une logique minable dans un endroit minable. Minable. Minable. MINABLE. Mi. N. A. Ble. Non, elle ne leur dirait pas. Parce qu’elle avait du respect pour l’obsession des autres.
Crème, crème, CRÈME. Confiture, marmelade, crème.
Le dernier pot de crème posé, elle était déjà plus calme. Elle les laisserait à leur vie.
Crème : Abandon total du peu d’espoir qu’elle avait de faire partie de la vie de quelqu’un. De quelque chose.
Ils étaient, eux-aussi, retournés à leur semblant de bonheur familial. Comme si, durant un léger moment d’éternité, tous avaient signé l’accord de faire la paix. De laisser la paix en paix.
Lait.
Elle retenait son souffle. Sa vie finissait là. Elle était une des rares mortelles à savoir quand tout se terminerait.
Confiture, marmelade, crème, lait.
Comme à chaque lait, une amère déception l’envahissait. C’était tout ? Elle souhaitait à chaque une intervention divine qui lui donnerait une autre étape. Un acte à accomplir. Un destin. N’importe quoi, tant que la fin n’était pas déjà là. Stupide lait. Relation amour-haine avec le stupide copeau de lait 2% Québon. Tellement un mauvais jeu de mot. Si sa fin était de mèche avec un mauvais jeu de mot marketing, elle aurait mieux fait de finir plus tôt.
Lait : Amère déception face à la fin.
Confiture, marmelade, crème, lait.
Finalement érigée, sa pyramide se figeait dans le temps. C’était bien la première fois qu’un sentiment d’échec aussi fort habitait son montage. Comme si la confiture, la marmelade, la crème et le lait s’étaient alliés pour lui faire les reproches de sa vie. N’avait-elle pas eu toutes les chances, tout le potentiel ? Qu’en avait-elle fait ? Des pyramides sur les bords des tables ? Des navires de napkins ? Des phares de sucres, des bouées de sucraline ? Elle se défendait, paniquée. Elle avait fait ce qu’elle avait pu. C’était eux qui ne voulaient pas d’elle. Elle ne voulait plus s’imposée. Même la crème ne la défendait plus. Elle n’avait jamais vraiment essayé de s’imposer. Elle avait tout gâché. Il était trop tard.
Une serveuse trop pressée renversa le tout en cognant la table.
Con
Fi
Tu
Re
Mar
Me
La
De
Crè
Me
Lait
Tous dégringolés de leur podium. Les traîtres. Elle leva des yeux reconnaissants à la serveuse embarrassée. La serveuse s’empressa de refaire la pyramide, tout en bafouillant des excuses. Sans un mot, souriante, elle se leva. Elle en avait eu assez. Elle lui laissait cette pyramide, elle n’en avait plus besoin.
Plus de confiture.
Plus de marmelade.
Plus de crème.
Plus de lait.
Elle respirait.
mardi 14 septembre 2010
La chance
Future Prof est une très mauvaise gestionnaire de budget. Genre très, très, très mauvaise. Tout le monde vous le dira. J'aime beaucoup faire des cadeaux à tous le monde, aller au restaurant et sortir, et je suis aussi très insouciante. Et impulsive. Vous voyez le mélange explosif pour un budget ?
Et donc, même après un été à travailler temps plein, même après avoir cummulé deux ou trois jobs, je suis toujours cassée.
Sauf que.
Sauf que je suis super chanceuse avec l'argent. Ça tombe presque du ciel.
Depuis que je suis en âge de travailler (13 ans, à garder des enfants), j'ai à peine à faire un effort pour trouver du travail. Je me lève un matin, je dis que je vais trouver une job, et je reviens 15 minutes plus tard avec une. Garder des enfants ? Je faisais trois maisons en porte-à-porte que je trouvais une famille qui m'appelait régulièrement les vendredi. Job de centre d'achat ? 4 boutiques et j'avais une job à temps partiel que je commençais le lendemain. Je l'avoue, je suis super chanceuse.
Par exemple, hier, j'étais très, très, très cassée et je me demandais comment je me paierais mes livres, ma passes d'autobus et des vêtements d'hiver (genre manteau et botte). J'avais même envisagé d'emprunter de l'argent à ma mère.
Et là, hier, je découvre que je suis soudainement accessible au programme de prêts et bourses du Québec, grâce au divorce de mes parents, on la ville m'offre un job que je commence vendredi. En plus du théâtre !
Bon, je dois toujours me trouver une autre job, et comme je n'aurai pas de paie avant octobre, je vais quand même devoir emprunter de l'argent à ma mère, mais le remboursement sera beaucoup plus facile.
Et c'est tout de même soulageant, pour mon avenir financier d'étudiante.
Si vous voulez une job, tenez-vous avec moi, j'attire ça !
Et donc, même après un été à travailler temps plein, même après avoir cummulé deux ou trois jobs, je suis toujours cassée.
Sauf que.
Sauf que je suis super chanceuse avec l'argent. Ça tombe presque du ciel.
Depuis que je suis en âge de travailler (13 ans, à garder des enfants), j'ai à peine à faire un effort pour trouver du travail. Je me lève un matin, je dis que je vais trouver une job, et je reviens 15 minutes plus tard avec une. Garder des enfants ? Je faisais trois maisons en porte-à-porte que je trouvais une famille qui m'appelait régulièrement les vendredi. Job de centre d'achat ? 4 boutiques et j'avais une job à temps partiel que je commençais le lendemain. Je l'avoue, je suis super chanceuse.
Par exemple, hier, j'étais très, très, très cassée et je me demandais comment je me paierais mes livres, ma passes d'autobus et des vêtements d'hiver (genre manteau et botte). J'avais même envisagé d'emprunter de l'argent à ma mère.
Et là, hier, je découvre que je suis soudainement accessible au programme de prêts et bourses du Québec, grâce au divorce de mes parents, on la ville m'offre un job que je commence vendredi. En plus du théâtre !
Bon, je dois toujours me trouver une autre job, et comme je n'aurai pas de paie avant octobre, je vais quand même devoir emprunter de l'argent à ma mère, mais le remboursement sera beaucoup plus facile.
Et c'est tout de même soulageant, pour mon avenir financier d'étudiante.
Si vous voulez une job, tenez-vous avec moi, j'attire ça !
mercredi 8 septembre 2010
Confession et mise au point
Tout d'abord, voici la confession : je fais des jeux de rôles. Le type "Donjon et Dragon"... Avec des dés bizarres et des personnages. une fois par mois, je me déguise en l'un d'eux et je le joue. Je suis même hyper impliquée dans l'association de jeux de rôle de l'UQAM...
Ce qui m'amène à la mise au point. En ce moment, nous sommes en recrutement, ce qui veut dire que j'aborde des inconnus et leur demande s'ils veulent s'impliquer ou jouer avec nous. 9 fois sur 10, j'aborde quelqu'un qui en fait. Comment suis-je aussi infaillible ? Par le look.
Messieurs les joueurs de jeux de rôle, aidez-vous. Par pitié. Vous voulez qu'on cesse de se moquer de vous, de vous prendre comme cible ou de vous stéréotyper, mais vous ne faites rien pour aider votre cas. D'où la mise au point. Les cheveux gras, la moustache molle, le t-shirt de loup, le jogging gris, le dos voûtés et l'éllocution intelligible ne vous aident pas du tout.
1) Ça ne donne pas le goût aux demoiselles que vous espérer charmer de vous parler, ni à personne d'ailleurs.
2) Votre attitude de victime donne le goût que vous en soyez une.
En plus, votre air hautain quand une fille vous parle de jeux de rôle, c'est moche, vraiment beaucoup moche. Faites comme certains joueurs ont déjà commencé à faire (parce que tous les joueurs de jeux de rôles ne sont pas comme je l'ai décrit, mais beaucoup trop le sont)... Prenez une douche, coupez vous les cheveux, changez de vêtement une fois de temps en temps... Parlez haut et fort, assumez-vous... Oui, vous vous prenez pour un chevalier, un vampire, un garou ou un chasseur le soir, mais est-ce si honteux ? Que font les jeunes adultes qui jouent aux jeux vidéos, ils aiment bien eux aussi incarner le personnage. Prouvez que vous n'êtes pas les déséquilibrés que l'on prétend que vous êtes !!
Merci de votre écoute... Parce que moi, les cheveux gras, l'odeur de dessous de bras et le t-shirt sale de loup, je ne suis plus capable, mais je suis obligée de faire affaire avec vous si l'on veut des membres...
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Sinon, merci pour vos commentaires et vos encouragement ! Jusqu'à maintenant, je me plais beaucoup dans mes cours !
Je tiens à préciser que le but de mon post n'était pas de sous-entendre que les professeurs du primaire étaient des cons, je sais bien que non, j'en côtoie tous les jours. Mon point était de déplorer qu'on encourage les étudiants forts à aller étudier ailleurs, parce que le message que l'on fait passer dans ce cas, c'est que ça ne prend pas grand chose pour enseigner au primaire, ce qui est faux.
Je déplore aussi que ce ne soit pas un programme contingenté, il ne suffit pas d'aimer les enfants et d'avoir réussi son primaire pour enseigner à ce niveau et je suis extrêmement déçue et en colère que ce soit le message que les gouvernement passent.
Ce qui m'amène à la mise au point. En ce moment, nous sommes en recrutement, ce qui veut dire que j'aborde des inconnus et leur demande s'ils veulent s'impliquer ou jouer avec nous. 9 fois sur 10, j'aborde quelqu'un qui en fait. Comment suis-je aussi infaillible ? Par le look.
Messieurs les joueurs de jeux de rôle, aidez-vous. Par pitié. Vous voulez qu'on cesse de se moquer de vous, de vous prendre comme cible ou de vous stéréotyper, mais vous ne faites rien pour aider votre cas. D'où la mise au point. Les cheveux gras, la moustache molle, le t-shirt de loup, le jogging gris, le dos voûtés et l'éllocution intelligible ne vous aident pas du tout.
1) Ça ne donne pas le goût aux demoiselles que vous espérer charmer de vous parler, ni à personne d'ailleurs.
2) Votre attitude de victime donne le goût que vous en soyez une.
En plus, votre air hautain quand une fille vous parle de jeux de rôle, c'est moche, vraiment beaucoup moche. Faites comme certains joueurs ont déjà commencé à faire (parce que tous les joueurs de jeux de rôles ne sont pas comme je l'ai décrit, mais beaucoup trop le sont)... Prenez une douche, coupez vous les cheveux, changez de vêtement une fois de temps en temps... Parlez haut et fort, assumez-vous... Oui, vous vous prenez pour un chevalier, un vampire, un garou ou un chasseur le soir, mais est-ce si honteux ? Que font les jeunes adultes qui jouent aux jeux vidéos, ils aiment bien eux aussi incarner le personnage. Prouvez que vous n'êtes pas les déséquilibrés que l'on prétend que vous êtes !!
Merci de votre écoute... Parce que moi, les cheveux gras, l'odeur de dessous de bras et le t-shirt sale de loup, je ne suis plus capable, mais je suis obligée de faire affaire avec vous si l'on veut des membres...
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Sinon, merci pour vos commentaires et vos encouragement ! Jusqu'à maintenant, je me plais beaucoup dans mes cours !
Je tiens à préciser que le but de mon post n'était pas de sous-entendre que les professeurs du primaire étaient des cons, je sais bien que non, j'en côtoie tous les jours. Mon point était de déplorer qu'on encourage les étudiants forts à aller étudier ailleurs, parce que le message que l'on fait passer dans ce cas, c'est que ça ne prend pas grand chose pour enseigner au primaire, ce qui est faux.
Je déplore aussi que ce ne soit pas un programme contingenté, il ne suffit pas d'aimer les enfants et d'avoir réussi son primaire pour enseigner à ce niveau et je suis extrêmement déçue et en colère que ce soit le message que les gouvernement passent.
lundi 16 août 2010
N'est officiellement plus en enseignement.
Voici mes 5 cours d'étudiante libre :
Analyse d'oeuvre d'art (Histoire de l'art)
La renaissance en Europe (Histoire)
Question de méthode en étude littéraire (Littérature, tronc commun)
L'imaginaire du Nord et de l'hiver (Littérature)
Écrivains fictifs dans le roman québécois (Littérature)
J'ai un super bel horaire et j'ai super hâte de commencer. Je suis très motivée, et je suis encore plus motivée par avoir d'excellente note pour aller en maîtrise.
En ce moment, je suis pas tout à fait étudiante libre. Pour éviter de payer plus de frais, j'ai du rester dans mon programme, mais prendre des cours hors programme qui me seront crédités. La session prochaine, je rentrerai au BAC en littérature.
L'UQAM, la maison des fou (comme dans Astésix et Obélix : Les 12 travaux). C'est compliqué parler à quelqu'un, avoir la même information de tous et surtout, c'est hyper compliqué savoir à qui parler. Ça m'a pris presque tout l'avant-midi. Mais sinon, je suis fière de moi.
Mon père n'est pas trop d'accord avec mon changement. Mes grands-parents sont sceptiques face à mon avenir (auteure, ça mange beaucoup de "beurre de peanut", mais je les rassure en focusant sur la partie "prof au cégep") mais ma mère et mes amis m'ont encouragé à foncer.
Merci.
Il y a des profs en enseignement qui vont être content de me voir partir... On m'avait souvent conseillé de changer de programme pour un programme plus stimulant intellectuellement. Je trouve ça triste. Le message qu'on reçoit est : "Les gens brillants ne devraient pas enseigner au primaire". Je trouve ça dommage pour le BAC en enseignement primaire et préscolaire décourage comme ça les étudiants ayant du potentiel à changer de programme. Ils perdent des gens intéressants qui amènraient des moments stimulants dans les écoles. Pas que les enseignants au primaire ne soit pas intelligents, ni motivés, mais pour être honnête, n'importe qui peut aller en enseignement primaire et préscolaire. Il faut une cote R de 20. Une connaissance ayant coulé tout ses cours a eu une cote R de 19.
Je crois qu'il serait temps d'accorder plus d'importance à l'enseignement primaire et surtout à la qualité de ce qu'on enseigne.
Faire des casses-tête ou colorier des boîtes pendant 3 heures n'est pas très constructif et encore moins motivant pour des étudiants universitaires.
Bref, je quitte mon bac actuel en me disant qu'il serait grand temps que celui-ci se remette en question et s'ajuste à sa clientèle.
À moi la littérature !
Analyse d'oeuvre d'art (Histoire de l'art)
La renaissance en Europe (Histoire)
Question de méthode en étude littéraire (Littérature, tronc commun)
L'imaginaire du Nord et de l'hiver (Littérature)
Écrivains fictifs dans le roman québécois (Littérature)
J'ai un super bel horaire et j'ai super hâte de commencer. Je suis très motivée, et je suis encore plus motivée par avoir d'excellente note pour aller en maîtrise.
En ce moment, je suis pas tout à fait étudiante libre. Pour éviter de payer plus de frais, j'ai du rester dans mon programme, mais prendre des cours hors programme qui me seront crédités. La session prochaine, je rentrerai au BAC en littérature.
L'UQAM, la maison des fou (comme dans Astésix et Obélix : Les 12 travaux). C'est compliqué parler à quelqu'un, avoir la même information de tous et surtout, c'est hyper compliqué savoir à qui parler. Ça m'a pris presque tout l'avant-midi. Mais sinon, je suis fière de moi.
Mon père n'est pas trop d'accord avec mon changement. Mes grands-parents sont sceptiques face à mon avenir (auteure, ça mange beaucoup de "beurre de peanut", mais je les rassure en focusant sur la partie "prof au cégep") mais ma mère et mes amis m'ont encouragé à foncer.
Merci.
Il y a des profs en enseignement qui vont être content de me voir partir... On m'avait souvent conseillé de changer de programme pour un programme plus stimulant intellectuellement. Je trouve ça triste. Le message qu'on reçoit est : "Les gens brillants ne devraient pas enseigner au primaire". Je trouve ça dommage pour le BAC en enseignement primaire et préscolaire décourage comme ça les étudiants ayant du potentiel à changer de programme. Ils perdent des gens intéressants qui amènraient des moments stimulants dans les écoles. Pas que les enseignants au primaire ne soit pas intelligents, ni motivés, mais pour être honnête, n'importe qui peut aller en enseignement primaire et préscolaire. Il faut une cote R de 20. Une connaissance ayant coulé tout ses cours a eu une cote R de 19.
Je crois qu'il serait temps d'accorder plus d'importance à l'enseignement primaire et surtout à la qualité de ce qu'on enseigne.
Faire des casses-tête ou colorier des boîtes pendant 3 heures n'est pas très constructif et encore moins motivant pour des étudiants universitaires.
