Yo !

Yo ! Bienvenue dans le blog d'une future prof... J'y raconte ici ma vie sous toutes les facettes, celle d'étudiante, d'animatrice, de prof et de jeune adulte. Vous verrez les hauts les bas de l'enseignement...et de ma vie.


mercredi 29 septembre 2010

L'Amoureux et autre...

Bonjour !
Je suis désolée, ça fait longtemps qu'on s'est parlé... Je n'avais pas grand chose à dire et j'étais souvent avec mon nouvel amoureux. Bon, ça fait un mois et demi qu'on se fréquente et là, c'est officiel, alors je me suis dit que cétait le moment de vous en parler un peu. Comme il y a eu beaucoup de changement dans ma vie amoureuse ces derniers temps, j'ai décidé d'attendre un peu avant de vous parler. Mais là, là, là, quand même, ça fait un mois et demi !!! C'est un nouveau couple officiel !!  Je crois que je l'aime pour vrai. Quand je pense à lui, je ressens quelque chose de tellement fort dans mes trippes. Je rêvasses, je souris... Bref, ça va bien !

Dans les autres sujets, j'ai fait ma demande de changement de Bac officiel, alors je serai sous peu réellement en littérature.

Avec la plus grande ironie du monde, je suis professeur de basket-ball pour ma ville... C'est ironique parce que je ne suis pas du tout, du tout, du-tout sportive. Genre, je ne savais même pas combien de personne il y a dans une équipe de basket-ball avant le premier cour. Ça se passe moyen bien. Les sportifs et moi, peu importe leur âge, on ne s'entend pas très bien. Et puis, je ne m'entends surtout pas très bien avec leurs parents. Donc, après un premier cour chaotique, j'ai rectifié mon fonctionnement. 4 équipes au lieu de deux, et donc, les petits contre les petits et les grands contre les grands. Les jeunes s'amusent beaucoup et sont redevenus respectueux envers moi... Sauf que leurs parents... Ahhh que je les utiliserais comme ballon !! Lorsque ce n'est pas le groupe de parents des petits qui montent aux barricades pour me crier dessus (j'ai utiliser tout le professionalisme et le self control que je suis capable pour les rembarrer) parce que leurs petites 8èmes merveilles du monde n'ont pas assez souvent le ballon, c'est le groupe de parents des grands qui vient (relativement poliement, comparé au premier groupe) me faire remarquer qu'en arbitant deux matchs à la fois, je ne remarque pas les erreurs de tous et donc, que leurs petits joueurs de la NBA n'apprennent pas suffisament.
Il faut que je précise que je ne suis pas réellement prof de basket mais plus animatrice de basket. Je ne devrais pas donner en cours, je ne devrais même pas parler du cours, selon la description et selon ce que mes boss demandent. Mais dûes aux nombreuses plaintes en trois cours, on a modifier le fonctionnement, tout en rappelant que ce n'est pas un cours, mais plus une série de matchs amicaux simplement pour les faire courir un peu...

J'ai aussi commencé les cours de théâtres. 12 petits diables que j'adore. C'était le premier cours samedi, et ils forment déjà un super groupe uni. Ils jasent, ils jasent, ils jasent... Normalement, je n'ai qu'un ou deux clowns et des grands timides. Mais là, c'est l'inverse, un timide (le même que l'année dernière, je dois faire de grands efforts pour ne pas le mettre dans mon sac à dos et le ramener chez moi) et 11 clowns pleins d'énergie. Ça va être du sport !! Ça me console du basket, les jeunes sont aussi adorables qu'au basket, mais les parents sont vraiment plus compréhensifs, gentils, polis et respectueux...

Bref, la routine...

mercredi 15 septembre 2010

Nouvelle sans titre

Voici une petite nouvelle que je viens de compléter... Qu'en pensez-vous ?
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Confiture, marmelade, crème, lait.


Confiture, marmelade, crème, lait.

Confiture, marmelade, crème, lait.

Chaque élément était méthodiquement posé, toujours dans le même ordre, comme si elle avait fait cela toute sa vie.