Bref, je quitte mon bac actuel en me disant qu'il serait grand temps que celui-ci se remette en question et s'ajuste à sa clientèle.
À moi la littérature !
dimanche 15 août 2010
Future prof change !
Voilà, j'ai fnalement décidé.
Au lieu de m'ennuyer dans mes cours, au lieu d'attendre avec impatience mes stages pour être stimulée, au lieu d'angoisser parce que je n'ai pas l'impression d'apprendre dans mes cours et que je suis certaine de perdre mon temps, j'ai décidé de changer de programme.
Je vais essayé de changer pour cette session (je sais qu'il est hyper tard, mais à l'UQAM, des fois, il y a des surprises) pour aller en littérature (j'ai déjà été accepté...). Sinon, ce sera pour la session prochaine.
J'irai aussi faire ma maîtrise. Comme cela, je serai enseignante au CÉGEP. Et en attendant, je serai sûrement plus stimulée, ou du moins, plus passionnée, par mes cours.
Je vous tiendrai au courant.
Future prof est maintenant Future Prof/auteure en devenir !!
Au lieu de m'ennuyer dans mes cours, au lieu d'attendre avec impatience mes stages pour être stimulée, au lieu d'angoisser parce que je n'ai pas l'impression d'apprendre dans mes cours et que je suis certaine de perdre mon temps, j'ai décidé de changer de programme.
Je vais essayé de changer pour cette session (je sais qu'il est hyper tard, mais à l'UQAM, des fois, il y a des surprises) pour aller en littérature (j'ai déjà été accepté...). Sinon, ce sera pour la session prochaine.
J'irai aussi faire ma maîtrise. Comme cela, je serai enseignante au CÉGEP. Et en attendant, je serai sûrement plus stimulée, ou du moins, plus passionnée, par mes cours.
Je vous tiendrai au courant.
Future prof est maintenant Future Prof/auteure en devenir !!
mercredi 11 août 2010
Je continus ce soir dans la ligné des épanchements, des débordements et des plaintes de vieille ado/jeune adulte en peine d'amour.
Avec mon verre de vin blanc, la musique triste et mes vieux textes parlant de Titan, je crois que je pourrais difficilement faire plus pathétique et cliché. Cela va faire 6 mois hier qu'il m'a laissé. 5 mois qu'il est avec sa nouvelle copine. 5 mois et demi que je ne le vois que lors des occasions sociales (ou presque, on s'est vu 2 fois en dehors), puisque nous avons les mêmes amis.
Je ne veux plus être autant accrochée à lui. Je ne le vois pas, je pleurs parce que je m'ennuis de lui et qu'il ne m'aime plus. Je le vois, je pleurs parce que je m'ennuis de lui et qu'il ne m'aime plus. Je pleurs pour un autre sujet ? Je finis par pleurer parce que je m'ennuis de lui et qu'il ne m'aime plus. Il ne m'aime plus...
Ça résonne dans ma tête.
Ça me matraque le coeur.
Ça me crève l'âme.
Ça se répète sans fin.
Il ne m'aime plus.
Certains soirs, je lui en veux à mort. J'ai envie de lui crier tout ce qui me passe dans ma tête. De lui demander où sont passés toutes ses promesses, comment il a pu me rendre aussi amoureuse alors qu'il m'a laissé tomber. Comment il peut oser en aimer une autre. Et surtout pourquoi.
D'autres soirs, je m'en veux à mort. Je me crie toutes les bêtises possibles. J'essaie de comprendre ce que j'ai fait, ce que j'aurais pu faire et comment j'aurais pu changer les choses.
Certaines nuits, j'accepte sa décision, je sais que je n'aurais rien pu faire, lui non plus et qu'il faut juste avancer dans la vie.
D'autres nuits, je me dis que j'aurais du me battre pour le garder, que j'aurais du me montrer plus démonstrative, que je n'aurais pas du laisser aller les choses alors que je le sentais s'éloigner de moi.
Il ne m'aime plus.
Pourquoi c'ets si long l'oublier ? Pourquoi j'ai beau essayer de me convaincre qu'il me faut avancer et continuer dans la vie, de prendre soin de moi et toutes ces choses, ça ne me convainc pas... Je suis capable de faire semblant de dire tout ça devant les autres, mais face à moi même, je suis restée au même point qu'il y a 6 mois, jour pour jour. Il y a 6 mois, jour pour jour, il venait récupérer ses choses chez moi et on avait passé l'après-midi à pleurer ensemble. Maintenant, je pleures seule.
Je regarde mon verre de vin presque plein.
J'ai envie de faire des conneries, de vider la bouteille de vin à moi seule, d'aller coucher avec le plus de gars pour me mettre en danger, de m'ouvrir...
Je ne ferai rien de tout cela, je sais bien.
Et ça me fait chier.
Parce que je ne ferai rien de tout cela, pas pour moi, pas parce que je sais que c'est dangereux (je le sais, mais ce n'est pas ce qui m'arrête).
Ce qui me chier c'est que je ne ferai rien de tout cela parce que je lui ai promis.
Parce qu'il s'inquiète pour moi et que je ne veux pas qu'il s'en fasse.
Je veux qu'il vive heureux.
Parce que je me dis bien que je le serai bientôt.
Je n'y crois pas, je ne suis pas objective.
Mais je me le dis pareil.
C'est juste que j'ai l'impression que bientôt, c'est tellement loin.
J'ai l'impression d'avoir à nouveau 4 ans et que je criais le nom de ma mère dans ma chambre quand elle me punissait et que j'étais triste.
Sauf que j'ai 20 ans et que c'est son nom que je cris.
Je voudrais ne plus rien ressentir.
Je voudrais ne pas avoir vécu.
Ne plus avoir vécu.
Mon verre est vide.
Je vais aller tout ranger, pleurer encore un peu et aller me coucher.
Sisyphe, here I am.
Avec mon verre de vin blanc, la musique triste et mes vieux textes parlant de Titan, je crois que je pourrais difficilement faire plus pathétique et cliché. Cela va faire 6 mois hier qu'il m'a laissé. 5 mois qu'il est avec sa nouvelle copine. 5 mois et demi que je ne le vois que lors des occasions sociales (ou presque, on s'est vu 2 fois en dehors), puisque nous avons les mêmes amis.
Je ne veux plus être autant accrochée à lui. Je ne le vois pas, je pleurs parce que je m'ennuis de lui et qu'il ne m'aime plus. Je le vois, je pleurs parce que je m'ennuis de lui et qu'il ne m'aime plus. Je pleurs pour un autre sujet ? Je finis par pleurer parce que je m'ennuis de lui et qu'il ne m'aime plus. Il ne m'aime plus...
Ça résonne dans ma tête.
Ça me matraque le coeur.
Ça me crève l'âme.
Ça se répète sans fin.
Il ne m'aime plus.
Certains soirs, je lui en veux à mort. J'ai envie de lui crier tout ce qui me passe dans ma tête. De lui demander où sont passés toutes ses promesses, comment il a pu me rendre aussi amoureuse alors qu'il m'a laissé tomber. Comment il peut oser en aimer une autre. Et surtout pourquoi.
D'autres soirs, je m'en veux à mort. Je me crie toutes les bêtises possibles. J'essaie de comprendre ce que j'ai fait, ce que j'aurais pu faire et comment j'aurais pu changer les choses.
Certaines nuits, j'accepte sa décision, je sais que je n'aurais rien pu faire, lui non plus et qu'il faut juste avancer dans la vie.
D'autres nuits, je me dis que j'aurais du me battre pour le garder, que j'aurais du me montrer plus démonstrative, que je n'aurais pas du laisser aller les choses alors que je le sentais s'éloigner de moi.
Il ne m'aime plus.
Pourquoi c'ets si long l'oublier ? Pourquoi j'ai beau essayer de me convaincre qu'il me faut avancer et continuer dans la vie, de prendre soin de moi et toutes ces choses, ça ne me convainc pas... Je suis capable de faire semblant de dire tout ça devant les autres, mais face à moi même, je suis restée au même point qu'il y a 6 mois, jour pour jour. Il y a 6 mois, jour pour jour, il venait récupérer ses choses chez moi et on avait passé l'après-midi à pleurer ensemble. Maintenant, je pleures seule.
Je regarde mon verre de vin presque plein.
J'ai envie de faire des conneries, de vider la bouteille de vin à moi seule, d'aller coucher avec le plus de gars pour me mettre en danger, de m'ouvrir...
Je ne ferai rien de tout cela, je sais bien.
Et ça me fait chier.
Parce que je ne ferai rien de tout cela, pas pour moi, pas parce que je sais que c'est dangereux (je le sais, mais ce n'est pas ce qui m'arrête).
Ce qui me chier c'est que je ne ferai rien de tout cela parce que je lui ai promis.
Parce qu'il s'inquiète pour moi et que je ne veux pas qu'il s'en fasse.
Je veux qu'il vive heureux.
Parce que je me dis bien que je le serai bientôt.
Je n'y crois pas, je ne suis pas objective.
Mais je me le dis pareil.
C'est juste que j'ai l'impression que bientôt, c'est tellement loin.
J'ai l'impression d'avoir à nouveau 4 ans et que je criais le nom de ma mère dans ma chambre quand elle me punissait et que j'étais triste.
Sauf que j'ai 20 ans et que c'est son nom que je cris.
Je voudrais ne plus rien ressentir.
Je voudrais ne pas avoir vécu.
Ne plus avoir vécu.
Mon verre est vide.
Je vais aller tout ranger, pleurer encore un peu et aller me coucher.
Sisyphe, here I am.
mardi 10 août 2010
On se remonte les manches et on recommence
Une soirée à pleurer dans les bras d'un ami. Ça fait du bien... Maintenant, on se lève les manches et on continue à vivre...
Sur un autre sujet, au camp de jour, j'ai reçu un bel honneur. Comme cela fait maintenant 4 ans que je suis animatrice, je suis maintenant une immortelle. Cela veut dire que lorsque je partirai pour de bon, il n'y aura plus personne qui aura le droit de porter mon nom de camp de jour à la ville. J'ai été très heureuse de cette reconnaissance. (En fait, très contente et touchée)
J'ai encore plus le goût de revenir l'année prochaine (on termine vendredi). Comme coordo !!!! Ben oui, je vais me ré essayer l'année prochaine, je ne me décourage pas au premier obstacle !!
Sur un autre sujet, au camp de jour, j'ai reçu un bel honneur. Comme cela fait maintenant 4 ans que je suis animatrice, je suis maintenant une immortelle. Cela veut dire que lorsque je partirai pour de bon, il n'y aura plus personne qui aura le droit de porter mon nom de camp de jour à la ville. J'ai été très heureuse de cette reconnaissance. (En fait, très contente et touchée)
J'ai encore plus le goût de revenir l'année prochaine (on termine vendredi). Comme coordo !!!! Ben oui, je vais me ré essayer l'année prochaine, je ne me décourage pas au premier obstacle !!
mercredi 4 août 2010
Vide
Le Grand Geek et moi, c'est fini... Un accord mutuel (presque, disons qu'il était d'accord que je n'étais pas heureuse), je m'ennuyais, il manquait de passion, et pour être honnête, moi aussi.
Je n'ai toujours pas oublié Titan.
À chaque fois, je me dis que je vais prendre mon temps, passer au travers et l'oublié, mais c'est plus fort que moi. Lorsque ma peine est trop forte, je me lance dans une relation sans lendemain juste pour passer mon affection sur quelqu'un en pensant à Titan. C'est malsain, je le sais. Je sais aussi que c'est méchant et cruel pour le partenaire, qui bien souvent est réellement amoureux du moins, ou du moins, le croient-ils...
Là, je me sens vide, lasse et sans but. Désespérée aussi.
J'ai envie de dormir cent ans, ou de n'avoir jamais existé.
En ce moment, j'aurais envie d'éliminer de la planète tout ceux qui disent que cette peine me rendra plus forte et qu'au moins, j'ai vécu tout plein de beaux moments avec Titan. Fuck you.
FUCK YOU
Je suis tellement lasse d'avoir mal, de pleurer tous les jours en cachette parce que je veux que les gens croient que je vais mieux.
FUCK YOU
En ce moment, je souhaiterais ne jamais avoir été aussi heureuse avec Titan pour ne jamais avoir été aussi malheureuse.
Je n'ai toujours pas oublié Titan.
À chaque fois, je me dis que je vais prendre mon temps, passer au travers et l'oublié, mais c'est plus fort que moi. Lorsque ma peine est trop forte, je me lance dans une relation sans lendemain juste pour passer mon affection sur quelqu'un en pensant à Titan. C'est malsain, je le sais. Je sais aussi que c'est méchant et cruel pour le partenaire, qui bien souvent est réellement amoureux du moins, ou du moins, le croient-ils...
Là, je me sens vide, lasse et sans but. Désespérée aussi.
J'ai envie de dormir cent ans, ou de n'avoir jamais existé.
En ce moment, j'aurais envie d'éliminer de la planète tout ceux qui disent que cette peine me rendra plus forte et qu'au moins, j'ai vécu tout plein de beaux moments avec Titan. Fuck you.
FUCK YOU
Je suis tellement lasse d'avoir mal, de pleurer tous les jours en cachette parce que je veux que les gens croient que je vais mieux.
FUCK YOU
En ce moment, je souhaiterais ne jamais avoir été aussi heureuse avec Titan pour ne jamais avoir été aussi malheureuse.
vendredi 30 juillet 2010
La ballerine
Voici un petit texte que j'ai écrit lorsque j'étais en crise. Avec le recul, je l'ai un peu retravaillé, mais j'en suis très fière.
La ballerine
Ma tête est vide. Ma tête est vide. Ma tête est vide. C’est ce dont j’essaie de me convaincre pour m’endormir. Pour empêcher les monstres de venir me visiter. C’est impossible. J’échoue à chaque fois. Plus je me convaincs, plus ma tête s’alourdit et les monstres arrivent en force. Et je ne sais plus quoi faire pour les repousser. Ils m’agrippent, me griffent, me déchirent. Ils me percent, psychologiquement et physiquement. Ils inscrivent leurs pensées en moi. Avalée, je me sens avalée. Ils me dévorent. Ils connaissent mes ruses, et fermer les yeux en remontant les couvertures ne suffit plus. C’est dans cette douleur que je m’endors, toutes les nuits. Lorsqu’ils acceptent de me laisser dormir. Je me débats, je mords, je griffe, je rends les coups. Ils sont plus nombreux de nuits en nuits. Alors j’abandonne, je me laisse vaincre. Je suis comme Tytios, condamnée à me faire dévorer pour l’éternité. Le matin, je me réveille, en nage, affolée. Une autre journée doit recommencer. Alors, je mettrai mon collier porte bonheur, ma première action du matin, sans ce collier, je n’entends rien. Ne vois rien et ne fais rien. Comme les personnes myopes qui entendent mal sans leurs lunettes. Avec ce collier, je me remets de mes émotions de la nuit. Je regarderai mon amoureux qu’il me faudra encore convaincre de se lever, pour pouvoir profiter du lit à moi toute seule le temps qu’il sera parti se brosser les dents. Une routine immanquable qui ressemble à une danse. Le climax de cette danse sera dans la douche, que nous prendrons ensemble, il n’y a pas une journée qui ne commence pas comme ça. Avant de m’habiller, je me regarderai dans le miroir et verrai les traces des créatures de la nuit.
Je n’en dirai pas un mot.
À quiconque.
Je m’habillerai en babillant de choses futiles. Quand je parle, cela ressemble à des bulles de champagne, de petites paroles, futiles, agréables et légères. Je saoule rapidement les gens avec. Je les enrobe de mon surplus de paroles et les laisse dériver sur mes non-sens. J’ouvrirai ensuite le rideau, grimperai sur mon calorifère pour voir le temps, ne verrai que les fruits du poirier de dehors et les plates bandes de devant ma chambre. Je supposerai alors qu’il fait soleil, parce ce matin, je ne me sentirai pas si mal.
Plus je prédis ce moment, moins je le vois arriver. Ce matin, je suis brisée. J’éteins mon radio réveil et coupe court aux nouvelles de radio-canada. J’ai beau chercher mon collier, je n’y arrive pas. Je suis brisée. Je ne pourrai pas me lever. Étouffée dans mes oreillers, ligotée dans mes draps, je suis prise au piège. Mon amoureux dort toujours, il est comme un conte, il n’existe pas si on ne fait pas mention de lui, et je ne l’ai pas réveillé, je m’en sens incapable. Je me répète inlassablement cette phrase. Je suis prise au piège. Je ne peux plus bouger. J’ai brisé Sysiphe en moi, mais je ne suis pas plus avancée. Je crie à l’aide, mais mes bulles de champagne restent prisent dans ma gorge. Je lance des regards désespérés à mon amoureux, s’il pouvait se réveiller seul, briser lui-même la malédiction que les monstres lui lancent pour pouvoir me torturer tranquille. Je suis brisée. Il faut me réparer, mais personne d’autre que lui ne le peut. J’asphyxie lentement. Je coule. Ma tête est lourde. Je respire la panique et cela ne remplace pas l’oxygène, je peux le garantir. Je donne des coups pieds, me brûle la gorge à force d’essayer de crier, il n’y arien à faire, je suis incapable d’alerter quelqu’un ou de me lever. Je pense aux poires dehors et j’espère qu’il pleut, parce que je me sens triste et foutue.
Je suis brisée.
Brisée.
Brisée. Brisée. Brisée. Une litanie sans fin harcèle ma tête et marque mes poignets. Brisée...
Sans, souffle, j’essaie de lui crier de me réparer. Rien ne fonctionne.
Après des heures de combat, j’abdique, je suis prête à mourir pour l’éternité. Je me convaincs que ma tête est vide, que les monstres ne survivent pas au soleil ou qu’ils sont allergiques au fait d’être debout à sept heures du matin. Et là, je les sens, sur ma hanche, avec leurs griffes. Je pleurs, je crois, parce jamais mes bulles de champagne n’auront été aussi liquide. Je me prépare à me faire avaler. C’est alors qu’au lieu de croc, je sens des lèvres se poser sur les miennes. Il a rompu seul cette malédiction, comme quoi personne n’est indispensable. Les monstres reculent d’eux même, sans qu’il n’ait à combattre. Le danger écarté, j’essaie de me lever.
J’en suis toujours incapable.
Ses mains agrippent mes hanches. Il me soutient, voit mes marques de guerre. Il m’immobilise sur le lit. Je suis brisée, comme les ballerines qui tournent en rond toute la journée. Il ouvre mon coffre, explore mes rouages. Avec son souffle doux, il enlèvera les poussières qui les bloquent. À coup de baiser, il remettra les rouages en route. Il me flattera le dos, en s’assurant que je ne danse plus en rond. Il partagera son miel, me disant qu’il ne se laisserait plus avoir par le champagne. Après s’être assuré que tous les rouages fonctionnent, il me laissera me lever.
Il jettera le collier, je n’aurai plus besoin de chance. J’irai voir le poirier. Nous déciderons ensemble, qu’aujourd’hui, il fait soleil. Dans notre danse à deux, nous finirons sous la douche. Et nous retournerons sous la couette. Parce que la nuit aura été dure.
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J'attends vos commentaire, je suis ouverte à tout ce qui est constructif !
La ballerine
Ma tête est vide. Ma tête est vide. Ma tête est vide. C’est ce dont j’essaie de me convaincre pour m’endormir. Pour empêcher les monstres de venir me visiter. C’est impossible. J’échoue à chaque fois. Plus je me convaincs, plus ma tête s’alourdit et les monstres arrivent en force. Et je ne sais plus quoi faire pour les repousser. Ils m’agrippent, me griffent, me déchirent. Ils me percent, psychologiquement et physiquement. Ils inscrivent leurs pensées en moi. Avalée, je me sens avalée. Ils me dévorent. Ils connaissent mes ruses, et fermer les yeux en remontant les couvertures ne suffit plus. C’est dans cette douleur que je m’endors, toutes les nuits. Lorsqu’ils acceptent de me laisser dormir. Je me débats, je mords, je griffe, je rends les coups. Ils sont plus nombreux de nuits en nuits. Alors j’abandonne, je me laisse vaincre. Je suis comme Tytios, condamnée à me faire dévorer pour l’éternité. Le matin, je me réveille, en nage, affolée. Une autre journée doit recommencer. Alors, je mettrai mon collier porte bonheur, ma première action du matin, sans ce collier, je n’entends rien. Ne vois rien et ne fais rien. Comme les personnes myopes qui entendent mal sans leurs lunettes. Avec ce collier, je me remets de mes émotions de la nuit. Je regarderai mon amoureux qu’il me faudra encore convaincre de se lever, pour pouvoir profiter du lit à moi toute seule le temps qu’il sera parti se brosser les dents. Une routine immanquable qui ressemble à une danse. Le climax de cette danse sera dans la douche, que nous prendrons ensemble, il n’y a pas une journée qui ne commence pas comme ça. Avant de m’habiller, je me regarderai dans le miroir et verrai les traces des créatures de la nuit.
Je n’en dirai pas un mot.
À quiconque.
Je m’habillerai en babillant de choses futiles. Quand je parle, cela ressemble à des bulles de champagne, de petites paroles, futiles, agréables et légères. Je saoule rapidement les gens avec. Je les enrobe de mon surplus de paroles et les laisse dériver sur mes non-sens. J’ouvrirai ensuite le rideau, grimperai sur mon calorifère pour voir le temps, ne verrai que les fruits du poirier de dehors et les plates bandes de devant ma chambre. Je supposerai alors qu’il fait soleil, parce ce matin, je ne me sentirai pas si mal.
Plus je prédis ce moment, moins je le vois arriver. Ce matin, je suis brisée. J’éteins mon radio réveil et coupe court aux nouvelles de radio-canada. J’ai beau chercher mon collier, je n’y arrive pas. Je suis brisée. Je ne pourrai pas me lever. Étouffée dans mes oreillers, ligotée dans mes draps, je suis prise au piège. Mon amoureux dort toujours, il est comme un conte, il n’existe pas si on ne fait pas mention de lui, et je ne l’ai pas réveillé, je m’en sens incapable. Je me répète inlassablement cette phrase. Je suis prise au piège. Je ne peux plus bouger. J’ai brisé Sysiphe en moi, mais je ne suis pas plus avancée. Je crie à l’aide, mais mes bulles de champagne restent prisent dans ma gorge. Je lance des regards désespérés à mon amoureux, s’il pouvait se réveiller seul, briser lui-même la malédiction que les monstres lui lancent pour pouvoir me torturer tranquille. Je suis brisée. Il faut me réparer, mais personne d’autre que lui ne le peut. J’asphyxie lentement. Je coule. Ma tête est lourde. Je respire la panique et cela ne remplace pas l’oxygène, je peux le garantir. Je donne des coups pieds, me brûle la gorge à force d’essayer de crier, il n’y arien à faire, je suis incapable d’alerter quelqu’un ou de me lever. Je pense aux poires dehors et j’espère qu’il pleut, parce que je me sens triste et foutue.
Je suis brisée.
Brisée.
Brisée. Brisée. Brisée. Une litanie sans fin harcèle ma tête et marque mes poignets. Brisée...
Sans, souffle, j’essaie de lui crier de me réparer. Rien ne fonctionne.
Après des heures de combat, j’abdique, je suis prête à mourir pour l’éternité. Je me convaincs que ma tête est vide, que les monstres ne survivent pas au soleil ou qu’ils sont allergiques au fait d’être debout à sept heures du matin. Et là, je les sens, sur ma hanche, avec leurs griffes. Je pleurs, je crois, parce jamais mes bulles de champagne n’auront été aussi liquide. Je me prépare à me faire avaler. C’est alors qu’au lieu de croc, je sens des lèvres se poser sur les miennes. Il a rompu seul cette malédiction, comme quoi personne n’est indispensable. Les monstres reculent d’eux même, sans qu’il n’ait à combattre. Le danger écarté, j’essaie de me lever.
J’en suis toujours incapable.
Ses mains agrippent mes hanches. Il me soutient, voit mes marques de guerre. Il m’immobilise sur le lit. Je suis brisée, comme les ballerines qui tournent en rond toute la journée. Il ouvre mon coffre, explore mes rouages. Avec son souffle doux, il enlèvera les poussières qui les bloquent. À coup de baiser, il remettra les rouages en route. Il me flattera le dos, en s’assurant que je ne danse plus en rond. Il partagera son miel, me disant qu’il ne se laisserait plus avoir par le champagne. Après s’être assuré que tous les rouages fonctionnent, il me laissera me lever.
Il jettera le collier, je n’aurai plus besoin de chance. J’irai voir le poirier. Nous déciderons ensemble, qu’aujourd’hui, il fait soleil. Dans notre danse à deux, nous finirons sous la douche. Et nous retournerons sous la couette. Parce que la nuit aura été dure.
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J'attends vos commentaire, je suis ouverte à tout ce qui est constructif !
lundi 26 juillet 2010
Pas compétitive...
... Sauf que mon cri d'équipe de la semaine dernière était : "Les pirates cherchent, les pirates trouvent... les pirates GAGNENT !!"
Et les pirates... ONT GAGNÉ !! AARRRRGHH !!
Sinon, cette semaine, j'ai les minis, ils ont 5 et 6 ans, ils sont trop adorable, enthousiastes et perdus...
Je les aime.
Surtout avec leurs questions existentielles... Comme : "Comment ils vivent les thon en boîte ?"
Et les pirates... ONT GAGNÉ !! AARRRRGHH !!
Sinon, cette semaine, j'ai les minis, ils ont 5 et 6 ans, ils sont trop adorable, enthousiastes et perdus...
Je les aime.
Surtout avec leurs questions existentielles... Comme : "Comment ils vivent les thon en boîte ?"
lundi 12 juillet 2010
citation du jour
J'explique à mes jeunes qu'il est important de respecter les consignes pour s'amuser tous ensemble et rester en sécurité.
Un petit malin me dit :
"- Ouain, mais si je parle en même temps que toi, je ne respecte pas les consignes, et rien ne peut me faire mal."
Future Prof de répondre, d'un air sérieux :
"-C'est ce que TU crois."
La "bette" du jeune n'avait pas de prix.
OHHHHHHHHHHHHHHH!!! Cassé le petit malin !
Un petit malin me dit :
"- Ouain, mais si je parle en même temps que toi, je ne respecte pas les consignes, et rien ne peut me faire mal."
Future Prof de répondre, d'un air sérieux :
"-C'est ce que TU crois."
La "bette" du jeune n'avait pas de prix.
OHHHHHHHHHHHHHHH!!! Cassé le petit malin !
jeudi 8 juillet 2010
Re Coucou !
Hey !
Ça fait longtemps !
Excusez-moi de cette négligence. Le camp de socio s'est bien déroulé, il y avait des formations séparés pour que les anciens (genre moi) ne se désintéressent pas des formations. Le seul accrochage, le "jeu de soir". Normalement, il y a un jeu de nuit obligatoire. Les coordos nous réveillent à deux heures du matin et il y a un grand jeu. Plusieurs anciens détestent cette pratique. L'année dernière, certaines anciens et nouveaux l'ont exprimés de façon assez inadéquate pour blesser les coordos, et d'autres de façon suffisament adéquate pour obtenir la promesse qu'il n'y en aurait plus.
Donc cette année, il était supposé avoir un jeu de soir. On s'attendait (les anciens, les nouveaux ne se doutaient de rien) à une mise en scène mais rien de ce genre. En plein milieu de la formation chanson, grosse mise en scène, les responsables du camps qui nous hébergeait viennent parler aux deux grands coordos, ils diparaissent, les coordos rangent leurs choses, on entend crier, engueuler et là, ils viennent nous voir. Ils nous disent que les responsables du camps ont surpris des animateurs prendre des susbstances et qu'ils nous mettent dehors du camps, que l'on doit partir. En nous engueulant un peu, ils nous font ranger nos choses et marcher jusqu'au point de rassemblement des autobus (5 minutes en pente, dans le noir, avec le stock). La marche n'était pas si pire, mais c'était d'entendre certaine nouvelles animatrices pleurer, ou accuser d'autre animateurs.
Bien évidement, c'était une "blague" supposément pour se venger des réactions de l'année dernière. J'ai troivé cela franchement immature et je l'ai dit de façon polie et privée à mes coordos. Parce que, bien évidement, ceux qui avaient mal réagi l'année dernière ont encore mal réagi. Et que faire des "blagues" de consomation de drogue envers les animateurs, ce n'était pas bien pensé. Le lien de confiance entre animateurs et envers les coordos a été fortement ébranlé. Bref, c'était pas mal moyen.
Sinon, même si je suis dans un site à l'autre bout du monde, tout est génial, malgré la chaleur intense. On fait des jeux d'eau, des jeux calmes, des brico et on prend son mal en patience. J'ai les 6-7 ans cette semaine, et ils pleurent, ils pleurent !!! J'ai un jeune qui passe ses journées à pleurer parce qu'il voudrait être chez lui.
Dans les anecdotes qui ont mises Future Prof dans tous ses états :
Mardi, je suis au bricolage. La veille, j'ai appris qu'une de mes jeunes me manipulaient intense pour avoir mon attention et celle de tous. Lorsque sa mère est venue me la porter, elle ne pleurait pas, dès que sa mère a commencé à partir, cela a été la crise de larme (de crocodile) et j'ai compris le stratagème de la petite quand j'ai vu la mère la rassurer, la cajoler, lui dire qu'elle non plus ne veu pas la laisser... (Parents, par pitié. lorsque votre grand pleure parce qu'il ne veut pas que vous partiez, ne vous attardez pas, dès qu'il joue, il oublie votre existence) Sa mère est finalement partie et soudainement, comme je ne donnais pas d'attention à ses larmes de crocodile, elle m'a dit qu'elle avait mal au coeur. Je lui ai dit de s'asseoir sur un banc et que cela allait passer. Elle s'est donc fait vomir, sur mon plancher. J'étais bleu marin... Je l'ai envoyée se nettoyer, j'ai ramasser mon plancher, avec les 20 jeunes qui criaient à cause du vomis et j'ai donné ma jeune aux coordos. Selon le père, que l'on a rejoint au téléphone, elle s'adonne fréquement à cette pratique lorsqu'on lui dit non. J'étais tellement en maudis... Tous les matins, elle pleure en arrivant, l'entente est maintenant que je lui parle seulement si elle sourie. Ça me donne le temps de dépomper de son attitude manipulatrice.
Aussi, lundi, 7hre15am, mon premier jeune accompagné arrive, sans accompagnateur (parce qu'ils commencent à 8hre45). On m'assure qu'il n'y aura pas de problème. Je suis confiante, il n'a qu'un sydrôme de Gille la Tourette. 7hre30 am, alors que je règle un problème, un animateur (nous sommes 3 ensembles pour le service de garde) m'annonce qu'il y a un problème avvec mon jeune. Je vais le voir, il se sauve. Loin. Vite. J'appelle calmement une coordo avec mon talkie. On a du le coincer dans un coin, cela a pris 20 minutes, à entendre crier et à essayer de contrôler la crise. On a finalement eu une entente, il restait assis, et on ne l'approcherait pas. J'ai dû quitter mon groupe et le surveiller à distance. Lorsqu'il a semblé s'être calmé, je me suis rapprochée, doucement. Je l'ai apprivoisé en parlant de pokémon. Depuis, on est les meilleurs amis du monde et il n'a plus fait de crise. Mais sur le coup, j'ai eu pas mal peur.
J'ai deux jeunes accompagnés dans mon groupe, ils ont la même accompagnatrice, cela se passe super bien. J'avais peur qu'elle tente de modifier toute ma planification pour ses deux jeunes, ou encore de ne pas savoir comment travailler avec elle et que je lui en demande trop, mais la communication passe super bien, et tout roule comme sur des roulettes.
Donc, une belle deuxième semaine de camp de jour !
Ça fait longtemps !
Excusez-moi de cette négligence. Le camp de socio s'est bien déroulé, il y avait des formations séparés pour que les anciens (genre moi) ne se désintéressent pas des formations. Le seul accrochage, le "jeu de soir". Normalement, il y a un jeu de nuit obligatoire. Les coordos nous réveillent à deux heures du matin et il y a un grand jeu. Plusieurs anciens détestent cette pratique. L'année dernière, certaines anciens et nouveaux l'ont exprimés de façon assez inadéquate pour blesser les coordos, et d'autres de façon suffisament adéquate pour obtenir la promesse qu'il n'y en aurait plus.
Donc cette année, il était supposé avoir un jeu de soir. On s'attendait (les anciens, les nouveaux ne se doutaient de rien) à une mise en scène mais rien de ce genre. En plein milieu de la formation chanson, grosse mise en scène, les responsables du camps qui nous hébergeait viennent parler aux deux grands coordos, ils diparaissent, les coordos rangent leurs choses, on entend crier, engueuler et là, ils viennent nous voir. Ils nous disent que les responsables du camps ont surpris des animateurs prendre des susbstances et qu'ils nous mettent dehors du camps, que l'on doit partir. En nous engueulant un peu, ils nous font ranger nos choses et marcher jusqu'au point de rassemblement des autobus (5 minutes en pente, dans le noir, avec le stock). La marche n'était pas si pire, mais c'était d'entendre certaine nouvelles animatrices pleurer, ou accuser d'autre animateurs.