Confiture, marmelade, crème, lait.

Tout tenait dans un équilibre cosmique. Ordre qu’elle n’avait pas décidé. Ni elle, ni personne avant elle. L’Ordre déjà décidé dans un temps immémorial, équilibre innée dont il ne fallait surtout pas déroger.

Confiture : Base cosmique de la vie. Rouge, mouillé, sucré.

Était-ce la base ? Pourquoi ne serait ce pas la marmelade ? Malgré son désir de changement, elle était incapable de modifier l’Ordre. Quelque chose de plus haut l’en empêchait. Comme si, instinctivement, elle savait que cela chamboulerait sa vie. Ce n’était plus qu’une simple suite d’aliments, c’était la vie.

Confiture.

Pourquoi tenait-elle tant à cette pyramide ? Après tout, ce n’est pas grand-chose. Une simple pyramide de garnitures, de compléments, de frivolités. Elle y tenait, à ses frivolités. Sa vie ressemblait justement à cela. À rien d’important. Une vie sans rebonds, sans remous, sans efforts. Elle n’avait laissé aucune marque, même si elle l’avait longtemps espéré.

Confiture, marmelade.

De toute façon, elle n’avait jamais su se fondre dans la masse, encore moins de communiquer avec elle.

Marmelade : Tentative désespérée de faire partie, avec les autres grumeaux, de quelque chose de plus grand.

Confiture.

Marmelade.

Crème.

Lait.

La litanie s’insinuait en elle. Elle se sentait déjà honteuse. Elle devait avoir l’air maniaque. Une maniaque de l’ordre. Un trouble étrange. Elle savait qu’il n’en était rien. Déjà, la colère gonflait ses veines, lui faisait serrer les poings. Tant pis pour la masse. Ce n’était pas la masse qui la rejetait, mais bien elle qui rejetait le commun, le banal. Sa pyramide tombait. Elle, en fait. En morceau. Encore.

Lait, crème, marmelade, confiture.

En désordre, sur sa table. Elle se rejetait elle. Elle s’en voulait de ne pas faire partie de la masse, sans être capable de s’en démarquer pour autant. Elle s’éboulait, se chambardait, se désordonnait. Ne pouvait-elle rien faire comme les autres ? Ne pouvait-elle pas se contenter d’une histoire classique ? Étude, amoureux, maison, enfants, chien blond ?

Non.

Confiture, marmelade, crème.

C’était ça, son histoire classique. Cette pyramide trop de fois refaite sur le même coin de table. Cette répétition offerte aux clients, comme un monstre dans un freak-show. Elle sentait leurs regards, sans même lever la tête. Leurs regards dégouttant de dégoût, posés sur elle, alors qu’ils mangeaient leurs œufs-bacons, salopaient leurs tables, se vantant d’être tant mieux que la pauvre fille, là-bas, à la table du fond, coin fenêtre, toujours la même. Même place. Même pauvre fille. Même routine. Même balourds qui prenaient la même chose mollasse, sans odeur, plein de gras comme leurs yeux et qui jugeaient. Elle sentait le jaune qui coulait contre leurs mentons et elle s’essuyait alors son menton.

Geste inutile pour essayer de se sauver de leurs mires.

Crème.

Elle déposait les récipients doucement, en retenant son souffle, en éloignant leurs souffles chargés de café, de leurs odeurs pestilentielles qui mélangeaient maladroitement le mauvais café et les relents d’alcool de mauvaise qualité que trop avaient abusés la veille.

Et ils se permettaient de juger.

Crème.

Elle leur laissait bien leurs lubies, elle. Pas de haine les visant. Elle les laissait faire leur propre pyramide. Pourquoi se permettaient-ils de venir tout gâcher. Est-ce qu’elle allait leur dire, elle, que c’était futile de travailler dans une usine minable, pour un salaire minable, qu’ils passeraient en alcools minables, dans un appartement minable donnant sur une ruelle minable, où des enfants braillards et sales et malheureux et ayant des parents tout aussi minables s’égosilleraient sur un restant de ballon alors que ces même parents accompliraient le même rituel, se terminant au restaurant de déjeuner minable où ils essaieraient de se convaincre qu’ils n’étaient pas des adultes minables, ou une famille minable, puisqu’ils amenaient tout le monde au restaurant ? Se rattrapant par l’argent, bien plus facile que de l’attention à donner. Un monde minable, avec une logique minable dans un endroit minable. Minable. Minable. MINABLE. Mi. N. A. Ble. Non, elle ne leur dirait pas. Parce qu’elle avait du respect pour l’obsession des autres.