Bien évidement, c'était une "blague" supposément pour se venger des réactions de l'année dernière. J'ai troivé cela franchement immature et je l'ai dit de façon polie et privée à mes coordos. Parce que, bien évidement, ceux qui avaient mal réagi l'année dernière ont encore mal réagi. Et que faire des "blagues" de consomation de drogue envers les animateurs, ce n'était pas bien pensé. Le lien de confiance entre animateurs et envers les coordos a été fortement ébranlé. Bref, c'était pas mal moyen.
Sinon, même si je suis dans un site à l'autre bout du monde, tout est génial, malgré la chaleur intense. On fait des jeux d'eau, des jeux calmes, des brico et on prend son mal en patience. J'ai les 6-7 ans cette semaine, et ils pleurent, ils pleurent !!! J'ai un jeune qui passe ses journées à pleurer parce qu'il voudrait être chez lui.
Dans les anecdotes qui ont mises Future Prof dans tous ses états :
Mardi, je suis au bricolage. La veille, j'ai appris qu'une de mes jeunes me manipulaient intense pour avoir mon attention et celle de tous. Lorsque sa mère est venue me la porter, elle ne pleurait pas, dès que sa mère a commencé à partir, cela a été la crise de larme (de crocodile) et j'ai compris le stratagème de la petite quand j'ai vu la mère la rassurer, la cajoler, lui dire qu'elle non plus ne veu pas la laisser... (Parents, par pitié. lorsque votre grand pleure parce qu'il ne veut pas que vous partiez, ne vous attardez pas, dès qu'il joue, il oublie votre existence) Sa mère est finalement partie et soudainement, comme je ne donnais pas d'attention à ses larmes de crocodile, elle m'a dit qu'elle avait mal au coeur. Je lui ai dit de s'asseoir sur un banc et que cela allait passer. Elle s'est donc fait vomir, sur mon plancher. J'étais bleu marin... Je l'ai envoyée se nettoyer, j'ai ramasser mon plancher, avec les 20 jeunes qui criaient à cause du vomis et j'ai donné ma jeune aux coordos. Selon le père, que l'on a rejoint au téléphone, elle s'adonne fréquement à cette pratique lorsqu'on lui dit non. J'étais tellement en maudis... Tous les matins, elle pleure en arrivant, l'entente est maintenant que je lui parle seulement si elle sourie. Ça me donne le temps de dépomper de son attitude manipulatrice.
Aussi, lundi, 7hre15am, mon premier jeune accompagné arrive, sans accompagnateur (parce qu'ils commencent à 8hre45). On m'assure qu'il n'y aura pas de problème. Je suis confiante, il n'a qu'un sydrôme de Gille la Tourette. 7hre30 am, alors que je règle un problème, un animateur (nous sommes 3 ensembles pour le service de garde) m'annonce qu'il y a un problème avvec mon jeune. Je vais le voir, il se sauve. Loin. Vite. J'appelle calmement une coordo avec mon talkie. On a du le coincer dans un coin, cela a pris 20 minutes, à entendre crier et à essayer de contrôler la crise. On a finalement eu une entente, il restait assis, et on ne l'approcherait pas. J'ai dû quitter mon groupe et le surveiller à distance. Lorsqu'il a semblé s'être calmé, je me suis rapprochée, doucement. Je l'ai apprivoisé en parlant de pokémon. Depuis, on est les meilleurs amis du monde et il n'a plus fait de crise. Mais sur le coup, j'ai eu pas mal peur.
J'ai deux jeunes accompagnés dans mon groupe, ils ont la même accompagnatrice, cela se passe super bien. J'avais peur qu'elle tente de modifier toute ma planification pour ses deux jeunes, ou encore de ne pas savoir comment travailler avec elle et que je lui en demande trop, mais la communication passe super bien, et tout roule comme sur des roulettes.
Donc, une belle deuxième semaine de camp de jour !
vendredi 11 juin 2010
Camp de socio
Coucou !!
Je ne suis pas morte !!
Les camps de jour recommencent beintôt ! Demain, je vais en "camp de socio", une fin de semaine de formation (que je connais par coeur, ce sera mon quatrième été et les formations ne changent pas). J'ai découvert mon équipe ce soir. Il y a beaucoup de nouveaux, ce sera à la fois super intéressant et très drôle, parce que j'aime le changement qu'amène les nouveaux, et leur insécurité...
Seul bémol, ce soir, c'était le grand jeu, où on découvre notre équipe de travail et les coordonateurs et les nouvelles filles étaient tellement princesses, ça m'énerve. Elles commencent à travailler avec nous, et leurs premiers commentaires sont : "Ouache, je ne veux pas toucher à ça (gomme mâchée par elle-même pour un jeu de sculpture de gomme)" ou "Ouache, je en veux pas me mouiller" ou "Ouache, je ne veux pas m'assoir, il y a de la poussière". À un moment donné, j'ai fait ma grande sage et je leur ai dit : " Vous feriez mieux de vous habituez, parce que sinon, qu'allez vous faire lorsqu'un jeune va vous vomir dessus, ou encore lorsqu'un enfant va vous lancer sa petite culotte pleine de pipi parce qu'il a eu un accident ?".
Leur regard dégoûté m'a fait un peu plaisir.
Mais bon, on respire et on leur donne une chance, quand même...
Donc, demain, camp de socio, je vous reviens avec ça !!
Je ne suis pas morte !!
Les camps de jour recommencent beintôt ! Demain, je vais en "camp de socio", une fin de semaine de formation (que je connais par coeur, ce sera mon quatrième été et les formations ne changent pas). J'ai découvert mon équipe ce soir. Il y a beaucoup de nouveaux, ce sera à la fois super intéressant et très drôle, parce que j'aime le changement qu'amène les nouveaux, et leur insécurité...
Seul bémol, ce soir, c'était le grand jeu, où on découvre notre équipe de travail et les coordonateurs et les nouvelles filles étaient tellement princesses, ça m'énerve. Elles commencent à travailler avec nous, et leurs premiers commentaires sont : "Ouache, je ne veux pas toucher à ça (gomme mâchée par elle-même pour un jeu de sculpture de gomme)" ou "Ouache, je en veux pas me mouiller" ou "Ouache, je ne veux pas m'assoir, il y a de la poussière". À un moment donné, j'ai fait ma grande sage et je leur ai dit : " Vous feriez mieux de vous habituez, parce que sinon, qu'allez vous faire lorsqu'un jeune va vous vomir dessus, ou encore lorsqu'un enfant va vous lancer sa petite culotte pleine de pipi parce qu'il a eu un accident ?".
Leur regard dégoûté m'a fait un peu plaisir.
Mais bon, on respire et on leur donne une chance, quand même...
Donc, demain, camp de socio, je vous reviens avec ça !!
samedi 29 mai 2010
Beau moment
Hier, c'était vendredi soir et je ne voulais pas m'ennuyer, alors je suis allée rejoindre des amis faire une LARP (Live Action Role Playing Game). À la base, j'y allais pour vérifier quelque chose avec un garçon, mais quand je suis arrivée, il a été assez désagréable pour que je comprenne que je m'étais trompée. Ce qui n'était pas très grave, je voulais juste être certaine.
Ce qui fait que...
J'ai passé la soirée avec un gars tellement génial. On se connait depuis le début de l'année scolaire, depuis que je sors dans un bar où il va aussi. Nos deux gang d'amis et nous-mêmes étant des "geeks" finis, nous avons sympathiser et les deux gangs se côtoient fréquement. Je vais le nommer Grand Geek. Il est pile mon genre. Grand, carré, gentil, à lunette, intello... Il sait même danser, cuisiner et taquiner !!
Mercredi, lorsque nous étions sortis, nous avions un peu flirté, mais sans plus... Il aime avoir des amies++ (amies avec privilèges particuliers, si vous voyez ce que je veux dire), et ce n'est pas du tout mon genre... Mais c'est une soie, un garçon adorable, patient, avec le sens de l'humour, de la culture générale, nous aimons les mêmes choses et donc, nous nous entendons bien depuis le début.
Vendredi, nos deux personnages ont passé la soirée ensemble, et ce fut très amusant. Après le larp, nous sommes allés au resto, toute la gang du larp ensemble. Nous étions les premiers sortis et je peux dire que la tension entre nous était à son comble. Je n'ai jamaisn flirté aussi peu subtilement avec quelqu'un. Lui-même m'a regardé avec ses yeux en sourire et m'a dit : "Ouin, on n'est pas très subtile, hein ?"
Durant tout le trajet, nous avons marché ensemble, derrière les autres, nous avons discuté, nous avons des courses, la danse de "GhostBuster" et nous avons vraiment ri ensemble. Plus que d'habitude. Nous étions tous les deux dans le mode "cruise". Au restaurant, nous étions les deux ensembles, face à face, à une table seule, parce que nous étions onze dans un fast food et que les tables de douze sont rares, alors nous étions tous séparés.
Je dois avouer que nous étions dans notre petite bulle romantique. Il me tenait la main, nous nous sourions... Je me suis levée pour parler avec les autres, lui aussi, et là, il m'a poussée contre la table et m'a embrassée. Devant tout le monde. TOUT LE MONDE.
Dieu qu'il embrasse bien.
La meilleure amie de Grand Geek, qui est aussi la fille la plus hot qu'il m'ait été donné de voir, m'a donnée sa bénédiction.
Lorsque nous sommes sortis dehors, je voulais mettre les choses au clair... Je ne voulais pas pas être une amie++.
J'ai passé la nuit chez lui.
Vous devinez que je ne suis pas une amie++, mais nous sommes à l'étape de la fréquentation. Pas encore un couple, il ne m'a pas encore dit "Je t'aime", mais on ne se cache pas et on ne s'empêche pas de s'embrasser devant les autres.
Ce matin, il m'a montré les pas de bases du swings. Il est très doué, dommage que je sois aussi nulle (remplie de bonne volontée, mais sans aucun sens du rythme et sans aucune coordination).
On se revoit cette semaine, et pour le mondial de la bière.
J'ai hâte.
Je ressens vraiment quelque chose de très intense. Très, très intense.
Ce post est très décousu et mal écrit, je suis encore beaucoup sous l'émotion. Les papillons dans mon ventre ne se sont pas encore parti, mon sourire non plus.
Une des plus belle nuit de ma vie.
Je risque d'écrire souvent à propos de Grand Geek.
Finalement, avoir 20 ans ne sera peut-être pas si terrible.
Ce qui fait que...
J'ai passé la soirée avec un gars tellement génial. On se connait depuis le début de l'année scolaire, depuis que je sors dans un bar où il va aussi. Nos deux gang d'amis et nous-mêmes étant des "geeks" finis, nous avons sympathiser et les deux gangs se côtoient fréquement. Je vais le nommer Grand Geek. Il est pile mon genre. Grand, carré, gentil, à lunette, intello... Il sait même danser, cuisiner et taquiner !!
Mercredi, lorsque nous étions sortis, nous avions un peu flirté, mais sans plus... Il aime avoir des amies++ (amies avec privilèges particuliers, si vous voyez ce que je veux dire), et ce n'est pas du tout mon genre... Mais c'est une soie, un garçon adorable, patient, avec le sens de l'humour, de la culture générale, nous aimons les mêmes choses et donc, nous nous entendons bien depuis le début.
Vendredi, nos deux personnages ont passé la soirée ensemble, et ce fut très amusant. Après le larp, nous sommes allés au resto, toute la gang du larp ensemble. Nous étions les premiers sortis et je peux dire que la tension entre nous était à son comble. Je n'ai jamaisn flirté aussi peu subtilement avec quelqu'un. Lui-même m'a regardé avec ses yeux en sourire et m'a dit : "Ouin, on n'est pas très subtile, hein ?"
Durant tout le trajet, nous avons marché ensemble, derrière les autres, nous avons discuté, nous avons des courses, la danse de "GhostBuster" et nous avons vraiment ri ensemble. Plus que d'habitude. Nous étions tous les deux dans le mode "cruise". Au restaurant, nous étions les deux ensembles, face à face, à une table seule, parce que nous étions onze dans un fast food et que les tables de douze sont rares, alors nous étions tous séparés.
Je dois avouer que nous étions dans notre petite bulle romantique. Il me tenait la main, nous nous sourions... Je me suis levée pour parler avec les autres, lui aussi, et là, il m'a poussée contre la table et m'a embrassée. Devant tout le monde. TOUT LE MONDE.
Dieu qu'il embrasse bien.
La meilleure amie de Grand Geek, qui est aussi la fille la plus hot qu'il m'ait été donné de voir, m'a donnée sa bénédiction.
Lorsque nous sommes sortis dehors, je voulais mettre les choses au clair... Je ne voulais pas pas être une amie++.
J'ai passé la nuit chez lui.
Vous devinez que je ne suis pas une amie++, mais nous sommes à l'étape de la fréquentation. Pas encore un couple, il ne m'a pas encore dit "Je t'aime", mais on ne se cache pas et on ne s'empêche pas de s'embrasser devant les autres.
Ce matin, il m'a montré les pas de bases du swings. Il est très doué, dommage que je sois aussi nulle (remplie de bonne volontée, mais sans aucun sens du rythme et sans aucune coordination).
On se revoit cette semaine, et pour le mondial de la bière.
J'ai hâte.
Je ressens vraiment quelque chose de très intense. Très, très intense.
Ce post est très décousu et mal écrit, je suis encore beaucoup sous l'émotion. Les papillons dans mon ventre ne se sont pas encore parti, mon sourire non plus.
Une des plus belle nuit de ma vie.
Je risque d'écrire souvent à propos de Grand Geek.
Finalement, avoir 20 ans ne sera peut-être pas si terrible.
vendredi 28 mai 2010
20 ans, encore
Hier, je dois dire que je n'étais pas du tout objective et très déprimée. Aujourd'hui, pour m'aider à accepter mes futurs 20 ans et oublier un peu mon sentiment d'échec, j'ai décidé de faire la liste de 20 accomplissements ou actes dont je suis fière. Un pour chaque année de vie (et non pas un acte par année, je ne me souviens pas beaucoup des premières...).
1- J'ai monté pièce de théâtre en secondaire 4, seule, sans aucun appui de l'école, et mon équipe et moi avons gagné le premier prix local d'entrepreneuriat.
2- J'ai fait les démarches pour avoir Rita Lafontaine comme coach de théâtre.
3-J'ai fait des photos professionnels pour un protfolio don je suis très fière et j'utilise encore ces photos.
4- J'ai fait de la figuration pour un film à Télé-Québec.
5-J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai passé les auditions pour le "remake" québécois de Roméo et Juliette.
6- J'ai fait toute les démarches pour passer les auditions pour l'Option théâtre.
7- Je parle toujours au même déficient intellectuel dans l'autobus et c'est un peu mon "ami" (autant qu'on puisse l'être), depuis 5 ans. Il a eu une méningite qui ne l'a pas réussi et est donc déficient intellectuel et aveugle à 90%. Mais il est tellement gentil et positif. J'adore lui parler.
8- Avec mon équipe, au cégep, on a écrit et monté une pièce de théâtre d'une heure. Décors et costumes compris.
9-En secondaire 5, j'ai écris une pièce de théâtre que je trouve encore bonne.
10- J'ai terminé ma première session universitaire en réussissant tous mes cours, malgré le fait que j'ai manqué le tier de ma session.
11- Quand j'ai décidé, à 17 ans, que je voulais voyager, je me suis organisée un voyage à Cuba (tout-inclu, mais quand même) avec mon copain de l'époque, mais j'ai tous pris en charge.
12-L'an dernier, sur un coup de tête, j'ai décidé de partir à Walt Disney World, mes amis ont suivi, et c'est moi et un ami qui avont tout pris en charge.
13- Je me suis teint les cheveux roses pour sortir de la masse.
14- J'ai dirigé la guilde (association de jeux de rôle et de stratégie de mon CÉGEP) de façon à ce qu'on se souvienne encore de moi et qu'on utilise encore mes règles.
15- À la guilde, encore, j'ai réinstauré la tradition du 24hre de jeux de rôle, et j'ai été cherché du budget et des commandites (en déléguant, mais j'ai écris toutes les lettres).
16- J'ai parti un mouvement de protestation contre une chargé de cours à l'université, et toute ma cohorte m'a suivie.
17-Je fais parti des 15% des élèves en première année au BAC en enseignement à ne pas avoir besoin de mesure d'aide en français.
18- J'ai tout plein de nouvelles et de poèmes dans mon ordinateur, écris de ma main.
19-Au primaire, j'ai participé à un concour national de poésie. Je n'ai pas gagner, mais j'en suis fière quand même.
20- J'ai organisé mon après-bal au complet, dans un chalet dans le nord, et j'ai tout organisé et déléguer.
Alors voilà, mes 20 réalisations dont je suis fière. Quand j'angoisserai, je pourrai revenir les lire ici...
Je dois avouer que ce n'était pas facile à écrire, ça prend beaucoup de réflexion. Les 5 premières ne sont pas difficiles à écrire, mes les 15 autres... Au finale, ça fait du bien.
1- J'ai monté pièce de théâtre en secondaire 4, seule, sans aucun appui de l'école, et mon équipe et moi avons gagné le premier prix local d'entrepreneuriat.
2- J'ai fait les démarches pour avoir Rita Lafontaine comme coach de théâtre.
3-J'ai fait des photos professionnels pour un protfolio don je suis très fière et j'utilise encore ces photos.
4- J'ai fait de la figuration pour un film à Télé-Québec.
5-J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai passé les auditions pour le "remake" québécois de Roméo et Juliette.
6- J'ai fait toute les démarches pour passer les auditions pour l'Option théâtre.
7- Je parle toujours au même déficient intellectuel dans l'autobus et c'est un peu mon "ami" (autant qu'on puisse l'être), depuis 5 ans. Il a eu une méningite qui ne l'a pas réussi et est donc déficient intellectuel et aveugle à 90%. Mais il est tellement gentil et positif. J'adore lui parler.
8- Avec mon équipe, au cégep, on a écrit et monté une pièce de théâtre d'une heure. Décors et costumes compris.
9-En secondaire 5, j'ai écris une pièce de théâtre que je trouve encore bonne.
10- J'ai terminé ma première session universitaire en réussissant tous mes cours, malgré le fait que j'ai manqué le tier de ma session.
11- Quand j'ai décidé, à 17 ans, que je voulais voyager, je me suis organisée un voyage à Cuba (tout-inclu, mais quand même) avec mon copain de l'époque, mais j'ai tous pris en charge.
12-L'an dernier, sur un coup de tête, j'ai décidé de partir à Walt Disney World, mes amis ont suivi, et c'est moi et un ami qui avont tout pris en charge.
13- Je me suis teint les cheveux roses pour sortir de la masse.
14- J'ai dirigé la guilde (association de jeux de rôle et de stratégie de mon CÉGEP) de façon à ce qu'on se souvienne encore de moi et qu'on utilise encore mes règles.
15- À la guilde, encore, j'ai réinstauré la tradition du 24hre de jeux de rôle, et j'ai été cherché du budget et des commandites (en déléguant, mais j'ai écris toutes les lettres).
16- J'ai parti un mouvement de protestation contre une chargé de cours à l'université, et toute ma cohorte m'a suivie.
17-Je fais parti des 15% des élèves en première année au BAC en enseignement à ne pas avoir besoin de mesure d'aide en français.
18- J'ai tout plein de nouvelles et de poèmes dans mon ordinateur, écris de ma main.
19-Au primaire, j'ai participé à un concour national de poésie. Je n'ai pas gagner, mais j'en suis fière quand même.
20- J'ai organisé mon après-bal au complet, dans un chalet dans le nord, et j'ai tout organisé et déléguer.
Alors voilà, mes 20 réalisations dont je suis fière. Quand j'angoisserai, je pourrai revenir les lire ici...
Je dois avouer que ce n'était pas facile à écrire, ça prend beaucoup de réflexion. Les 5 premières ne sont pas difficiles à écrire, mes les 15 autres... Au finale, ça fait du bien.
jeudi 27 mai 2010
20 ans
Le 19 juin, je vais avoir 20 ans.
En ce moment, j'ai l'impression que c'est terrible. Je vais avoir 20 ans, et je n'ai rien fait de grandiose, je n'ai pas sauvé le monde, je n'ai pas rien inventé, je ne suis pas devenue actrice... Bref, vous aurez compris que j'angoisse et que j'ai un gros sentiment d'échec.
Ce soir, j'ai laissé mon Français. Je ne l'aimais pas vraiment, j'aimais simplement l'amour qu'il me portait, ça me faisait du bien... J'ai décidé d'être honnête avant qu'il vienne pour une deuxième fois au Québec. J'ai pris mon courage à deux mains, j'ai fait de moi une adulte et je l'ai laissé. Malgré ses incompréhensions et ses certitudes qu'on irait bien ensemble, je n'ai pas flenché.
Ce soir, je me sens comme une merde. J'ai l'impression que depuis que j'ai atteint ma majorité, j'accumule erreurs par dessus erreurs. J'ai l'impression que je vais gâcher ma vie. J'ai l'impression de n'être bonne à rien.
Je vais avoir 20 ans, et ça ne vas pas du tout. Je souhaiterais avoir 10 ans et me rouler en boule dans les bras de ma mère.
Je vais avoir 20 ans, et je me sens comme si j'allais en avoir 200 ans. Je n'ai jamais ressenti un aussi grand sentiment d'échec de toute ma vie.
Hormis la décision de ne pas faire du théâtre professionnelement, ça été la décision d'adulte la plus difficile que j'ai fait.
Parce que j'ai du faire face à moi-même, au côté manipulateur, en manque d'attention et égoïste que je n'aime pas. Parce que même si je ne l'aimais pas vraiment d'amour, je ne voulais pas lui faire du mal, et j'aurais du m'en douter dès le début et ne pas m'embarquer dans cette histoire sachant qu'il voulait quelque chose de sérieux et que moi, je voulais simplement oublier Titan.
Parce que j'aurais du écouter mes amis. Mes parents...
Je vais avoir 20 ans, et je n'ai rien fait.
Je vais avoir 20 ans, et ce soir, je souhaiterais ne pas être née du tout.
Je vais avoir 20 ans, et je ne suis pas prête.
Le temps n'attend jamais que je sois prête à vieillir. Je ne veux pas plus de responsabilités, je ne veux pas être un adulte. Je ne suis pas prête du tout à être un adulte plus. Je quitte les "teens". J'ai l'impression que mes 18 et 19 ans étaient une pratique à la vie d'adulte. Je ne me sens pas prête du tout.
J'ai peur.
Terriblement peur.
Je n'ai jamais cru que je me rendrais jusqu'à 20 ans.
Mes 20 ans approchent trop vite.
Je n'ai pas vécu assez pour avoir 20 ans.
J'ai les cheveux roses, le coeur en miette, la peur au ventre (la peur ? La chienne plutôt) et le moral au plus bas.
Et mes 20 ans ne veulent pas attendre que je veuilles bien d'elles.
Tout va trop vite. Je veux simplement que tout arrête.
Quelqu'un sait arrêter le temps ?
En ce moment, j'ai l'impression que c'est terrible. Je vais avoir 20 ans, et je n'ai rien fait de grandiose, je n'ai pas sauvé le monde, je n'ai pas rien inventé, je ne suis pas devenue actrice... Bref, vous aurez compris que j'angoisse et que j'ai un gros sentiment d'échec.
Ce soir, j'ai laissé mon Français. Je ne l'aimais pas vraiment, j'aimais simplement l'amour qu'il me portait, ça me faisait du bien... J'ai décidé d'être honnête avant qu'il vienne pour une deuxième fois au Québec. J'ai pris mon courage à deux mains, j'ai fait de moi une adulte et je l'ai laissé. Malgré ses incompréhensions et ses certitudes qu'on irait bien ensemble, je n'ai pas flenché.
Ce soir, je me sens comme une merde. J'ai l'impression que depuis que j'ai atteint ma majorité, j'accumule erreurs par dessus erreurs. J'ai l'impression que je vais gâcher ma vie. J'ai l'impression de n'être bonne à rien.
Je vais avoir 20 ans, et ça ne vas pas du tout. Je souhaiterais avoir 10 ans et me rouler en boule dans les bras de ma mère.
Je vais avoir 20 ans, et je me sens comme si j'allais en avoir 200 ans. Je n'ai jamais ressenti un aussi grand sentiment d'échec de toute ma vie.
Hormis la décision de ne pas faire du théâtre professionnelement, ça été la décision d'adulte la plus difficile que j'ai fait.
Parce que j'ai du faire face à moi-même, au côté manipulateur, en manque d'attention et égoïste que je n'aime pas. Parce que même si je ne l'aimais pas vraiment d'amour, je ne voulais pas lui faire du mal, et j'aurais du m'en douter dès le début et ne pas m'embarquer dans cette histoire sachant qu'il voulait quelque chose de sérieux et que moi, je voulais simplement oublier Titan.
Parce que j'aurais du écouter mes amis. Mes parents...
Je vais avoir 20 ans, et je n'ai rien fait.
Je vais avoir 20 ans, et ce soir, je souhaiterais ne pas être née du tout.
Je vais avoir 20 ans, et je ne suis pas prête.
Le temps n'attend jamais que je sois prête à vieillir. Je ne veux pas plus de responsabilités, je ne veux pas être un adulte. Je ne suis pas prête du tout à être un adulte plus. Je quitte les "teens". J'ai l'impression que mes 18 et 19 ans étaient une pratique à la vie d'adulte. Je ne me sens pas prête du tout.
J'ai peur.
Terriblement peur.
Je n'ai jamais cru que je me rendrais jusqu'à 20 ans.
Mes 20 ans approchent trop vite.
Je n'ai pas vécu assez pour avoir 20 ans.
J'ai les cheveux roses, le coeur en miette, la peur au ventre (la peur ? La chienne plutôt) et le moral au plus bas.
Et mes 20 ans ne veulent pas attendre que je veuilles bien d'elles.
Tout va trop vite. Je veux simplement que tout arrête.
Quelqu'un sait arrêter le temps ?
lundi 24 mai 2010
Test oral
Aujourd'hui, c'était mon test oral pour avoir le droit d'enseigner un jour... La procédure est simple, on nous remet à l'avance 3 textes du Vie Pédagogique (quasiment une bible), on prépare un exposé sur chacun et le jour de l'oral, on nous dit lequel présenter. Cette année, il y avait un texte sur les compétences à développer en tant qu'enseignant dans un milieu multiculturel, un texte sur comment agir avec les élèves en crise ou ayant des troubles du comportement et finalement, un texte parlant de l'étroit lien entre la langue et la culture.
Les deux premiers textes, je les maîtrisais à la perfection. Deux sujets que je pouvais facilement expliquer. Le troisième était ardu à lire, et malgré plusieurs lectures et recherches, je ne me sentais pas en confiance vis-à-vis ce texte... Je crois que les termes pédagogiques employés ainsi que les théories présentées sur l'enseignement dans ce texte étaient très avancé pour notre niveau de première année. D'ailleurs, je n'ai encore croisé personne se sentant à l'aise avec le troisième texte.
Je suis arrivée en avance au local, l'évaluatrice, déjà là, était très gentille et accueillante. Je suis arrivée la 4 ème pour un groupe de 6, et j'étais trente minutes d'avance... C'est pour imager à quel point les élèves s'en font avec cet examen. Elle a rassuré tout de suite les élèves, parce qu'une gang de fille en enseignement sont rapidement insécures. Moi, j'avais très confiance en moi. Je fais du théâtre depuis longtemps, je maîtrise très bien la langue française et j'ai un français normatif lorsqu'il s'agit de s'adresser à mes collègues lors d'exposés.
Évidement, je fus la première pigée, et avec une chance légendaire, j'ai pigé le texte avec lequel j'étais le moins à l'aise.
La caméra s'est mise à filmée, et j'ai commencé mon oral.
Normalement, si j'étais évaluée dans une classe normal pour un exposé normal, je crois que j'aurais eu entre A et B+, partout. Là, je suis un peu inquiète...
Voici la grille d'évaluation pour les 4 volets pour lesquels je suis évaluée : http://www.unites.uqam.ca/testoral/partie2/index.php?page=grille
Avec cette grille, vous comprendrez mon inquiétude... Une voix nasillarde peut amener un échec, trop rouler ses "r" aussi...
Une voix éraillée ? Un bouche trop mobile, une mâchoire trop crispé ? Hésitation au choix de mot (mais interdiction d'apprendre par coeur... Cela arrive à tout le monde d'hésiter, non ? Surtout à l'oral...) ?
Gestes trop répétitifs (c'est combien de fois "trop"?)?
C'est moi ou certains critères sont un peu excessif ? Qu'on cherche des "bibitte"? Une voix qui porte, je comprends que c'est important, mais une voix nasillarde se doit d'échouer ?
J'ai l'impression qu'on a perdu de vu ce qui était vraiment important... Et qu'on a oublié qu'à l'oral, même en tant qu'enseignant, il est normal d'hésiter un peu, de se reprendre un peu, de se mélanger des fois dans ses mots (dans la mesure du raisonnable).
Je sais que mon exposé manquais de structure, j'ai fais une belle introduction et une belle conclusion, mais lors de mon développement, j'ai sauté beaucoup du coq-à-l'âne. En plus, c'est un critère d'évaluation que je considère important...
Donc, je ne sais pas si je vais avoir des cours de soutient ou pas (si l'on échoue un volet, on a un cours de soutient).
On saura à la mi-juillet...
Les deux premiers textes, je les maîtrisais à la perfection. Deux sujets que je pouvais facilement expliquer. Le troisième était ardu à lire, et malgré plusieurs lectures et recherches, je ne me sentais pas en confiance vis-à-vis ce texte... Je crois que les termes pédagogiques employés ainsi que les théories présentées sur l'enseignement dans ce texte étaient très avancé pour notre niveau de première année. D'ailleurs, je n'ai encore croisé personne se sentant à l'aise avec le troisième texte.
Je suis arrivée en avance au local, l'évaluatrice, déjà là, était très gentille et accueillante. Je suis arrivée la 4 ème pour un groupe de 6, et j'étais trente minutes d'avance... C'est pour imager à quel point les élèves s'en font avec cet examen. Elle a rassuré tout de suite les élèves, parce qu'une gang de fille en enseignement sont rapidement insécures. Moi, j'avais très confiance en moi. Je fais du théâtre depuis longtemps, je maîtrise très bien la langue française et j'ai un français normatif lorsqu'il s'agit de s'adresser à mes collègues lors d'exposés.
Évidement, je fus la première pigée, et avec une chance légendaire, j'ai pigé le texte avec lequel j'étais le moins à l'aise.
La caméra s'est mise à filmée, et j'ai commencé mon oral.
Normalement, si j'étais évaluée dans une classe normal pour un exposé normal, je crois que j'aurais eu entre A et B+, partout. Là, je suis un peu inquiète...
Voici la grille d'évaluation pour les 4 volets pour lesquels je suis évaluée : http://www.unites.uqam.ca/testoral/partie2/index.php?page=grille
Avec cette grille, vous comprendrez mon inquiétude... Une voix nasillarde peut amener un échec, trop rouler ses "r" aussi...
Une voix éraillée ? Un bouche trop mobile, une mâchoire trop crispé ? Hésitation au choix de mot (mais interdiction d'apprendre par coeur... Cela arrive à tout le monde d'hésiter, non ? Surtout à l'oral...) ?
Gestes trop répétitifs (c'est combien de fois "trop"?)?
C'est moi ou certains critères sont un peu excessif ? Qu'on cherche des "bibitte"? Une voix qui porte, je comprends que c'est important, mais une voix nasillarde se doit d'échouer ?
J'ai l'impression qu'on a perdu de vu ce qui était vraiment important... Et qu'on a oublié qu'à l'oral, même en tant qu'enseignant, il est normal d'hésiter un peu, de se reprendre un peu, de se mélanger des fois dans ses mots (dans la mesure du raisonnable).
Je sais que mon exposé manquais de structure, j'ai fais une belle introduction et une belle conclusion, mais lors de mon développement, j'ai sauté beaucoup du coq-à-l'âne. En plus, c'est un critère d'évaluation que je considère important...
Donc, je ne sais pas si je vais avoir des cours de soutient ou pas (si l'on échoue un volet, on a un cours de soutient).
On saura à la mi-juillet...
jeudi 20 mai 2010
Concerta jour 1
Donc, aujourd'hui, c'était la 1ère journée du concerta. Une chance que je n'étais pas à l'école, je n'aurais pas été du monde !
J'étais sur-stimulée. J'aurais répondu à toutes les questions, j'aurais réfléchi tout le temps, je crois que le monde n'est pas prêt encore à la sorte de Future Prof que j'étais aujourd'hui. J'étais aussi émerveillée de voir l'effet... J'ai réussi à bien faire deux choses en même temps !!!
Ma mère m'a téléphoné pour me dire que je devais étendre les vêtements sur la corde et je l'ai fait en même temps qu'elle me parlait. Et je l'ai bien fait !!! Je n'ai rien oublié !!
Mon corps n'était tellement pas habitué à ces connexions mentales que je crois que j'ai passé 5 minutes à toucher le tissu du divan en m'étonnant de la texture...