Crème, crème, CRÈME. Confiture, marmelade, crème.

Le dernier pot de crème posé, elle était déjà plus calme. Elle les laisserait à leur vie.

Crème : Abandon total du peu d’espoir qu’elle avait de faire partie de la vie de quelqu’un. De quelque chose.

Ils étaient, eux-aussi, retournés à leur semblant de bonheur familial. Comme si, durant un léger moment d’éternité, tous avaient signé l’accord de faire la paix. De laisser la paix en paix.

Lait.

Elle retenait son souffle. Sa vie finissait là. Elle était une des rares mortelles à savoir quand tout se terminerait.

Confiture, marmelade, crème, lait.

Comme à chaque lait, une amère déception l’envahissait. C’était tout ? Elle souhaitait à chaque une intervention divine qui lui donnerait une autre étape. Un acte à accomplir. Un destin. N’importe quoi, tant que la fin n’était pas déjà là. Stupide lait. Relation amour-haine avec le stupide copeau de lait 2% Québon. Tellement un mauvais jeu de mot. Si sa fin était de mèche avec un mauvais jeu de mot marketing, elle aurait mieux fait de finir plus tôt.

Lait : Amère déception face à la fin.

Confiture, marmelade, crème, lait.

Finalement érigée, sa pyramide se figeait dans le temps. C’était bien la première fois qu’un sentiment d’échec aussi fort habitait son montage. Comme si la confiture, la marmelade, la crème et le lait s’étaient alliés pour lui faire les reproches de sa vie. N’avait-elle pas eu toutes les chances, tout le potentiel ? Qu’en avait-elle fait ? Des pyramides sur les bords des tables ? Des navires de napkins ? Des phares de sucres, des bouées de sucraline ? Elle se défendait, paniquée. Elle avait fait ce qu’elle avait pu. C’était eux qui ne voulaient pas d’elle. Elle ne voulait plus s’imposée. Même la crème ne la défendait plus. Elle n’avait jamais vraiment essayé de s’imposer. Elle avait tout gâché. Il était trop tard.

Une serveuse trop pressée renversa le tout en cognant la table.

Con

Fi

Tu

Re

Mar

Me

La

De

Crè

Me

Lait

Tous dégringolés de leur podium. Les traîtres. Elle leva des yeux reconnaissants à la serveuse embarrassée. La serveuse s’empressa de refaire la pyramide, tout en bafouillant des excuses. Sans un mot, souriante, elle se leva. Elle en avait eu assez. Elle lui laissait cette pyramide, elle n’en avait plus besoin.

Plus de confiture.

Plus de marmelade.

Plus de crème.

Plus de lait.

Elle respirait.

mardi 14 septembre 2010

La chance

Future Prof est une très mauvaise gestionnaire de budget. Genre très, très, très mauvaise. Tout le monde vous le dira. J'aime beaucoup faire des cadeaux à tous le monde, aller au restaurant et sortir, et je suis aussi très insouciante. Et impulsive. Vous voyez le mélange explosif pour un budget ?

Et donc, même après un été à travailler temps plein, même après avoir cummulé deux ou trois jobs, je suis toujours cassée.

Sauf que.

Sauf que je suis super chanceuse avec l'argent. Ça tombe presque du ciel.
Depuis que je suis en âge de travailler (13 ans, à garder des enfants), j'ai à peine à faire un effort pour trouver du travail. Je me lève un matin, je dis que je vais trouver une job, et je reviens 15 minutes plus tard avec une. Garder des enfants ? Je faisais trois maisons en porte-à-porte que je trouvais une famille qui m'appelait régulièrement les vendredi. Job de centre d'achat ? 4 boutiques et j'avais une job à temps partiel que je commençais le lendemain. Je l'avoue, je suis super chanceuse.