Toute la journée j'ai été euphorique ! Eu-pho-ri-que !!
Mais bon.
Ce ne sera pas toujours comme ça... Il faut simplement que mon corps m'habitue.
Donc, hormis ce buzz euphorisant, le seul autre effet secondaire a été le manque d'apétit.
Tout va bien, pour le moment !
J'étais sur-stimulée. J'aurais répondu à toutes les questions, j'aurais réfléchi tout le temps, je crois que le monde n'est pas prêt encore à la sorte de Future Prof que j'étais aujourd'hui. J'étais aussi émerveillée de voir l'effet... J'ai réussi à bien faire deux choses en même temps !!!
Ma mère m'a téléphoné pour me dire que je devais étendre les vêtements sur la corde et je l'ai fait en même temps qu'elle me parlait. Et je l'ai bien fait !!! Je n'ai rien oublié !!
Mon corps n'était tellement pas habitué à ces connexions mentales que je crois que j'ai passé 5 minutes à toucher le tissu du divan en m'étonnant de la texture...
Toute la journée j'ai été euphorique ! Eu-pho-ri-que !!
Mais bon.
Ce ne sera pas toujours comme ça... Il faut simplement que mon corps m'habitue.
Donc, hormis ce buzz euphorisant, le seul autre effet secondaire a été le manque d'apétit.
Tout va bien, pour le moment !
mercredi 19 mai 2010
De l'aide, enfin !!
Voilà, demain, je commence le Concerta (genre de Ritalin, mais en plus stable). Je dis merci à mon médecin et j'espère que ce sera le bon médicament.
Je vous explique.
Depuis le début de ma scolarité, on dit de moi que je suis "lunatique", "absente", "rêveuse" et "pas très concentrée", sauf qu'avant aujourd'hui, je n'ai jamais eu de diagnostique parce que je m'en sortais plutôt bien...
Au primaire, j'avais des A sans avoir à travailler, et encore moins à écouter, alors mon TDA/H (Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité) ne paraissait pas vraiment... J'énervais les professeurs par mon manque d'attention, mais j'étais gentille, douce et serviable... En plus, je réussissais bien au-delà des exigences, sauf en matière d'organisation, ce qui n'était pas très alarmant puisque j'étais reconnue comme bohème. De plus, mon frère avait (et a toujours) un TDA/H bien plus apparant que le miens, alors mes parents se sont surtout concentrés sur son cas, afin de lui éviter la médication, et lorsque ce fut nécessaire pour lui, afin de bien le suivre et de continuer à ce qu'il aille une structure.
D'ailleurs, depuis sa médication, Grand Frisé est une bête à l'école, prix de l'excellence au secondaire, dans les meilleurs cote R au Cégep, en science de la nature (si ça peut rassurer quelques parents d'enfants aux prises avec des difficultés d'apprentissage).
Au secondaire, mes notes ont un peu chuté, mais j'étais dans un programme enrichi, où je devais pour la première fois de ma vie, travailler et suivre durant un cours... Je me suis rendue compte que j'en étais incapable, sauf que tous nos profs nous disaient qu'une heure et quart, c'est trop long pour l'attention d'un ado, alors je n'en faisais pas de cas. En plus, je faisais du bénévolat, du théâtre, de la radio... Bref, j'étais occupée, alors quand j'étais épuisée et que j'avais de moins bonnes notes, mes parents et moi se disions que c'était parce que j'en faisais beaucoup. De plus, je n'ai jamais été une élève de "performance", j'aime avoir de bonnes notes, mais pour moi, ce n'est pas ce qui compte. Si j'ai un C, mais que j'ai fais mon maximum, je suis fière de moi, prends conscience de mes lacunes et travailles un peu plus. Mais bon, encore là, je ne consacrais pas le dixième de ce que certain consacrait aux études... Je n'étudiais pas le vendredi, encore moins la fin de semaine et environ une heure par jour la semaine, jamais plus. De toute façon, lorsque je rentrais de l'école, j'étais littéralement épuisée. Je n'ai jamais pu faire une nuit blanche, encore moins une nuit blanche d'étude. Je n'ai jamais travaillé sur un projet passé vingt et une heures, parce que de toute façon, après dix-neuf heures, je n'étais plus très productive. Pour combler mon manque d'organisation, j'avais plein de trucs, mon agenda, un calendrier, des post-its sur les miroirs, les messages sur la table, les e-mails de mes amis, les téléphones des mêmes amis pour me rappeler l'examen... J'ai même un ami qui m'a redonner le cours de math 436 (ma fièreté personnelle, parce que je ne suis pas particulièrement logico-mathématique, j'ai fait math 436 et math 536, avec chimie et physique), parce que je n'arrivais pas à suivre en classe. Il venait après l'école tous les jours m'expliquer le cours.
Je m'en sortais donc malgré tout.
Au Cégep, ça s'est mis à se corser. Me concentrer me demandait tellement d'efforts que j'ai instauré la traditionnelle "maladie de fin de session" : à la mi-session, je commence à être malade, et à la fin de la session, je "knock out" parce que mon corps n'a plus d'énergie. J'ai alors une grippe, une bronchite, une appendicite, un gros, gros rhume, une flebite, C.Difficile... Bref, tout ce qui me demande du repos. Pourtant, je suis dans une formation plutôt pratique avec peu de cours théorique. Mais lors des gros cours théorique (4hre consécutive de français, même sans TDA/H, je trouve ça irréaliste), je suis souvent dans la lune, je suis épuisée à la pause, je ne comprends plus lorsque la prof parle. Je réussis tout de même très bien, mais notes chutent encore un peu, mais rien de dramatique. En plus, il me suffit de lire le manuel pour tout comprendre... Sauf que durant les répétitions de théâtre, j'ai aussi de la difficulté à suivre. Au bout d'une heure, j'ai besoin d'une pause, ne serait-ce que d'aller boire de l'eau, ce qui frustre beaucoup de mes co-équipiers... Des malades qui font des six heures en ligne de répétition, sans pause, sans collation...
Moi, juste essayer de suivre me demande tellement de concentration que je grignotte au vingt minutes, même si c'est interdit dans les salle de répétition, ce qui me vaudra quelques discussions avec mes professeurs.
Tout ça pour dire que jusqu'à mon entré à l'université, j'avais des trucs pour m'en sortir. Mais cette année, rien ne va plus. Ce n'est pas au niveau de la compréhension ou des résultats scolaire. Même si je ne suis pas en cours, je m'en sors très bien. C'est au niveau de l'énergie et de l'organisation. Mes trucs pour m'organiser ne fonctionnent plus. J'ai oublié de me rendre au TECFEE (l'examen de français qui te donne le droit d'être prof) parce que j'avais noté la mauvaise date (j'ai eu une deuxième date de passassion...)... OUBLIÉ de me rendre... C'est un examen ultra important, dont tout le monde parle. L'examen qui est titré par le "fameux" journal de Montréal : "Plus de 50% des futurs enseignants échouent". Et je n'ai aucune difficultée en français (bon, je ne relis pas mes posts, je jette mes émotions et je publies, ce qui laisse plein de fautes, mais en général, je n'en fait pas), je fais partie du maigre 15% des étudiants de première année qui n'ont pas besoin de mesure d'aide en français...
Et il n'y a pas que ça... J'oubliais des documents, j'oubliais l'heure de mes cours, j'étais absolument incapable d'avoir deux cours dans la même journée, soit je partais à la pause du deuxième, soit je ne venais pas au deuxième, soit je dormais durant le deuxième... J'étais incapable de travailler après seixe heures. Je n'écoutais pas en classe et pas parce que je ne voulais pas... En stage, je tombais dans la lune en explicant à mes élèves... Ils m'ont trouvé bien drôle, d'ailleurs...
"C'est parce que vous étiez en train de parler, Mme Future Prof...
- Ah oui... De quoi déjà ?
-De l'accord du participe passé avec être...
-Merci beaucoup."
À la fin de la journée, j'étais aussi attentive que mes élèves, sinon moins. J'ai eu beaucoup de problèmes avec ma superviseure de stage pour cette raison. Selon elle, "le TDA/H est une excuse pour les élèves paresseux, vous n,avez qu'à être moins dans la lune. Travaillez plus, organisez vous mieux". Je reconnais que j'ai de profondes lacunes en organisation, si je me compare à un prof expérimenté, mais si je me compares à la plupart des gens, je m'organise plutôt pas mal... Ce n'étais juste plus suffisant.
De plus, je suis tout le temps épuisée, sans nécessairement travailler. J'ai de la facilité à l'école et je consacre toujours moins d'un dixième à mon travail scolaire que ce que les autres consacrent aux études, parce que je n'ai qu'à ouvrir un livre pour comprendre. C'est vraiment pour le côté organisationnel et énergique. Exemple parfait, je fait une bronchite depuis un mois, et même si je suis en vacance depuis plus d'un mois, je n'ai toujours pas assez d'énergie pour avoir la volonté d'organiser quelques choses avec mes amis. Je dors... Toute la journée. En général, je me réveille vers midi et je me couche vers vingt-trois heures...
J'ai donc pris rendez-vous avec mon médecin. Je lui raconté la même chose qu'à vous, on a joué au DSM-V (livre de diagnostique) et il m'a donné le diagnostique que tout le monde se doutait : TDA/H. Je suis soulagée parce même si je sais que ce n'est pas magique, cela va me donner un peu de répit, de prendre du Concerta. Le médecin était même étonnée que je me sois rendue si loin sans diagnostique...
Ma mère s'en voulait de ne pas avoir consulté quand j'étais petite, je l'ai rassurée... Je m'en sortais très bien avant, mais à l'université, ça ne suffit plus.
Alors j'envois promener ma superviseure de stage qui ne croit pas que cela existe, et je vous donne des nouvelles sur l'évolution de mon comportement sous Concerta.
D'ailleurs, si vous avez des questions, soit sur le TDA/H ou sur les médications possible, sans être médecin, je suis assez calée sur le sujet (Grand Frisé les a presque toutes essayées) et je me ferai plaisir d'y répondre.
Je vous explique.
Depuis le début de ma scolarité, on dit de moi que je suis "lunatique", "absente", "rêveuse" et "pas très concentrée", sauf qu'avant aujourd'hui, je n'ai jamais eu de diagnostique parce que je m'en sortais plutôt bien...
Au primaire, j'avais des A sans avoir à travailler, et encore moins à écouter, alors mon TDA/H (Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité) ne paraissait pas vraiment... J'énervais les professeurs par mon manque d'attention, mais j'étais gentille, douce et serviable... En plus, je réussissais bien au-delà des exigences, sauf en matière d'organisation, ce qui n'était pas très alarmant puisque j'étais reconnue comme bohème. De plus, mon frère avait (et a toujours) un TDA/H bien plus apparant que le miens, alors mes parents se sont surtout concentrés sur son cas, afin de lui éviter la médication, et lorsque ce fut nécessaire pour lui, afin de bien le suivre et de continuer à ce qu'il aille une structure.
D'ailleurs, depuis sa médication, Grand Frisé est une bête à l'école, prix de l'excellence au secondaire, dans les meilleurs cote R au Cégep, en science de la nature (si ça peut rassurer quelques parents d'enfants aux prises avec des difficultés d'apprentissage).
Au secondaire, mes notes ont un peu chuté, mais j'étais dans un programme enrichi, où je devais pour la première fois de ma vie, travailler et suivre durant un cours... Je me suis rendue compte que j'en étais incapable, sauf que tous nos profs nous disaient qu'une heure et quart, c'est trop long pour l'attention d'un ado, alors je n'en faisais pas de cas. En plus, je faisais du bénévolat, du théâtre, de la radio... Bref, j'étais occupée, alors quand j'étais épuisée et que j'avais de moins bonnes notes, mes parents et moi se disions que c'était parce que j'en faisais beaucoup. De plus, je n'ai jamais été une élève de "performance", j'aime avoir de bonnes notes, mais pour moi, ce n'est pas ce qui compte. Si j'ai un C, mais que j'ai fais mon maximum, je suis fière de moi, prends conscience de mes lacunes et travailles un peu plus. Mais bon, encore là, je ne consacrais pas le dixième de ce que certain consacrait aux études... Je n'étudiais pas le vendredi, encore moins la fin de semaine et environ une heure par jour la semaine, jamais plus. De toute façon, lorsque je rentrais de l'école, j'étais littéralement épuisée. Je n'ai jamais pu faire une nuit blanche, encore moins une nuit blanche d'étude. Je n'ai jamais travaillé sur un projet passé vingt et une heures, parce que de toute façon, après dix-neuf heures, je n'étais plus très productive. Pour combler mon manque d'organisation, j'avais plein de trucs, mon agenda, un calendrier, des post-its sur les miroirs, les messages sur la table, les e-mails de mes amis, les téléphones des mêmes amis pour me rappeler l'examen... J'ai même un ami qui m'a redonner le cours de math 436 (ma fièreté personnelle, parce que je ne suis pas particulièrement logico-mathématique, j'ai fait math 436 et math 536, avec chimie et physique), parce que je n'arrivais pas à suivre en classe. Il venait après l'école tous les jours m'expliquer le cours.
Je m'en sortais donc malgré tout.
Au Cégep, ça s'est mis à se corser. Me concentrer me demandait tellement d'efforts que j'ai instauré la traditionnelle "maladie de fin de session" : à la mi-session, je commence à être malade, et à la fin de la session, je "knock out" parce que mon corps n'a plus d'énergie. J'ai alors une grippe, une bronchite, une appendicite, un gros, gros rhume, une flebite, C.Difficile... Bref, tout ce qui me demande du repos. Pourtant, je suis dans une formation plutôt pratique avec peu de cours théorique. Mais lors des gros cours théorique (4hre consécutive de français, même sans TDA/H, je trouve ça irréaliste), je suis souvent dans la lune, je suis épuisée à la pause, je ne comprends plus lorsque la prof parle. Je réussis tout de même très bien, mais notes chutent encore un peu, mais rien de dramatique. En plus, il me suffit de lire le manuel pour tout comprendre... Sauf que durant les répétitions de théâtre, j'ai aussi de la difficulté à suivre. Au bout d'une heure, j'ai besoin d'une pause, ne serait-ce que d'aller boire de l'eau, ce qui frustre beaucoup de mes co-équipiers... Des malades qui font des six heures en ligne de répétition, sans pause, sans collation...
Moi, juste essayer de suivre me demande tellement de concentration que je grignotte au vingt minutes, même si c'est interdit dans les salle de répétition, ce qui me vaudra quelques discussions avec mes professeurs.
Tout ça pour dire que jusqu'à mon entré à l'université, j'avais des trucs pour m'en sortir. Mais cette année, rien ne va plus. Ce n'est pas au niveau de la compréhension ou des résultats scolaire. Même si je ne suis pas en cours, je m'en sors très bien. C'est au niveau de l'énergie et de l'organisation. Mes trucs pour m'organiser ne fonctionnent plus. J'ai oublié de me rendre au TECFEE (l'examen de français qui te donne le droit d'être prof) parce que j'avais noté la mauvaise date (j'ai eu une deuxième date de passassion...)... OUBLIÉ de me rendre... C'est un examen ultra important, dont tout le monde parle. L'examen qui est titré par le "fameux" journal de Montréal : "Plus de 50% des futurs enseignants échouent". Et je n'ai aucune difficultée en français (bon, je ne relis pas mes posts, je jette mes émotions et je publies, ce qui laisse plein de fautes, mais en général, je n'en fait pas), je fais partie du maigre 15% des étudiants de première année qui n'ont pas besoin de mesure d'aide en français...
Et il n'y a pas que ça... J'oubliais des documents, j'oubliais l'heure de mes cours, j'étais absolument incapable d'avoir deux cours dans la même journée, soit je partais à la pause du deuxième, soit je ne venais pas au deuxième, soit je dormais durant le deuxième... J'étais incapable de travailler après seixe heures. Je n'écoutais pas en classe et pas parce que je ne voulais pas... En stage, je tombais dans la lune en explicant à mes élèves... Ils m'ont trouvé bien drôle, d'ailleurs...
"C'est parce que vous étiez en train de parler, Mme Future Prof...
- Ah oui... De quoi déjà ?
-De l'accord du participe passé avec être...
-Merci beaucoup."
À la fin de la journée, j'étais aussi attentive que mes élèves, sinon moins. J'ai eu beaucoup de problèmes avec ma superviseure de stage pour cette raison. Selon elle, "le TDA/H est une excuse pour les élèves paresseux, vous n,avez qu'à être moins dans la lune. Travaillez plus, organisez vous mieux". Je reconnais que j'ai de profondes lacunes en organisation, si je me compare à un prof expérimenté, mais si je me compares à la plupart des gens, je m'organise plutôt pas mal... Ce n'étais juste plus suffisant.
De plus, je suis tout le temps épuisée, sans nécessairement travailler. J'ai de la facilité à l'école et je consacre toujours moins d'un dixième à mon travail scolaire que ce que les autres consacrent aux études, parce que je n'ai qu'à ouvrir un livre pour comprendre. C'est vraiment pour le côté organisationnel et énergique. Exemple parfait, je fait une bronchite depuis un mois, et même si je suis en vacance depuis plus d'un mois, je n'ai toujours pas assez d'énergie pour avoir la volonté d'organiser quelques choses avec mes amis. Je dors... Toute la journée. En général, je me réveille vers midi et je me couche vers vingt-trois heures...
J'ai donc pris rendez-vous avec mon médecin. Je lui raconté la même chose qu'à vous, on a joué au DSM-V (livre de diagnostique) et il m'a donné le diagnostique que tout le monde se doutait : TDA/H. Je suis soulagée parce même si je sais que ce n'est pas magique, cela va me donner un peu de répit, de prendre du Concerta. Le médecin était même étonnée que je me sois rendue si loin sans diagnostique...
Ma mère s'en voulait de ne pas avoir consulté quand j'étais petite, je l'ai rassurée... Je m'en sortais très bien avant, mais à l'université, ça ne suffit plus.
Alors j'envois promener ma superviseure de stage qui ne croit pas que cela existe, et je vous donne des nouvelles sur l'évolution de mon comportement sous Concerta.
D'ailleurs, si vous avez des questions, soit sur le TDA/H ou sur les médications possible, sans être médecin, je suis assez calée sur le sujet (Grand Frisé les a presque toutes essayées) et je me ferai plaisir d'y répondre.
mardi 11 mai 2010
Anecdotes de stage
Ça m'a pris du temps avant d'écrire ce post parce que je cherchais les moments les plus marquants de mon stage, et il y en a eu beaucoup !! J'ai aussi cherché les moments les plus drôles, j'ai fait un tri de tout ça et voilà !
Donc, dans un désordre chronologique...
Moment touchant :
Après une dictée désastreuse, mon TCI a tellement de fautes que si j'étais méchante et non constructive, je serais obligée de noter sa dictée au négatif... Alors, mon doubleur, voyant que la motivation de mon TCI devenait de plus en plus absente a pris la chose en main, sans même qui quiconque lui dise quoi que ce soit.
Il a utilisé son charme de doubleur cool et sa sagesse d'aîné (d'un gros un an...) et a dit :
- Hey, TCI, t'as eu 0 sur 30 ?
-Ouais, pis je m'en fous !
-Ben pas moi, moi, j'ai eu 15 sur 30. Au prochain contrôle, si on a 20 sur 30, je te laisse écouter mon Ipod !
-Ah ouais ?
-Ouais !
- Cool !
Et devinez quoi ? Mes deux gars ont eu 20 sur 30 à l'autre dictée. J'étais tellement fière de ce moment, même si je n'avais eu aucune influence là dessus... Bravo les boys !
___________________________________________________________________________________
Future prof méchante I :
Je me retrouve seule devant la classe, mon maître-associé me laisse découvrir les joie de l'enseignement sans sa présence rassurante. Les élèves ne veulent pas faire leur page de math et ils découvrent l'art de la manipulation...
Une fille lève sa main :
- Madame Future prof, si vous nous laissiez faire autre chose, on vous aimerais beaucoup, beaucoup !
Le reste de la classe :
- OUUAIIIIIS !!!
La même chouette :
- Sinon, on ne vous aimera plus, pis on va le dire à votre superviseure.
Le reste de la classe :
- OUUUAAIIIIIS !!!!
Future Prof en a marre de ce bruit et en plus, je veux vraiment qu'il travaille. Je deviens méchante.
-Vous savez classe (oui, je les ai appelé classe tout le long de mon stage...), je ne suis pas évaluée sur l'amour que vous me portez, et en plus, je n'ai pas besoin que vous m'aimiez. Ce n'est pas mon travail. Si vous m'aimez, tant mieux, mais sinon, je m'en fous. Je ne fais pas ce travail pour être aimée, mais pour enseigner. Donc, vous direz à ma superviseure de stage que vous ne m'aimez pas, mais vous n'allez pas à la récréation tant que les pages suivantes ne sont pas faites.
Ils ont abdiqué...
____________________________________________________________________________________
Moment drôle :
Deux de mes gars ont dépassé plusieurs fois les bornes durant ma prise en charge et ils sont à deux doigts de la retenue. Je suis en train de préparer un billet de réflexion à deux autres élèves. Cependant, mes deux gars ont eu une belle journée... Inquiet, le moins peureux des deux demandent :
-Est ce que c'est pour nous ?
-Ça dépends, avez-vous fait de quoi ?
- Heuu....
Les deux deviennent rouges et gênés et sentent clairement un piège... Je commence à rire et les rassure que non, ce n'est pas pur eux...
___________________________________________________________________________________
Future Prof est méchante II.
Une des élèves est extrêmement insolente et dérangeante, je la sermonne un peu.
-Jeune fille, vous êtes extrêmement insolente et cela est innaceptable dans ma classe.
-C'est full pas ta classe pis j'comprends rien de c'que tu dis.
-D'abord vous devez me vovoyez (réglement de l'école, par respect, je les ai vouvoyés aussi), ensuite, vous ne savez pas ce que veut dire insolence ?
- Non, on comprends jamais rien quand tu parle.
-Parfait, cherchez "insolence" dans le dictionnaire et copiez la défénition 10 fois. Et donnez moi 20$ d'argent scolaire, parce que vous ne m'avez pas vouvoyée.
Je me suis sentie bien... Et elle a compris ce que voulais dire insolence.
___________________________________________________________________________________
Future Prof se fait avoir.
Période de temps libre avec les élèves et je joues avec certains à un jeu de vocabulaire. Règle particulière, si tu es éliminé et que tu réussis à faire parler un joueur non-éliminé, il est automatiquement éliminé aussi. On jouait à 6, il reste une élève, moi et l'interprète. Je m'en sors super bien. Mon futur ingénieur (futur métier qu'il m'a confié) est éliminé, et c'est plutôt surprenant, parce qu'il est très doué en tout.
Il arrive, presque subtilement et dit :
-Madame Future prof, changer, c'est avec un j ?
Réflexe de prof, et je dis, sans réfléchir :
-Voyons, Future Ingénieur...
Et je m'interromps. Je vois dans ses yeux la jubilation d'avoir gagné contre LE PROF !! Son sourire est ravageur.
- Ah mon... mon... mon toi !! T'avais quelle note dans ton exam de math ?
- A+ !
-Ben pu maintenant !!
Et on est parti à rire. Un beau moment de classe.
_____________________________________________________________________________________
Future Prof gore
En salle de prof...
Une prof arrive, ferme la porte et dit :
-Eh ! Voulez-vous entendre ma nouvelle joke de bébés morts ??
Un beau moment...
__________________________________________________________________________________
Moment de gratitude envers ma classe.
Lorsqu'ils m'ont donné leurs cartes d'au revoir, en plus d'avoir faire une murale au tableau.
Plein de beaux mots, comme :
"Bravo Future Prof, plus que 3 ans !"
ou
"Finalement, vous êtes cool !"
ou encore :
"J'vous aime un peu, finalement"
Mes élèves se demandaient si c'est parce que je ne les aimais pas que je ne pleurais pas. Je les ai vite rassurés, je les aime beaucoup, même si je ne pleurs pas...
Ce sera tout pour cette fois-ci !
Merci de me lire !
Donc, dans un désordre chronologique...
Moment touchant :
Après une dictée désastreuse, mon TCI a tellement de fautes que si j'étais méchante et non constructive, je serais obligée de noter sa dictée au négatif... Alors, mon doubleur, voyant que la motivation de mon TCI devenait de plus en plus absente a pris la chose en main, sans même qui quiconque lui dise quoi que ce soit.
Il a utilisé son charme de doubleur cool et sa sagesse d'aîné (d'un gros un an...) et a dit :
- Hey, TCI, t'as eu 0 sur 30 ?
-Ouais, pis je m'en fous !
-Ben pas moi, moi, j'ai eu 15 sur 30. Au prochain contrôle, si on a 20 sur 30, je te laisse écouter mon Ipod !
-Ah ouais ?
-Ouais !
- Cool !
Et devinez quoi ? Mes deux gars ont eu 20 sur 30 à l'autre dictée. J'étais tellement fière de ce moment, même si je n'avais eu aucune influence là dessus... Bravo les boys !
___________________________________________________________________________________
Future prof méchante I :
Je me retrouve seule devant la classe, mon maître-associé me laisse découvrir les joie de l'enseignement sans sa présence rassurante. Les élèves ne veulent pas faire leur page de math et ils découvrent l'art de la manipulation...
Une fille lève sa main :
- Madame Future prof, si vous nous laissiez faire autre chose, on vous aimerais beaucoup, beaucoup !
Le reste de la classe :
- OUUAIIIIIS !!!
La même chouette :
- Sinon, on ne vous aimera plus, pis on va le dire à votre superviseure.
Le reste de la classe :
- OUUUAAIIIIIS !!!!
Future Prof en a marre de ce bruit et en plus, je veux vraiment qu'il travaille. Je deviens méchante.
-Vous savez classe (oui, je les ai appelé classe tout le long de mon stage...), je ne suis pas évaluée sur l'amour que vous me portez, et en plus, je n'ai pas besoin que vous m'aimiez. Ce n'est pas mon travail. Si vous m'aimez, tant mieux, mais sinon, je m'en fous. Je ne fais pas ce travail pour être aimée, mais pour enseigner. Donc, vous direz à ma superviseure de stage que vous ne m'aimez pas, mais vous n'allez pas à la récréation tant que les pages suivantes ne sont pas faites.
Ils ont abdiqué...
____________________________________________________________________________________
Moment drôle :
Deux de mes gars ont dépassé plusieurs fois les bornes durant ma prise en charge et ils sont à deux doigts de la retenue. Je suis en train de préparer un billet de réflexion à deux autres élèves. Cependant, mes deux gars ont eu une belle journée... Inquiet, le moins peureux des deux demandent :
-Est ce que c'est pour nous ?
-Ça dépends, avez-vous fait de quoi ?
- Heuu....
Les deux deviennent rouges et gênés et sentent clairement un piège... Je commence à rire et les rassure que non, ce n'est pas pur eux...
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Future Prof est méchante II.
Une des élèves est extrêmement insolente et dérangeante, je la sermonne un peu.
-Jeune fille, vous êtes extrêmement insolente et cela est innaceptable dans ma classe.
-C'est full pas ta classe pis j'comprends rien de c'que tu dis.
-D'abord vous devez me vovoyez (réglement de l'école, par respect, je les ai vouvoyés aussi), ensuite, vous ne savez pas ce que veut dire insolence ?
- Non, on comprends jamais rien quand tu parle.
-Parfait, cherchez "insolence" dans le dictionnaire et copiez la défénition 10 fois. Et donnez moi 20$ d'argent scolaire, parce que vous ne m'avez pas vouvoyée.
Je me suis sentie bien... Et elle a compris ce que voulais dire insolence.
___________________________________________________________________________________
Future Prof se fait avoir.
Période de temps libre avec les élèves et je joues avec certains à un jeu de vocabulaire. Règle particulière, si tu es éliminé et que tu réussis à faire parler un joueur non-éliminé, il est automatiquement éliminé aussi. On jouait à 6, il reste une élève, moi et l'interprète. Je m'en sors super bien. Mon futur ingénieur (futur métier qu'il m'a confié) est éliminé, et c'est plutôt surprenant, parce qu'il est très doué en tout.
Il arrive, presque subtilement et dit :
-Madame Future prof, changer, c'est avec un j ?
Réflexe de prof, et je dis, sans réfléchir :
-Voyons, Future Ingénieur...
Et je m'interromps. Je vois dans ses yeux la jubilation d'avoir gagné contre LE PROF !! Son sourire est ravageur.
- Ah mon... mon... mon toi !! T'avais quelle note dans ton exam de math ?
- A+ !
-Ben pu maintenant !!
Et on est parti à rire. Un beau moment de classe.
_____________________________________________________________________________________
Future Prof gore
En salle de prof...
Une prof arrive, ferme la porte et dit :
-Eh ! Voulez-vous entendre ma nouvelle joke de bébés morts ??
Un beau moment...
__________________________________________________________________________________
Moment de gratitude envers ma classe.
Lorsqu'ils m'ont donné leurs cartes d'au revoir, en plus d'avoir faire une murale au tableau.
Plein de beaux mots, comme :
"Bravo Future Prof, plus que 3 ans !"
ou
"Finalement, vous êtes cool !"
ou encore :
"J'vous aime un peu, finalement"
Mes élèves se demandaient si c'est parce que je ne les aimais pas que je ne pleurais pas. Je les ai vite rassurés, je les aime beaucoup, même si je ne pleurs pas...
Ce sera tout pour cette fois-ci !
Merci de me lire !
lundi 26 avril 2010
Rage de dessert
Parenthèse avant de commencer mes anecdote de stage...
Je me suis fait un dessert de la mooort !!!
J'ai fait des crêpes, un caramel maison et j'ai fait revenir des pommes dans la poêle avec de la muscade, du beurre et de la canelle.
J'ai ensuite pris une crêpe, mis du caramel, des pommes, une autre crêpe, plus de caramel, le reste des pommes...
Génial. Ma rage de sucre est calmée, jusqu'à au moins demain.
Recette du caramel :
1/2 livre de beurre
2 tasses de cassonades
2 tasses de sirop de maïs
1 cuillère à table de vanille
1 boîte de lait condensé sucré
1) Faire fondre le beurre, ajouter tous, sauf le lait condensé.
2) Faire bouillir le tout 1 minute, 1 minute et demi. En brassant tout le temps
3) Retirer du feu, ajouter la boîte de lait. Mélanger.
Tadaaam
Nam nam nam nam nam...
Je me suis fait un dessert de la mooort !!!
J'ai fait des crêpes, un caramel maison et j'ai fait revenir des pommes dans la poêle avec de la muscade, du beurre et de la canelle.
J'ai ensuite pris une crêpe, mis du caramel, des pommes, une autre crêpe, plus de caramel, le reste des pommes...
Génial. Ma rage de sucre est calmée, jusqu'à au moins demain.
Recette du caramel :
1/2 livre de beurre
2 tasses de cassonades
2 tasses de sirop de maïs
1 cuillère à table de vanille
1 boîte de lait condensé sucré
1) Faire fondre le beurre, ajouter tous, sauf le lait condensé.
2) Faire bouillir le tout 1 minute, 1 minute et demi. En brassant tout le temps
3) Retirer du feu, ajouter la boîte de lait. Mélanger.
Tadaaam
Nam nam nam nam nam...
Mon Français
Je vais faire quelque chose qu'il déteste, je vais vous écrire en même temps que je lui parle via webcam et msn. Je suis un peu comme Daniel Boucher dans la "Disease"... "Même quand j't'écoute pas, je pense à toé".
Je vais vous parler un peu de mon Français. On s'est rencontré sur FB, grâce à une amie commune. J'ai commenté le statut de l'amie commune, il a commenté...
Et là, c'est là que mon égo de fille est très content...
Il m'a envoyé un message, parce qu'il m'avait trouvé trop "mignonne" en photo. Il a fait semblant d'avoir prévu depuis loooooongtemps un voyage au Québec...
Alors de mail en mail, de conversation msn à conversation msn et de conversation webcam à conversation webcam, nous sommes tombés amoureux.
Malgré l'océan et malgré la différence d'âge.
Mais j'y suis allée un peu à reculon, et il le sait. J'avais un peu peur, peur de lui faire du mal.
C'est pour ça que lorsqu'il est arrivé, j'étais effrayée.
Dans sa tête à lui, grand romantique, c'était un magnifique cadeau et il ne pouvait plus attendre pour me voir.
Dans ma tête à moi, grande drama-queen, c'était me mettre de la pression et j'avais peur que cela ne marche pas entre nous deux.
Finalement, il est génial.
Il travaille dans les trains. Il dessine et propose des modifications pour que les trains soient plus confortable (je vulgarise en grand...).
Il n'est pas habitué à la familiarité québécoise et à mon franc-parler. Ni à mes taquineries, au début, il se fâchait, maintenant il rit.
La phrase qu'il a dit le plus souvent lors de son séjour : "Tu fais ça comme ça ? Là ? Je kiff trooop"
(Je sais, c'est trois phrases, mais on a compris le principe)
Il est blond, a les cheveux long, est grand, a un tatou et des yeux bleus.
C'est un romantique fini un peu protecteur.