 Par exemple, hier, j'étais très, très, très cassée et je me demandais comment je me paierais mes livres, ma passes d'autobus et des vêtements d'hiver (genre manteau et botte). J'avais même envisagé d'emprunter de l'argent à ma mère.
Et là, hier, je découvre que je suis soudainement accessible au programme de prêts et bourses du Québec, grâce au divorce de mes parents, on la ville m'offre un job que je commence vendredi. En plus du théâtre !
Bon, je dois toujours me trouver une autre job, et comme je n'aurai pas de paie avant octobre, je vais quand même devoir emprunter de l'argent à ma mère, mais le remboursement sera beaucoup plus facile.

Et c'est tout de même soulageant, pour mon avenir financier d'étudiante.

Si vous voulez une job, tenez-vous avec moi, j'attire ça !

mercredi 8 septembre 2010

Confession et mise au point

Tout d'abord, voici la confession : je fais des jeux de rôles. Le type "Donjon et Dragon"... Avec des dés bizarres et des personnages. une fois par mois, je me déguise en l'un d'eux et je le joue. Je suis même hyper impliquée dans l'association de jeux de rôle de l'UQAM...








Ce qui m'amène à la mise au point. En ce moment, nous sommes en recrutement, ce qui veut dire que j'aborde des inconnus et leur demande s'ils veulent s'impliquer ou jouer avec nous. 9 fois sur 10, j'aborde quelqu'un qui en fait. Comment suis-je aussi infaillible ? Par le look.







Messieurs les joueurs de jeux de rôle, aidez-vous. Par pitié. Vous voulez qu'on cesse de se moquer de vous, de vous prendre comme cible ou de vous stéréotyper, mais vous ne faites rien pour aider votre cas. D'où la mise au point. Les cheveux gras, la moustache molle, le t-shirt de loup, le jogging gris, le dos voûtés et l'éllocution intelligible ne vous aident pas du tout.



1) Ça ne donne pas le goût aux demoiselles que vous espérer charmer de vous parler, ni à personne d'ailleurs.



2) Votre attitude de victime donne le goût que vous en soyez une.







En plus, votre air hautain quand une fille vous parle de jeux de rôle, c'est moche, vraiment beaucoup moche. Faites comme certains joueurs ont déjà commencé à faire (parce que tous les joueurs de jeux de rôles ne sont pas comme je l'ai décrit, mais beaucoup trop le sont)... Prenez une douche, coupez vous les cheveux, changez de vêtement une fois de temps en temps... Parlez haut et fort, assumez-vous... Oui, vous vous prenez pour un chevalier, un vampire, un garou ou un chasseur le soir, mais est-ce si honteux ? Que font les jeunes adultes qui jouent aux jeux vidéos, ils aiment bien eux aussi incarner le personnage. Prouvez que vous n'êtes pas les déséquilibrés que l'on prétend que vous êtes !!







Merci de votre écoute... Parce que moi, les cheveux gras, l'odeur de dessous de bras et le t-shirt sale de loup, je ne suis plus capable, mais je suis obligée de faire affaire avec vous si l'on veut des membres...







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Sinon, merci pour vos commentaires et vos encouragement ! Jusqu'à maintenant, je me plais beaucoup dans mes cours !



Je tiens à préciser que le but de mon post n'était pas de sous-entendre que les professeurs du primaire étaient des cons, je sais bien que non, j'en côtoie tous les jours. Mon point était de déplorer qu'on encourage les étudiants forts à aller étudier ailleurs, parce que le message que l'on fait passer dans ce cas, c'est que ça ne prend pas grand chose pour enseigner au primaire, ce qui est faux.







Je déplore aussi que ce ne soit pas un programme contingenté, il ne suffit pas d'aimer les enfants et d'avoir réussi son primaire pour enseigner à ce niveau et je suis extrêmement déçue et en colère que ce soit le message que les gouvernement passent.