Je dirais que c'est son seul défaut... Il a tendance à me protéger. Même lorsque je lui en parle, mais bon, il ne pouvait pas être parfait, il n'est pas sur-protecteur et il est surtout plein de bonne volontée. On va se laisser une chance tout de même.
Je l'aime.
Il m'aime.
Il revient au mois de mai.
Prochain post : Anecdote de stage !
Je vais vous parler un peu de mon Français. On s'est rencontré sur FB, grâce à une amie commune. J'ai commenté le statut de l'amie commune, il a commenté...
Et là, c'est là que mon égo de fille est très content...
Il m'a envoyé un message, parce qu'il m'avait trouvé trop "mignonne" en photo. Il a fait semblant d'avoir prévu depuis loooooongtemps un voyage au Québec...
Alors de mail en mail, de conversation msn à conversation msn et de conversation webcam à conversation webcam, nous sommes tombés amoureux.
Malgré l'océan et malgré la différence d'âge.
Mais j'y suis allée un peu à reculon, et il le sait. J'avais un peu peur, peur de lui faire du mal.
C'est pour ça que lorsqu'il est arrivé, j'étais effrayée.
Dans sa tête à lui, grand romantique, c'était un magnifique cadeau et il ne pouvait plus attendre pour me voir.
Dans ma tête à moi, grande drama-queen, c'était me mettre de la pression et j'avais peur que cela ne marche pas entre nous deux.
Finalement, il est génial.
Il travaille dans les trains. Il dessine et propose des modifications pour que les trains soient plus confortable (je vulgarise en grand...).
Il n'est pas habitué à la familiarité québécoise et à mon franc-parler. Ni à mes taquineries, au début, il se fâchait, maintenant il rit.
La phrase qu'il a dit le plus souvent lors de son séjour : "Tu fais ça comme ça ? Là ? Je kiff trooop"
(Je sais, c'est trois phrases, mais on a compris le principe)
Il est blond, a les cheveux long, est grand, a un tatou et des yeux bleus.
C'est un romantique fini un peu protecteur.
Je dirais que c'est son seul défaut... Il a tendance à me protéger. Même lorsque je lui en parle, mais bon, il ne pouvait pas être parfait, il n'est pas sur-protecteur et il est surtout plein de bonne volontée. On va se laisser une chance tout de même.
Je l'aime.
Il m'aime.
Il revient au mois de mai.
Prochain post : Anecdote de stage !
vendredi 23 avril 2010
Pourquoi je dois dormir une semaine après une fin de session...
Parce que je tombe malade sinon !
Bref, là, je suis fiévreuse, je tousse/crache mes poumons, je suis méga congestionnée... Oh que j'aurais dû dormir cette semaine !
Et je le sais. C'est comme ça depuis que je suis toute petite... Donc, pourquoi je ne l'ai pas fait ?
Parce que mon Français m'a fait une surprise.
Vendredi soir dernier, en plein milieu du party de fête d'une amie, il est attéri.
Réellement (je n'y croyais pas au début). Je ne savais pas si c'était une bonne ou une mauvaise surprise. Je veux dire, quand un homme fait 8hre de vol pour te voir, il faut que tu sois un minimum reconnaissante, sauf que j'étais pas prête du tout...
Je sais que j'ai été bête cette soirée là. Le lendemain on s'est revu et je me suis expliquée. Finalement cétait une bonne surprise. Je suis réellement amoureuse de mon Français, même s'il vit de l'autre côté de l'océan et qu'il est viiiieuux (28 ans...). On a passé une belle semaine. Je lui ai fait voir Montréal en masse. Il repartait hier, les adieux ont été difficiles...
Lorsqu'il m'a demandé ce que je faisais cette semaine, alors qu'il était chez lui et qu'il s'assurait que je serais un minimum disponible pour sa surprise, je lui ai répondu que je dormais, sinon, j'allais tombé malade. Il ne me croyait pas. Il pensait que je pourrais bien tenir une semaine sur mes réserves d'énergie...
Ben non...
Toute la semaine, j'étais sur mes réserves, je toussais juste un peu, mais ce matin, ça m'a tombé dessus.
Je me suis prescrit une journée pyjamas. La semaine prochaine, je dors.
Français pas Français... Compris ?
Je vous reparlerai de mon Français, il est vraiment génial (il trouve mon accent mignon, mais il n'a pas encore compris que c'était lui qui en avait un...) !
Bref, là, je suis fiévreuse, je tousse/crache mes poumons, je suis méga congestionnée... Oh que j'aurais dû dormir cette semaine !
Et je le sais. C'est comme ça depuis que je suis toute petite... Donc, pourquoi je ne l'ai pas fait ?
Parce que mon Français m'a fait une surprise.
Vendredi soir dernier, en plein milieu du party de fête d'une amie, il est attéri.
Réellement (je n'y croyais pas au début). Je ne savais pas si c'était une bonne ou une mauvaise surprise. Je veux dire, quand un homme fait 8hre de vol pour te voir, il faut que tu sois un minimum reconnaissante, sauf que j'étais pas prête du tout...
Je sais que j'ai été bête cette soirée là. Le lendemain on s'est revu et je me suis expliquée. Finalement cétait une bonne surprise. Je suis réellement amoureuse de mon Français, même s'il vit de l'autre côté de l'océan et qu'il est viiiieuux (28 ans...). On a passé une belle semaine. Je lui ai fait voir Montréal en masse. Il repartait hier, les adieux ont été difficiles...
Lorsqu'il m'a demandé ce que je faisais cette semaine, alors qu'il était chez lui et qu'il s'assurait que je serais un minimum disponible pour sa surprise, je lui ai répondu que je dormais, sinon, j'allais tombé malade. Il ne me croyait pas. Il pensait que je pourrais bien tenir une semaine sur mes réserves d'énergie...
Ben non...
Toute la semaine, j'étais sur mes réserves, je toussais juste un peu, mais ce matin, ça m'a tombé dessus.
Je me suis prescrit une journée pyjamas. La semaine prochaine, je dors.
Français pas Français... Compris ?
Je vous reparlerai de mon Français, il est vraiment génial (il trouve mon accent mignon, mais il n'a pas encore compris que c'était lui qui en avait un...) !
mercredi 14 avril 2010
Inutile
*musique gossante* "Y'a d'la place en masse dans mon jacuzzi, voulez vous aller dans mon jacuzzi ?"
NAAAAAAAAAAAOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN !!!!!
Bon.
Là,là.
Sur un autre sujet, grâce à mes tics de langage oraux, je fais découvrir à mon Français toute les subtilités et les variantes de "gosser".
Prochaine étape, le principe de gang, chum et blonde.
NAAAAAAAAAAAOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN !!!!!
Bon.
Là,là.
Sur un autre sujet, grâce à mes tics de langage oraux, je fais découvrir à mon Français toute les subtilités et les variantes de "gosser".
Prochaine étape, le principe de gang, chum et blonde.
mardi 13 avril 2010
Question
Sachant que j'ai rencontré un gars sur Facebook (l'ami d'une vraie amie), qu'il est drôle, gentil, beau et spirituel, qu'il me dit qu'il m'aime, que je lui ai dit que c'était réciproque, même s'il habite en France et qu'il vient me visiter dans environ un mois, et qu'il considère, tout comme moi, que nous formons un couple.
Sachant tout cela, est ce que je change mon statut facebook de célibataire à en couple ou est ce que j'attends qu'il le fasse en premier ?
C'est niaiseux, mais sûrement qu'il se pose la même question...
Bref, je vous reparlerai de mon Français. Depuis que je le connais, je lui parle à tout les jours (avec la webcam, c'est presque comme s'il était devant moi) et nous nous sommes dit "Je t'aime" le 2 avril (date officiel de début de couple).
Je me demande vaguement dans quoi je me suis embarquée, mais pas trop. Je suis heureuse, il l'est. Vivons tout simplement, la vie nous mènera simplement où elle le veut bien...
Sachant tout cela, est ce que je change mon statut facebook de célibataire à en couple ou est ce que j'attends qu'il le fasse en premier ?
C'est niaiseux, mais sûrement qu'il se pose la même question...
Bref, je vous reparlerai de mon Français. Depuis que je le connais, je lui parle à tout les jours (avec la webcam, c'est presque comme s'il était devant moi) et nous nous sommes dit "Je t'aime" le 2 avril (date officiel de début de couple).
Je me demande vaguement dans quoi je me suis embarquée, mais pas trop. Je suis heureuse, il l'est. Vivons tout simplement, la vie nous mènera simplement où elle le veut bien...
samedi 10 avril 2010
Je crois qu'aujourd'hui, je vais cuisiner...
J'écoute "Les aventures culinaires de Sarah Wagner (?? pas sûre de l'orthographe)", à ArTv et elle fait un gâteau mousse au chocolat décadent.
Qu'elle fait goûter à des enfants... J'ai adoré être une de ces enfants là.
Je crois qu'aujourd'hui, je n'aurai pas le choix de cuisiner un ou deux gâteaux aujourd'hui. Ça me donne trop le goût !
Qu'elle fait goûter à des enfants... J'ai adoré être une de ces enfants là.
Je crois qu'aujourd'hui, je n'aurai pas le choix de cuisiner un ou deux gâteaux aujourd'hui. Ça me donne trop le goût !
jeudi 8 avril 2010
J'avais le goût
Nommez une chanson :
Qui vous rappelle un(e) ex-petit(e) ami(e) : Surrender, Billy Talent
Qui vous fait rire : La toune cachée, Cowboy Fringant
Qui vous fait réfléchir sur la vie : M'accrocher, Loco Locass
Qui vous rappelle celle ou celui que vous aimez : The perfect fit, dresden dolls
Que vous auriez aimé écrire : I've got a feeling, Black eyed peas
Qui vous rend nostalgique aujourd’hui : N'importe laquelle de Cabrel
Que vous aimez d’un artiste que vous détestez : Encore une nuit, Marie-Mai
Que vous admettez aimer honteusement : Joe Dassin, Cabrel
Qui vous rappelle votre enfance : Passe-Partout, Sarbacane de Cabrel
Qui résume votre adolescence : Nine inch nail
Dont vous aimez les paroles : Closer, Nine inch nail
Avec laquelle vous aimez vous réveiller : Radio
Qui vous fait penser à quelqu’un qui est mort : Une souris verte (un oncle m'appelait comme ça)
Qui vous fait penser aux vacances : Beach boys !
Qui vous fait penser à votre solitude : Pierre Lapointe... en général
Que vous pouvez chanter entièrement : toutes les chansons de camp de jour ?
Qui vous rappelle votre meilleur(e) ami(e) : Mon prof de gym, François Pérusse, parce qu'elle est vraiment drôle !
Merci à Looange pour ce quizz !
Qui vous rappelle un(e) ex-petit(e) ami(e) : Surrender, Billy Talent
Qui vous fait rire : La toune cachée, Cowboy Fringant
Qui vous fait réfléchir sur la vie : M'accrocher, Loco Locass
Qui vous rappelle celle ou celui que vous aimez : The perfect fit, dresden dolls
Que vous auriez aimé écrire : I've got a feeling, Black eyed peas
Qui vous rend nostalgique aujourd’hui : N'importe laquelle de Cabrel
Que vous aimez d’un artiste que vous détestez : Encore une nuit, Marie-Mai
Que vous admettez aimer honteusement : Joe Dassin, Cabrel
Qui vous rappelle votre enfance : Passe-Partout, Sarbacane de Cabrel
Qui résume votre adolescence : Nine inch nail
Dont vous aimez les paroles : Closer, Nine inch nail
Avec laquelle vous aimez vous réveiller : Radio
Qui vous fait penser à quelqu’un qui est mort : Une souris verte (un oncle m'appelait comme ça)
Qui vous fait penser aux vacances : Beach boys !
Qui vous fait penser à votre solitude : Pierre Lapointe... en général
Que vous pouvez chanter entièrement : toutes les chansons de camp de jour ?
Qui vous rappelle votre meilleur(e) ami(e) : Mon prof de gym, François Pérusse, parce qu'elle est vraiment drôle !
Merci à Looange pour ce quizz !
lundi 5 avril 2010
Future Prof a eu peur
Je me sens comme dans CSI (quoique je préfère NCIS... Avec Macguy...). Je fais le transfert de chez ma mère à chez mon père, même si celui-ci est à Cuba pour la semaine (c'est plus facile pour me rendre à l'école). Grand Frisé se dévoue (parce que je me venge pour l'orgue) et va me reconduire. Arrivés dans la rue de chez papa, il y a 3 autos de polices, des enquêteurs et de gros rubans rouges qui bloquent la rue. Non enfin, pas la rue, la longueure de deux blocs, le blanc avant le mien, et le mien. Il y a donc 4 blocs de bloqués. Mon frère est surpris, je suis perplexe. C'est vraiment plus simple pour moi de partir de cehz mon père pour me rendre à mon stage...
Je sors, rencontre un beau policier, je l'aborde...
"-hum... Bonsoir ?
- Qu'est ce qu'il y a madame ? (Madame ?? Ouaccchhhheee, il a au moins 10 ans de plus que moi...)
- C'est que j'habite là... (Je pointe le bloc) XX rue YZD...
- Sur la rue VGH ? Passez par l'autre bord.
- hum... Non... J'habite sur YZD...
- Où ? (Là, je le trouvais un peu cave...)
- Pile entre les deux rubans.
-Ouain, pis ? (Là, j'étais pas contente)
- Ben... Je peux-tu (oui, oui, je peux-tu) passer ?
- euh... Oui, oui, faites juste marcher sur le trottoire.
- Est ce que je peux savoir ce qu'il se passe ?
-On ne peut rien vous dire.
-Merci, bonne soirée.
- ..."
Donc, je ramasse mon stock, passe en dessous du premier ruban, arrive devant mon bloc. Mon frère s'en vas. Il y a un enquêteur qui prend des photos, un inspecteur qui a l'air d'un inspecteur de film, le dos contre un arbre, en train de fumer une cigarette et une auto avec des triangle jaune avec des numéros.
Je dois avouer que je suis pas mal impressionée. Pas mal beaucoup, même, même (comme dirais Picotine).
J'attends que le monsieur ait fini de prendre des photos, je veux pas les gâcher. Il s'arrête.
"-Vous n'avez pas le droit d'être là, madame. (Ouaacheeeee, madame ??)
- Euh... J'habite là (je pointe mon balcon), on m'a dit que je pouvais passer."
Il prend un air sceptique... Réfléchit longuement. Puis, il décide.
"Ok. Faites vite."
Je suis rentrée chez moi en quatrième vitesse. Et je n'ai même pas regardé par la fenêtre ce qu'il se passait.
Non, à la place, je suis venue vous l'écrire.
Blogueur un jour, blogueur toujours...
Donc.
Toute une aventure.
Toute-une-aventure.
Je sors, rencontre un beau policier, je l'aborde...
"-hum... Bonsoir ?
- Qu'est ce qu'il y a madame ? (Madame ?? Ouaccchhhheee, il a au moins 10 ans de plus que moi...)
- C'est que j'habite là... (Je pointe le bloc) XX rue YZD...
- Sur la rue VGH ? Passez par l'autre bord.
- hum... Non... J'habite sur YZD...
- Où ? (Là, je le trouvais un peu cave...)
- Pile entre les deux rubans.
-Ouain, pis ? (Là, j'étais pas contente)
- Ben... Je peux-tu (oui, oui, je peux-tu) passer ?
- euh... Oui, oui, faites juste marcher sur le trottoire.
- Est ce que je peux savoir ce qu'il se passe ?
-On ne peut rien vous dire.
-Merci, bonne soirée.
- ..."
Donc, je ramasse mon stock, passe en dessous du premier ruban, arrive devant mon bloc. Mon frère s'en vas. Il y a un enquêteur qui prend des photos, un inspecteur qui a l'air d'un inspecteur de film, le dos contre un arbre, en train de fumer une cigarette et une auto avec des triangle jaune avec des numéros.
Je dois avouer que je suis pas mal impressionée. Pas mal beaucoup, même, même (comme dirais Picotine).
J'attends que le monsieur ait fini de prendre des photos, je veux pas les gâcher. Il s'arrête.
"-Vous n'avez pas le droit d'être là, madame. (Ouaacheeeee, madame ??)
- Euh... J'habite là (je pointe mon balcon), on m'a dit que je pouvais passer."
Il prend un air sceptique... Réfléchit longuement. Puis, il décide.
"Ok. Faites vite."
Je suis rentrée chez moi en quatrième vitesse. Et je n'ai même pas regardé par la fenêtre ce qu'il se passait.
Non, à la place, je suis venue vous l'écrire.
Blogueur un jour, blogueur toujours...
Donc.
Toute une aventure.
Toute-une-aventure.
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